lundi 8 décembre 2014

4/12/2014 Herzeele "Le circuit de l'Yser"

Vidéo :



le circuit :

le parcours

le dénivelé

l'Itinéraire préparé par Véronique


Les participants : (au nombre de 13)
Marc
Jean Paul
Colette
Zéki
Claudine
Martine
Gérard
Véronique notre guide
Annick
Christelle
Chantal
Jean Claude

Le circuit débute sur la place principale de Herzeele.
Herzeele est situé dans une plaine en Flandre intérieure, à la limite de la Flandre maritime à une altitude de 14 mètres sur la route départementale 17.
Autrefois, on appelait cette région le pays du bois : HOUTLAND. Des défrichements importants ont eu lieu au moyen-âge et, grâce au labeur de l'homme, les terres argileuses et sablonneuses sont devenues fertiles. 

Vue aérienne Herzeele
Le village est limité en partie par les cours d'eau ; la sale Becque, la petite Becque, le Braems, la Becque d'Herzeele.



Place du village

Nous suivons les numéros inscrits sur des petits cartons que nous a remis Véronique et notre point de départ est le numéro 11.

la mairie d'Herzeele
Nous empruntons la ruelle de l'église et contournons sur la gauche l'édifice religieux. C'est une hallekerque du 17 et 18ème siècle, c'est à dire une grande église flamande. Ce terme vient en effet du flamand "Halle" qui signifie halle et "Kerke" qui signifie église. Les hallekerques sont  formées par 3 grandes nefs parallèles. Nommée Notre Dame de l'Assomption, cette église a été construite en briques beiges au 17ème siècle. En 1895, un architecte nommé Cockempot a ajouté à la hallekerque, une tour à l'ouest.

église à Herzeele Notre Dame de l'Assomption



 
Église d'Herzeele

Nous suivons la rue de la Petite Maison Bleue en direction de la borne 10 et 9 puis nous suivons à droite le chemin de l'Yser.


Martine, Claudine et Véronique

En toile de fond, le clocher de l'église d'Herzeele se découpe dans la brume obstinée du matin.


 Nous parcourons le chemin qui mène vers des fermes isolées.



Une faible lumière filtre à travers la brume, laissant découvrir le paysage tel un rideau qui s'ouvre sur la campagne.



Chaque minute qui s'écoule dévoile une ambiance particulière rythmée par la brume qui se dissipe.


Des vaches broutent paisiblement l'herbe fraiche et ne semblent pas troublées par notre présence.


Au bout du chemin de l'Yser nous tournons à gauche dans la Rue de Braems. (borne13) qui coupe la petite Becque. Gérée par le conservatoire des sites du Nord-Pas-de-Calais, la réserve naturelle volontaire du vallon de la petite Becque est composée de prairies para-tourbeuses, d'une marre et de haies formant un témoin remarquable des paysages traditionnels du Houtland.

Christelle à gauche, Chantal et Annick (derrière) Jean Claude à droite
Véronique
Au bout de la Rue de Braems, nous tournons à gauche et nous nous dirigeons vers la borne 6 en direction de la Rue du Manoir.



A l'intersection, nous tournons à gauche Rue du sacrement et passons à côté du (nouveau) cimetière.

Nous longeons prudemment la route départementale 167 à droite sur 300m puis quittons celle-ci à gauche pour la Rue de Stavele.


A mi parcours, nous faisons une pause au niveau de la chapelle Notre Dame de Lourdes. (Borne 22)

Chapelle Notre Dame de Lourdes à Herzeele




Nous laissons le chemin des Moines et prenons l'impasse des Vergers sur la droite (borne 28).







La silhouette d'un grand arbre dressant ses branches, semble être le sujet idéal pour établir le lien entre la terre et le ciel.




Le chemin est recouvert de briquaillons et rend la marche malaisée.


Nous coupons  avec prudence la rue d'Houtkerque, nationale 17 et allons en face Rue des Vergers. (borne 23)



Nous passons à côté d'une pommeraie.



Vergers
A son extrémité nous tournons à droite. En passant devant la briqueterie, nous croisons de curieuses sculptures.







 Nous passons les étangs de pêche (borne 18)


la miniature d'un étang de pêche ?
Au croisement, nous prenons à gauche. Au stop, nous empruntons à gauche la Rue d'Houtkerque. Nous passons devant le café des orgues. (borne 12)


Café des orgues
 Le dimanche, c'est jour de danse à Herzeele. C'est au Café des Orgues que ça se passe. Dès le seuil de la porte, vos oreilles réagissent au son des orgues limonaires, qui vous propulse dans un autre monde. Vous avancez vers la salle qui jouxte le bar. La surprise est de taille : trois orgues de barbarie monumentaux hauts de six à neuf mètres garnissent la pièce et ceinturent la piste de danse. Ils ont été construits par Théophile Mortier (cafetier d'Anvers) au début du siècle dernier. Ils sont uniques dans la région.
Au-delà de leur mécanique tubulaire, ces orgues sont considérés comme de véritables œuvres d'art. Approchez vous pour admirer les ornements sculptés et la finesse des tableaux peints.
Depuis plus de 40 ans, ils jouent à plein poumon quelques 400 cartes  à trous que Jean Luc, organiste caché en coulisses, manie à merveille. Chaque partition dépliée par un orgue remplace un groupe de plus de 10 musiciens. De cette gigantesque tuyauterie sortent des airs de polkas, java, musette, tango ou de valse.
La famille AMELOOT perpétue depuis deux générations cette tradition musicale du dimanche avec ses trois orgues datés respectivement de 1912, 1826 et 1939.

 Intérieur du café :







Après cette petite visite dans le café, 



nous reprenons la Rue de Bambecque, et revenons à la case départ, sur la place du village. 


bureau de poste d'Herzeele



 les photos