Bienvenue sur le blog de l'association Rando Wardrecques. Vous y trouverez la présentation de l'association
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Attention,en cas d'alerte orange sur notre région, pas de randonnée!
Circuit : de 12 km Comme le nom de la commune l'indique, le patrimoine naturel d'Aire-sur-la-Lys est principalement tourné autour de l'eau. La ville est traversée par la Lys, une rivière longue de 214 km et qui
se jette dans l'Escaut à Gand, et ses sept affluents (la Melde, la
Lacque, la Lacquette, le Mardyck, l'Oduel, le Bruveau et la Lauwette).
On compte 15 hameaux autour d'Aire sur la Lys. Nous passerons à côté de certains d'eux.
C'est Christelle qui nous fera découvrir le sentier entre Lys et Canal. Au
départ et au retour de la randonnée, il faut remarquer les nombreux ouvrages qui
font d’Aire un nœud hydraulique unique dans la région : barrage, vannage,
déversoir, siphon et écluse. Le bassin des 4 faces est le plus représentatif.
C'est
au bassin des 4 faces que débute la balade. Ce bassin permettait autrefois de faire demi-tour et de se diriger dans le sens désiré : vers la ville vers la Lys ou par le Canal Neufossé vers Saint-Omer ou Béthune.
Autrefois carrefour de commerce, il est devenu un endroit de détente. Il est aujourd'hui un haut lieu de pêche et de promenade.
A cet endroit la Lys passait en siphon sous le canal de Neufossé pour se diriger vers Thiennes.
Bassin des 4 faces
Nous quittons la ville, nous sommes sur la D 157.
Nous traversons le canal Neufossé et nous engageons à droite sur le chemin du halage.
Le canal de Neufossé, creusé en 1825, relie
l’Aa au canal d’Aire, ce qui permet entre autre la liaison
Dunkerque-Valenciennes pour les péniches de gros tonnages (convoi poussé de
3000 tonnes).
Canal Neufossé
Le canal vu du pont
Nous abordons à présent ce qui sera notre environnement de balade pendant de nombreux km : la Lys.
Chemin de halage (Photo de Jérôme)
initiation au GPS
Nous découvrons un peu plus loin le
Fort Gassion, autrefois appelé « St-François » qui servait à la défense de la
ville.
Actuellement, le site est occupé par les installations d'un centre équestre.
porche d'entrée du Fort Gassion (photo de Jérôme)
On peut
encore observer des vestiges de la construction d'origine
: Le porche d'entrée, le puits, le lavoir, la poudrière
et quelques casemates. La façade de la chapelle
a été démontée puis remontée
pierre par pierre sur l'église de La Motte-au-Bois
Son historique : (trouvé dans ville-airesurlalys.fr)
Après les terribles
sièges de 1641, les Espagnols s'aperçoivent que la redoute de la Tête de
Flandre est la pierre d'achoppement de leur système défensif. Dès 1642, le Roi
d'Espagne, Philippe IV, ordonne la construction d'un fort, le fort
Saint-François, d'une puissance de cinq canons.
Mais en 1676, lors de
la prise de la ville par Vauban, un capitaine français éteint la mèche que les
Espagnols, avant d'évacuer, avaient allumée pour faire sauter le fort. Les
français récupèrent donc une place stratégique importante car Louvis et les
généraux de Louis XIV peuvent désormais débarquer leur artillerie, au
Widdebrouccq, sur les berges de la Lys.
Les canons français
sèmeront la terreur parmi la population airoise car la ville est en flamme.
C'est sous la containte des civils que le commandant militaire espagnol et le
mayeur accepteront une reddition rapide. En 1733, le fort Saint-François abrita
un régiment d'invalides puis il fut transformé en 1815, en pénitencier
militaire. C'est en 1872 qu'il prit l'appellation de fort Gassion
On aperçoit au loin la collégiale St Pierre
Venant de Lisbourg, la Lys est canalisée à partir de l'écluse du Fort Gassion ; Elle rejoint l'Escaut à Gand en Belgique (195 km)
Écluse de Fort Gassion
L’écluse de Fort Gassion n’est manœuvrée que très occasionnellement pour la plaisance.
Le charme de la nature environnante
Sur la terre ferme,
l’autre berge est à la fois si loin et si proche…
Oh....Pardon...je dérange peut-être ?(Photo de Jérôme)
Photo de Jérôme
courant d'Aire (photo de Jérôme)
au fil de l'eau (photo de Jérôme)
Martine, Véronique, Denis et Annie
Claudine et Zéki
Ces paysages verdoyants dessinés par les saules, frênes, aulnes et peupliers, abritent une faune caractéristique. Vanneaux huppés, chouette, chevêches, colverts, hérons cendrés, lapins et hérissons cohabitent dans ces espaces incertains où la terre se mêle à l’eau dans une hiérarchie mal assurée.
Une belle rangée de saules têtards
Qui s'y risque ?
Un charmant petit endroit propice à la promenade et au calme.
Christelle et Chantal en premier plan et à l'arrière Gérard et Jérôme
Zéki, Claudine, Martine et Denis
Le pont de Thiennes est un pont-levis qui représente un
véritable ouvrage d’art.
Pont-levis de Thiennes
Dans le pays de la Lys, il est au moins aussi connu que les ponts de Normandie, du Gard ou de la rivière Kwaï ! Il,
c’est le fameux pont de Thiennes qui permet chaque jour à des centaines
de personnes de gagner le Nord ou le Pas-de-Calais en enjambant la Lys.
Un monument incontournable à l’histoire mouvementée : une double
destruction durant la Seconde Guerre Mondiale, une reconstruction
provisoire en 1946 qui a tenu le choc jusqu’en 2001 et une consolidation
"d’urgence" assurée par les Voies Navigables de France.
Le pont de Thiennes
Le pont de Thiennes
plaque de cocher située sur l'ancienne maison de pontier, juste avant le Pont de Thiennes.
le hameau Pecqueur
Si l'on devait chercher une origine au nom de Pecqueur, il ne faudrait
sûrement pas aller chercher très loin. Avec la proximité de la Lys et
les nombreux marais qui se trouvaient là il y a de cela quelques
siècles, les nombreuses générations de pêcheurs qui se succédèrent on
certainement été pour beaucoup dans l'appellation du hameau.
Les pêcheurs alimentaient la ville en poissons bien frais dès le
moyen-âge. Ils alimentaient aussi le " Minck ", marché aux poissons de
la ville qui se trouvait à l'angle de l'actuelle place Notre-Dame. A
partir de 1853 et de l'ouverture des aciéries d'Isbergues, les "
peskeurs " devinrent des métallo…
Pecqueur, c'est aussi la fameux pont-levis de Thiennes, ou il est
mitoyen avec la commune du Nord. Ce pont a donné lieu pour sa
reconstruction entre 1830 et 1850 à une correspondance phénoménale entre
la ville d'Aire-sur-la-Lys et le ministère de la Guerre qui ne voulait
pas payer et refila le bébé aux voies navigables !
Avec la plupart de ses habitations regroupées autour de la rue de
Merville, Pecqueur ressemble pas au hameau traditionnel que l'on
pourrait s'imaginer. Situé à la frontière du Pas-de-Calais et du Nord,
ce hameau continue paisiblement sa croissance. (office du tourisme Aire s/ la Lys)
effet miroir
Nous sortons du hameau Houleron et prenons la rive gauche de la Lys.
sortie du hameau Houleron
Des quinze hameaux d'Aire-sur-la-lys, Houleron est le plus éloigné et
l'un des plus petits en nombre d'habitants… Mais ce n'est pas le moins
charmant.
Aujourd'hui, le hameau a gardé intact son caractère rural avec
des exploitations agricoles.
Il n'est pas très aisé de connaître avec précision les origines du hameau. Au XIIe ou au XIIIe
siècle, Houleron était déjà connu… mais le mystère demeure quand à la signification du nom.
Le hameau a failli accueillir une grande gare dans les années
1870. Finalement, la municipalité locale se montrant trop tatillonne, la
SNCF choisit pour sa ligne Paris-Dunkerque, la commune de Berguette.
Des combats ont eu lieu en mai 1940 et la reconstruction du petit-pont dans les années 1960 fut, parait-il épique. (office du tourisme d'Aire sur la Lys)
une petite photo avant de repartir
Penny
Zéki et Claudine
Pont de la Lacque
Pont de la Lacque
Nous vivons cette balade très
nature seulement animé par des canards, cygnes et des poules d’eau
Du temps où il n'y avait pas encore de canal, on note dans l'histoire, la présence d'une église à côté du hameau du Grand Neufpré et d'un arbre légendaire : l'arbre aux croix Il
s'agit d'un tilleul que célébra autrefois Jules Vermeil, un poète
local : « À mi-chemin des basses terres, « Le tilleul des champs,
solitaire, « Ceinture, en vert, des croix de bois. « Lien d'amour
d'un lieu tranquille, « Il garde aux adieux pour la ville, « Ces
souvenirs des lents convois. » D'après Jules Vermeil, il y avait « du
temps de la royauté, une petite chapelle à cet emplacement », laquelle
« disparut pendant la grande révolution », avant que « les républicains y
plantent, plus tard, un arbre de la Liberté ». C'est devant cet arbre que devaient passer les convois funèbres. On
était à pied, et on marquait une pause, pour une courte prière, au pied
du tilleul. Et on accrochait dans ses branches de petites croix de bois,
marquées aux initiales des défunts du hameau.
L'arbre aux croix a échappé à la tronçonneuse et
arbore, depuis peu, un panneau pour rappeler aux passants que ce tilleul
a une histoire qu'il faut respecter.
(Echo de la Lys 05/01/2012)
Nous traversons le canal par le pont métallique que nous avons pris au départ. Si nous avons été épargné sur les bords de la Lys, un vent glacial nous rappelle froidement que nous sommes bien en hiver.
Avant de terminer cette balade, nous faisons un petit détour dans le centre-ville d'Aire.
Zéki et Martine devant la malterie d'Aire sur la Lys