lundi 30 janvier 2017

Lynde du Bonsberg à la Becquerelle le 24 janvier 2017

Vidéo :


Le circuit : 7km





6 marcheurs :

Christelle
Bernadette
Anne-Marie
Jean-Claude
Christiane
Béatrice notre guide

Nous serons 6 marcheurs au départ du village de Lynde pour le trajet de 7 km "du Bonsberg à la Becquerelle" et c'est Béatrice, notre guide.
Il est 9 heures lorsque nous démarrons et nous croiserons peu de monde sur la route.



Sur la RD 55 vers Ebblinghem et à la sortie de Lynde, nous découvrons à un croisement la chapelle Wambergue.



Anne-Marie et Béatrice
Chapelle Wambergue à Lynde
Intérieur de la Chapelle sur la RD 55 (photo de Wikipédia)
Nous tournons à droite dans la rue des Bois.


Christelle, Anne-Marie et Béatrice
Est ce une mare naturelle ou creusée par l'homme ?
Aujourd'hui, les besoins ont changé, la vie s'est modernisé et les mares ont beaucoup moins d'utilité au regard des hommes. Même si la mare ne répond plus au besoin d'antan, elle présente encore de multiples intérêts qu'il est temps de prendre en compte avant qu'il ne soit trop tard.
Tout d'abord, elles sont les témoins  d'une activité passée, comme le sont les lavoirs, les fontaines, les vieux fours... et s'inscrivent dont dans le patrimoine local.
Elles jouent un rôle hydrologique important en collectant les eaux de pluie et participent ainsi à la lutte contre les inondations.
Elles participent aussi à l'enrichissement du paysage, aujourd'hui de plus en plus monotone.
Elles constituent un lieu d'observation et d'émerveillement, d'apprentissage, de détente pour de nombreuses personnes.
Elles accueillent une flore et une faune très riches dont plusieurs espèces sont menacées et dépendent de ces petites pièces d'eau.
 
canard égaré sur l' étang gelé cherchant de la nourriture
Un peu plus loin, dans la brume matinale, nous apercevons dans une prairie, une harde de chevreuil en train de brouter, mais nous sommes vite repérés.



Harde de chevreuils dans la brume
Chevreuils (photo du blog Histoires-Naturelles)
Les matinées brumeuses ont toujours une atmosphère particulière qui donne un air magique au paysage.



Tout semble s'être figé en ce lieu, sauf le temps.

A la "ferme en planches" nous nous engageons à droite entre les bâtiments et grimpons vers le mont.



Béatrice et Bernadette
Anne-Marie et Jean-Claude
et ça continue de monter, encore et encore....


Tout est calme et tranquille et rien ne vient troubler la paix dans ce chemin sauf...
....la voix de Jean-Claude, qui dans la rue des Loups est inspiré. Dommage, nous n'avons pas le son...

Rue des Loups à Lynde
Jean-Claude
De la RD 642, nous voyons un grand panneau. L'Association de Défense de l'Environnement de Lynde et de ses Environs (ADELE) lutte contre le tracé Sud du contournement, Hazebrouck-Renescure, qui passerait par Lynde.


Nous obliquons à gauche dans un chemin de terre et traversons le bois de Bonsberg.


Bois de Bonsberg à Lynde

L'amadou sur un tronc d'arbre (photo wikipédia)

Durant nos balades en forêt, levez la tête lorsque vous voyez un arbre mort, parfois le long du tronc, vous verrez de larges coupoles marrons et blanches accrochés à l'écorce : c'est le champignon amadouvier. 
L'amadou est un champignon aux vertus étonnantes. C'est un parasite des arbres feuillus (surtout le hêtre) et dont on tire l'amadou (allume feu connu depuis la nuit des temps).
Depuis le Ve siècle avant J.C, on connait les vertus cicatrisantes et hémostatiques (qui arrête les saignements) de l'amadouvier. On peut donc, en cas de blessures, se faire des pansements d'amadou (en fines tranches) afin d'arrêter l'écoulement de sang. Il faut réserver l'usage de l'amadou comme pansement hémostatique aux saignements légers. Pour les blessures plus graves il faut l'intervention d'un spécialiste ou au moins une formation de premiers secours (compression, sutures...)
Rappel important, pour être utilisable, l'amadou doit toujours être conservé au sec. Un sachet à fermeture par zip avec quelques tranches d'amadou au fond du sac et vous voilà prêt.


A la sortie du bois, ce sentier rejoint un chemin caillouteux. A son intersection, nous trouvons une ancienne grange à grains. La curiosité l'emporte et nous décidons de l'explorer. Nous vous faisons part de nos découvertes.



 Au carrefour, nous prenons à droite la rue des Joueurs et coupons la rue de Verdun et continuons jusqu'au premier chemin.

Dommage la vue est bouchée et nous ne verrons pas le clocher pointu de Wallon-Cappel et les Monts de Cassel et des Récollets.
Christelle
Anne Marie
Bernadette
Béatrice
 Sur la façade d'une ferme, nous pouvons encore lire le mécontentement des habitants refusant le contournement Hazebrouck-Renescure.





Nous continuons dans la rue verte.



De nombreux objets sont les détournements décoratifs, notamment en ce qui concerne les jardinières ou supports pour fleurs. Les bicyclettes d'autrefois sont reproduites ou interprétées et sont transformées en porte-plantes de circonstance c'est le cas de ce vélo et de cette poussette qui se trouvaient à l'angle de la Rue Verte.



Nous virons à gauche sur la Rue des Loups. Au carrefour suivant, nous prenons à droite La Rue Morbecque sur quelques mètres, puis tout de suite à gauche la Rue de Sercus.


sur le pignon on peut lire la date : 1927

Les balades qui sont organisées nous réservent parfois des bonnes surprises en plus de la variété et de la beauté des paysages, des couleurs et de la qualité de l'air qui sont de vraies promenades de santé.

Sur la petite route tranquille et sinueuse qui traverse une campagne vallonnée, nous apercevons à travers une haie des chevaux de race boulonnaise qui paissent paisiblement.


Sans se presser, les chevaux arrivent à la queue leu leu et viennent chercher une caresse ou un morceau de pain...




Pas facile de trouver de la nourriture en cette saison.
Canard plongeur ?
Eh non, je vous ai bien eu ? C'est un faux.
Nous arrivons au terme de notre balade. Le brouillard ne se sera pas levé et c'est à peine si au loin, on arrive à voir le clocher du village de Lynde.




Nous passons à côté de la Chapelle dédié au Sacré cœur qui est peu visible de la route (cachée par un cyprès). 




Une dernière photo avant de rentrer…




A la rue de Verdun, nous retrouvons l'église Saint Vaast que nous avons laissé au départ.


Eglise Saint Vaast à Lynde

Lynde: l’église pourrait rouvrir avant la fin de l’année  

Pour les passionnés de patrimoine, c’est l’une des églises les plus précieuses, sinon la plus belle du secteur. Le clocher de Lynde, devenu trop dangereux, était fermé depuis une dizaine d’années. Bonne nouvelle, il pourrait rouvrir courant 2017. Des travaux vont commencer ces prochaines semaines.



Malgré la poussière, malgré les chaises empilées à la va-vite dans une partie de l’édifice et le toit d’une des nefs qui laisse voir des morceaux de ciel, la beauté de l’église Saint-Vaast est encore intacte. Encore aujourd’hui, on vient de loin pour toquer à la porte de la mairie et demander à visiter l’église, alors même qu’elle est fermée.


Le maire se souvient encore de la «  catastrophe  » il y a une dizaine d’années : une tache apparue au plafond, la visite d’un spécialiste, la découverte du mérule et la recommandation de fermer toutes affaires cessantes pour raisons de sécurité. «  Pendant des années, on avait mis des cataplasmes sur une jambe de bois  », estime Jacques Hermant, maire.



Résultat : une facture abyssale pour une commune de quelque 700 âmes. Il y a trois ans, l’une des deux nefs et la partie centrale ont néanmoins été refaites (pour 470 000 €). Cette fois, c’est au tour de l’autre, côté nord. D’ici peu, des échafaudages vont entourer l’église romane. Cette tranche de travaux s’élève à près de 550 000 € (avec les subventions suivantes : près de 50 000 € de l’État, 52 000 € du fonds départemental de solidarité territoriale et 40 000 € de la Fondation du patrimoine).

Photo (fondation du patrimoine)
Un chantier de plusieurs mois.
Après, le maire, qui l’avait promis quand il a été réélu, veut (enfin) rouvrir l’église. Pourtant, la rénovation du lieu de culte nécessiterait encore… trois tranches de travaux ! Il faudrait également refaire tout le chœur et l’ensemble du clocher (ce qui coûterait pas moins de 800 000 €). Mais Jacques Hermant soupire : les financements sont de plus en plus difficiles à trouver. Il a donc imaginé une autre solution : «  On pourrait mettre un grand panneau pour cacher le chœur et déplacer l’autel pour faire les offices  », décrit-il. L’élu espère que le chantier mené par l’entreprise spécialisée Battais durera quelque six mois. Il rêve d’une inauguration début 2017. Sans avoir accès au chœur, les paroissiens et visiteurs pourraient néanmoins admirer de nouveau l’orgue qui comprend un « jubé » de grande valeur. Tout le mobilier de l’église est classé aux monuments historiques.
La Voix du Nord | Publié le 22/03/2016

Jubé du 15ème siècle (photo monuments historiques)
Lambris de recouvremnt du 15ème siècle (photo monuments historiques)

Monument commémoratif de François de Mamez, chanoine d'Ypres et seigneur de Lynde 17ème siècle (photo monuments historiques)
Autel du 19ème siècle (photo monuments historiques)
Autel (photo monuments historiques)
La chaire (photo monuments historiques)
En 1841, la nef septentrionale avait été entièrement abandonnée par les habitants qui l'appelaient le chœur maudit. Une légende, motive sans doute cette mystérieuse dénomination mais pas de trace du passé.

Orgue de Lynde (photo de la voix du Nord)
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