Bienvenue sur le blog de l'association Rando Wardrecques. Vous y trouverez la présentation de l'association
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Attention,en cas d'alerte orange sur notre région, pas de randonnée!
Beau temps ce jour pour un départ place de la Ghière, la randonnée fut donc très agréable.Pascale nous a emmenés de Saint-Omer à Arques. Nous déplaçant le long de cours d'eau la luminosité était intense!Nous avons aimé les brumes rasantes en ce matin d'hiver!
C'est parti!
Peu de photos aujourd'hui, je profite de la pause au Grand Vannage, pour faire quelques clichés
Les ombres témoignent bien de la présence du soleil.
Paysage de forêt, ambiance de marais, Eperlecques respire la campagne. C'est l'une des communes la plus étendue de l'Audomarois et elle regorge de secrets et de trésors. Il semble que c'est la topographie particulière qui ait donné le nom au village. Eperlecques se composerait de deux mots "sper" du verbe sperren qui signifie étendre et de "leck" crevasse, fente, cavité par où l'eau s'écoule. Eperlecques en latin "sperleka" signifie donc "spacieux vallon". L'histoire d'Eperlecques n'a pas livré tous ses secrets. Au hasard des labours et de constructions de chantiers, on retrouve parfois des tessons de poteries romaines mais aussi des monnaies et aussi des sépultures de la même époque. D'ailleurs, Eperlecques était à l'époque traversé par deux voies romaines : l'une connue sous le nom de "Grande Rue" qui traverse une partie du nord de la commune, dans sa longueur et une autre "La Grande Leulène" qui coupe la commune à son extrémité ouest, en deçà du hameau de Cuhem.
Une forteresse féodale : On note, en 874 qu'un très ancien château situé à l'ouest passait pour une forteresse importante. On peut voir encore aujourd'hui les douves de ce château féodal. Ce château construit dès le XIIème siècle a appartenu au comte de Flandres jusqu'en 1071. Ensuite, un roi d’Angleterre en fut le seigneur. puis peu après, Philippe Auguste et enfin cette châtellenie passe de nouveau aux mains de la Maison Royale. Il permit à Eperlecques de se défendre contre les envahisseurs. Il fut maintes fois assiégé, démantelé, puis reconstruit. eN 1794, il sera finalement vendu àM. DEREUDER qui le fit démolir. (tiré de l'Indépendant du 14 juin 2002)
Le château d'Eperlecques n'offre plus que quelques ruines à l'endroit dit Mellemotte. En 1789 on le voyait encore entouré de deux larges fossés, qu'il fallait franchir par des pont- levis. Il était construit en briques et en pierres blanches et couvert en tuiles. On remarquait au rez-de-chaussé trois chambres et des cabinets voûtés, au-dessous des caves et au-dessus les étages surmontés de greniers. Il y avait aussi un fournil et un puits sur la terrasse entourée de murs à droite avec une tourelle à son angle nord. Cette tourelle était flanquée de bastions et de murailles de force. Il existait aussi plusieurs autres corps de bâtiment.
Circuit sur route et chemins de 12 km mené par Annie.
la balade débute sur le parking du syndicat d'initiative. Nous suivons le balisage intitulé S. I.
Zeki
Véronique
Annick
Colette
Nous démarrons cette randonnée en tournant le dos à la mairie et à l'église Saint Léger.
En route pour 12 km
Église St Léger
Un lieu d'histoire et de culte :
L'église St Léger est le témoin d'un passé riche en architecture. Cette église paroissiale, situé sur la place du village, daterait du XVème siècle.
Son immense tour de pierres blanches, avec sa galerie scupltée serait du XVIème siècle et son chœur de 1768. Le buffet d'orgues serait originaire de l'église de Lederzeele. (tiré de l'Indépendant du 14 juin 2002).
La mairie
Après le stade de football DELEZOIDE LAMPSTAES nous prenons à droite dans les champs.
On voit encore la trace des fortes précipitations d'il y a deux jours.
Nous traversons la départementale 207
et prenons en face "nouveaux enclos"
Annick et Colette
Zéki et Jean Paul
Annie
Suzanne et Veronique
Pascal
Un peu plus loin, nous arrivons dans le lieu dit d'Hellbebroucq. Celui-ci signifierait : "Marais de l'enfer" (Helle : enfer, Broucq : marais) alors méfiez vous.
Sur le nouveau chemin, nous traversons la rivière "La Liette" qui prend sa source à la fontaine St Pierre (lieu dit : La Meullemotte) Nous sommes sauvés, après l'enfer voici le paradis.
En continuant, tout droit dans la rue de l'Estabergue (hameau de l'est) nous passons devant le cimetière des anglais datant de la guerre 1914 - 1918
Nous arrivons à Bleu Maison. Ce nom viendrait du fait qu'une habitation était couverte d'ardoises bleues, la seule qui existait en ce genre. Elle inspira le nom de ce quartier. Nous traversons le pont Zoé et passons au dessus de la rivière" la Paclose". La Paclose se jette dans la Reningue. Elle perd ses eaux au pont de Watten dans l'Aa.
A mi parcours nous faisons une pause. Bernadette n'étant pas là pour le traditionnel goûter, c'est Annie qui a tout prévu.
profitant que le groupe est au complet je prends quelques clichés.
Nous passons sous la voie express et empruntons le tunnel.
A la sortie du tunnel, nous avons deux possibilités, ou nous suivons le balisage rouge vers le Blockhaus ou le balisage bleu qui nous conduit vers la forêt. Nous optons pour la première solution et nous suivons le chemin du Fort Vesques.
Un peu plus loin, nous sommes surpris par une créature immobile dans les arbres. On dirait une statue et pourtant elle est bien réelle. Puis un "chut" le signe d'Harpocrate nous invite au silence. Un homme perché dans les arbres attend patiemment avec son arc que les rabatteurs, que nous rencontrerons plus loin dirigent le gibier vers lui. Curieux cette chasse, c'est la première fois que l'on voyait cela.
Quelques mètres plus loin, nous découvrons l'entrée du blockhaus d'Eperlecques. C'est une base de lancement de fusées V1 datant de la guerre 1939 - 1945. Il est fermé pendant l'hiver.
Nous continuons sur la route des Sarts (Sars serait un dérivé du nom "essart" essarter : débroussailler, défricher...
et nous virons à droite rue du Graverweghe qui signifie chemin des tombes Graver : tombes Weghe : chemin
Ce chemin nous mène devant la chapelle du Ganspette "Notre Dame des Neiges". Elle fut fondée en 1717 par Jean Albert Dominique CAUCHETEUR, conseiller du roi au baillage de St Omer et agrandie en 1815.
Nous tournons à droite Rue Gravermesch : pâture des tombes Graver : tombes Mesche : pâture
Nous continuons dans la rue Verte.
Nous voilà de retour, nous apercevons l'église St Léger, le parking n'est pas loin.