le circuit du meunier vert :
Départ tout près de la salle des fêtes et de la mairie.
mairie de Tatinghem |
Tous les soirs l'église St Jacques est illuminé |
Tatinghem est une ancienne paroisse qui avait déjà Saint Jacques pour patron en 1123.
Chaque année, le dernier dimanche de juillet des pélerins de toute la région venaient invoquer pour préserver les enfants des maladies infantiles.
Quand à l'origine de la première église, aucun document ne parle de sa construction mais on la mentionne déjà en 1100. L'église actuelle a été construite à l'emplacement même de l'ancienne.
Pour ce parcours mené par Denis, nous serons 19 marcheurs.
Christelle |
Bernadette |
Marc |
Christiane |
Brigitte |
Edwige et Nicole |
Jean Paul |
Bernadette et Véronique |
Jean Claude |
Denis notre guide |
Malheureusement, le beau temps ne sera pas au rendez-vous et nous ferons ce parcours sous la pluie, toute la matinée.
Allez c'est parti pour 2 heures de promenade pour 9,5 km.
Nous longeons la bibliothèque et nous prenons la voyette en direction de la résidence la mairie.
Un peu plus loin nous prenons la rue du Chemin Vert puis celle de la rue Profonde.
Tiens un O.V.N.I. |
Le chemin vert ou « Verde voie » qui, dans sa partie haute, a pris le nom de « Rue Profonde » ou « Rue Creuse » ou encore « Rue du Profond Chemin » coupe la rue du Milou en angle droit.
Certains documents de 1764 écrivent « Milhouck »
ou « Millehouck », mot d’origine flamande qui veut dire moulin. La
signification de cette rue serait donc Rue du Moulin, et elle conduisait
effectivement à un moulin qui se trouvait au bout de la route, sur le
territoire de Longuenesse.
Elle comprenait 21 maisons en 1851.
En poursuivant notre route, en sortant de la Rue Profonde, on
retrouve la Nationale 42. A cet endroit, toutes les maisons étaient construites
sur la gauche, face à la plaine.
C’est là qu’on rencontre le « Chemin Borgnion » ou
« Chemin Borniau » qui mène à Wisques à travers champs.
En 1851, on y trouvait 3 maisons.
Claude et Zeki |
Véronique et Chantal |
Christelle |
Marie Josèphe |
Chantal |
Dominique |
Bernadette et Brigitte |
Claude |
Wisques le chemin des Chartreux |
Nous passons tout près de l'Abbaye de Notre Dame qui fut fondée en 1889 dans les bois de Wisques et qui se trouve à 7 km de Saint Omer.
Abbaye de Notre Dame |
Un peu plus loin se trouve l'Abbaye Saint Paul de Wisques qui fut fondée à la même époque.
Aile Est de l'Abbaye |
Porche d'Entrée de l'Abbaye |
Entrée de l'Abbaye St Paul |
Nous traversons la départementale 208 et nous prenons la direction de Wizernes sur la départementale 212
Nous passons à côté du relai de Wisques.
Relai de Wisques |
Sur les hauteurs, nous apercevons la ville de Longuenesse et la campagne environnante.
Nous quittons le goudron et prenons sur la gauche un chemin de terre en direction de Longuenesse.
Le chemin est boueux et glissant. D' immenses flaques d'eau le recouvre et nous devons souvent longer les côtés.
Bernadette |
Après une longue marche à travers champs, nous regagnons la terre ferme. Nous sommes sur le chemin des plateaux des Bruyères.
Après une petite pause et une petite surprise que nous avez réservé Jean Paul pour fêter son anniversaire, nous reprenons la route en direction de Tatinghem.
Jean Paul |
Une petite voyette nous ramène dans la commune de Longuenesse.
Un poney qui n'a pas peur de la pluie |
Nous sommes dans la Rue des Chartreux.
Cette rue doit son nom aux Chartreux qui étaient seigneurs de Tatinghem.
Nous voici de retour au parking de la Mairie.
Martine la meunière verte |
Nicole |
Zeki |
Dominique |
Christelle et Chantal |
les photos :
https://plus.google.com/u/0/photos/111315083992843279609/albums/5969453270991669457
c'était l'année dernière :
https://plus.google.com/u/0/
Articles dans l'indépendant du 21 septembre 2001 :
Les soyeux d'bourriques
Les habitants de Tatinghem sont appelés les Tatinghemois. Mais depuis plusieurs décennies les Tatinghemois sont surnommés "les soyeux d'bourriques"
L'histoire raconte qu'une famille de Tatinghem ne s'étant pas entendue sur le partage d'un héritage, les deux frères se sont querellés pour une même terre, une même armoire et un même ane.
On dit que pour les contenter tous les deux, ils finirent par diviser la terre en deux, par scier l'armoire et trancher le pauvre âne.
L'emblème de l'Amicale Laïque de Tatinghem rappelle aujourd'hui cet épisode.
Vrai curé, faux guérisseur
Dans les archives du Mémorial Artésien de 1832, une anecdote locale mérite qu'on y prête attention.
En effet, dans les années 1830, le prêtre de la paroisse, l'abbé Turlutte se prétendait doté d'un pouvoir divin, celui de guérir les maux les plus incurables.
Une femme qui avait mal à la main s'est laissée soigner par l'abbé Turlutte. Il lui saisit le bras et après l'avoir tiraillé pendant plus d'un quart d'heure dans d'atroces souffrances, l'assura quelle était guérie.
Les douleurs devinrent insupportables. Elle alla cette fois consulter un vrai chirurgien. Ce dernier découvrit que la gangrène avait gagné tout le bras, que les phalanges étaient prêtes à se détacher et la vie de la femme en danger.
L'abbé Turlutte a été condamné à payer 50 F d'amende et 300 F de dommages et intérêts.
Ces informations sont tirés de l'ouvrage de Daniel Fontaine "Tatinghem jadis"
Historique de Tatinghem : trouvé dans la bibliothèque numérique de Gallica
Tatinghem à travers les siècles (indépendant du 21 septembre 2001)