vendredi 10 janvier 2014

9/0/2014 Arques le sentier des Fontinettes





Circuit de 10 km mené par Véronique



Nous suivons le balisage bleu



Pour cette balade nous serons 18 marcheurs. 
quelques participants :
Martine

Christelle

Marie Josèphe

Claude

Annie
Gérard

 Le départ se fait devant l'ascenseur à bateaux des Fontinettes




Nous longeons le canal Neuffossé en prenant le chemin de halage.



Chantal et Martine

En chemin nous croisons une péniche.



Au bout du chemin, nous rejoignons le port de plaisance





 

Après avoir traversé le ponton d'embarcation, nous utilisons le chemin qui se trouve tout au bout et nous enjambons une grille.



Ce chemin nous conduit jusqu'à un passage à niveau





De l'autre côté de la voie ferrée, nous arrivons à l'étang Beauséjour.





Nous croiserons un pêcheur sur la digue qui sépare l'étang en deux.


Au bout du chemin, nous prenons tout de suite à gauche pour atteindre les étangs "Arc en Ciel" un petit parcours de 1,2 km. 




Près des huttes de chasse, de faux canards sont disposés pour attirer les vrais.

Faux canards



Hutte de chasse


Jean Claude


Colette

Gérard

Zéki

Jean Claude




Le cadre est magnifique et à l'unanimité nous décidons de faire une petite halte.
Véronique profite de l'occasion. Elle nous avait préparé une petite surprise comme la veille, c'était son anniversaire.



Jean Paul



Zéki, Colette et Marie Josèphe

Gérard, Jean Paul et Zéki

Véronique, Gérard, Jean Paul et Zéki

Brigitte, Annick, Chantal, Christelle de côté et Annie

Dominique et Marc
Le groupe
Aprés avoir fait le tour des étangs "Arc en Ciel" nous prenons la  direction de l'étang de Malhôve, site naturel protégé que nous découvrons après être passés sous la voûte.






Nous longeons le chemin qui longe l'étang de Malhôve et qui nous ramène en ville.



Après un petit parcours à travers les rues de Montpellier puis de Bordeaux, nous atteignons un chemin de terre en direction de la forêt de Rihoult-Clairmarais.




Nous suivons ensuite la route forestière royale


et empruntons le chemin sur la droite qui longe la forêt.




Quelques ruches dissimulées en lisière du bois



Nous prenons ensuite à droite pour rejoindre le passage à niveau







 puis la deuxième à droite et suivons le chemin de la Payelette. Nous sommes en rase campagne et nous avons du mal à avancer. Le vent de face ralentit notre progression.

Un peu plus loin, les premiers marcheurs attendent que le groupe se reforme pour continuer le chemin.


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Nous traversons l'avenue Pierre Mendès France et prenons à gauche, la rue Curie.






Un petit portillon, nous permet de traverser la voie ferrée. Quelques mètres et nous serons revenus au point de départ, à l'ascenseur à bateaux des Fontinettes.



Bon Anniversaire Véronique
 les montages :






Les autres photos :



Un château aux multiples facettes

En entrant dans la ville, impossible de ne pas voir le château juste à côté de l’église Saint Martin.
L’origine de cette grande et élégante bâtisse est aujourd’hui encore  assez floue. Il semble pourtant que sa construction primitive remonte à l’époque romaine aux environs des 6ème et 7ème siècles. Pillé par les vikings au 9ème siècle, puis par les anglo-flamands en 1340 et les français en 1597, détruit à maintes reprises, le château a toujours été reconstruit pour nous apparaitre tel qu’on peut le voir aujourd’hui.
Même s’il nous est difficile d’en dégager un style, on peut tout de même discerner deux aspects fondamentaux. Tout d’abord, il ne fait aucun doute que la fonction première du château était défensive. L’imposante tour principale (1164) les créneaux et les meurtrières en témoignent.
La fonction esthétique est marquée par ses tours octogonales, ses cordons en relief, ses rambardes décorées, ses grandes fenêtres.
Le château qui est propriété privée fait aujourd’hui partie du paysage arquois. Avec le bras de l’Aa, la Haute Meldyck, qui serpent au pied de ses murs, il apporte à ce quartier de la ville un charme indéniable qui rappelle l’époque médiavale.

Tiré de l’indépendant du 19 avril 2002







Une église depuis le 7ème siècle

Depuis l’an 646, une église se dresse à l’entrée de la ville. L’église Saint Martin a en effet été édifiée à cette époque, sur les conseils de l’Abbé Saint Bertin, par le comte Walbert (arrière-petit-fils de la première comtesse d’Arques (Arkes) Mathilde, elle-même descendante de Flandebert, chef des Morins.
Aujourd’hui l’église apparait dans son style néo-gothique avec ses 3 nefs parallèles, son mélange de pierres et de briques. L’intérêt principal de cet édifice est sans doute sa tour datant de 1776. Cette tour a une forme particulière avec un découpage en 3 niveaux et une réduction progressive de son périmètre. La flèche est ajourée de formes décoratives et de crochets en saillie. Elle culmine à près de 45 mètres.  La cloche qui y est abritée remonte à 1664 mais refondue en 1774. Les fonds baptismaux sont du 12ème siècle et portent encore des inscriptions lapidaires flamandes très rares. Le superbe buffet d’orgue date lui de 1856. Il comprend un orgue, une tribune et une balustrade de style néo-gothique. Dans le cimetière qui entoure l’église, on peut encore y voir la colonne érigée en 1830 rappelant les batailles de l’Arquois François-Joseph Bugat, capitaine-lieutenant de la garde napoléonienne. 

Tiré de l’indépendant du 19 avril 2002




Arques à travers l’histoire

L’origine de la ville d’Arques remonte certainement à la période gallo-romaine. A l’époque on pouvait lire son nom  sous la forme « Arkes » une étymologie proche du mot latin « Arces » qui signifie citadelle.
La conquête romaine a eu pour conséquence la pacification des habitants de la Morinie, région réputée pour ses marécages et ses forêts. Arkes que l’on découvre sur des cartes datant du 9ème siècle était alors traversée par une voie romaine menant de Thérouanne à la côte.
En 530, Arkes devient le fief de la comtesse Mathilde, arrière-petite-fille de Flandebert, chef des Morins et des Ménapiens.
En 646, son arrière-petit-fils Wakbert, comte d’Arkes, fait ériger à côté de son château et sur les conseils des abbés Omer et Bertin, une église dédiée à Saint Martin. Cette église se dresse encore à l’entrée de la commune et accueille toujours les fidèles.
L’histoire raconte que le comte Walbert blessé après un accident de cheval où il manque de perdre la vie, est guéri grâce à un breuvage préparé par Bertin. En reconnaissance Walbert donne à son sauveur et à ses moines le comté d’Arkes.
En 797, l’abbé Odland fait creuser le bras supérieur de l’Aa de Blendecques à Arques afin d’actionner un moulin installé devant le château occupé par les moines de l’Abbaye de St Bertin. Ces religieux font alors régner l’ordre sur les différents hameaux que regroupe la cité et les habitants sont contraints de leur fournir travaux et taxes en nature.
Les différents incursions des vikings n’épargnent pas la ville qui subit les pillages en 861, 881 et 891.


De la période flamande au traité de Nimègue

Viennent ensuite les comtes de Flandre, qui s’emparent après l’assassinat de l’Abbé Foulques, de St Bertin et de son territoire. C’est ainsi que Bauduin V, pour se protéger des français entre 1054 et 1092, fait construire un fossé de la Lys aux marais de St Omer en passant par la commune. Ce petit bief conçu pour défendre la ville, allait devenir le canal de Neuffossé bien des siècles plus tard.
Progressivement, les comtes de Flandre redonnent au religieux les territoires d’Arques qui n’est alors séparé de la Flandre que par son hameau appelé le Fort Rouge et la forêt de Rihoult Clairmarais.
En 1303 et 1304, Arques subit les différentes batailles entre flamands et français. Au cours de la guerre de 100 ans, en 1340 la ville est livrée au pillage des troupes anglo-flamandes commandé par Robert d’Artois. Les anglais reviennent mettre la ville à sac en 1346, 1369 et 1435.
Entre temps, en 1363, une autre querelle oppose la ville d’Arques à celle de Saint Omer. Ce conflit entre les deux communes concerne la fabrique des draps. Finalement, c’est Saint Omer qui est désignée pour la production officielle de ce type d’articles.
En 1477, Arques subira la colère de Louis XI qui, irrité de n’ avoir pu prendre Saint Omer met le feu à la ville qui subira le même sort en 1522 par les allemands et 1543 par les français.
Ce n’est qu’en 1678 avec le traité de Nimègue que l’ensemble de l’Artois et donc Arques  revient dans le giron de la France.


Tiré de l’indépendant du 19 avril 2002


Le développement économique

Comme nous l’avons vu plus haut, un fossé passe par la commune et relie la Lys au marais. En 1756, Vauban décide d’utiliser en partie ce même fossé pour réaliser, le canal de Neuffossé. Mais une déclivité brutale 13,13 au lieu-dit « les Fontinettes » empêche toute navigation. Pour remédier à cette chute, une série de 7 écluses en palier est construite.
La présence du canal favorise de plus en plus les échanges commerciaux et Arques en profite. Les deux bras de l’Aa sont utilisés pour la production d’énergie hydraulique, pour la fabrication de bière et de genièvre. Au milieu du XIXème siècle, Arques est touchée par la révolution insdustrielle. Deux distilleries, des carrières sont ouvertes. Deux filatures de lin et de jute, des fabriques de tuiles et de briques, une papeterie s’y installent.
C’est l’époque où la fabrication du verre apparait. La verrerie Barrez se consacre à la fabrication de bouteilles tandis que s’ouvre la verrerie-cristallerie Avot-Durand qui deviendra la verrerie-cristallerie d’Arques puis Arc international avec ses 11 000 employés.
En 1887, devant l’augmentation de la taille des péniches et l’importance du trafic fluvial, l’ascenseur à bateaux des Fontinettes fonctionnant sur le principe d’une balance hydraulique est réalisé. Il représente aujourd’hui un monument unique, témoin du génie industriel du 19ème siècle.

Tiré de l’indépendant du 19 avril 2002
 
Pour plus d'informations sur la commune d'Arques :