Circuit de 10 km mené par Véronique
Nous suivons le balisage bleu
Pour cette balade nous serons 18 marcheurs.
quelques participants :
Martine |
Christelle |
Marie Josèphe |
Claude |
Annie |
Gérard |
Le départ se fait devant l'ascenseur à bateaux des Fontinettes
Nous longeons le canal Neuffossé en prenant le chemin de halage.
Chantal et Martine |
En chemin nous croisons une péniche.
Au bout du chemin, nous rejoignons le port de plaisance
Après avoir traversé le ponton d'embarcation, nous utilisons le chemin qui se trouve tout au bout et nous enjambons une grille.
Ce chemin nous conduit jusqu'à un passage à niveau
De l'autre côté de la voie ferrée, nous arrivons à l'étang Beauséjour.
Nous croiserons un pêcheur sur la digue qui sépare l'étang en deux.
Au bout du chemin, nous prenons tout de suite à gauche pour atteindre les étangs "Arc en Ciel" un petit parcours de 1,2 km.
Près des huttes de chasse, de faux canards sont disposés pour attirer les vrais.
Faux canards |
Hutte de chasse |
Jean Claude |
Colette |
Gérard |
Zéki |
Jean Claude |
Le cadre est magnifique et à l'unanimité nous décidons de faire une petite halte.
Véronique profite de l'occasion. Elle nous avait préparé une petite surprise comme la veille, c'était son anniversaire.
Jean Paul |
Zéki, Colette et Marie Josèphe |
Gérard, Jean Paul et Zéki |
Véronique, Gérard, Jean Paul et Zéki |
Brigitte, Annick, Chantal, Christelle de côté et Annie |
Dominique et Marc |
Le groupe |
Nous longeons le chemin qui longe l'étang de Malhôve et qui nous ramène en ville.
Après un petit parcours à travers les rues de Montpellier puis de Bordeaux, nous atteignons un chemin de terre en direction de la forêt de Rihoult-Clairmarais.
Nous suivons ensuite la route forestière royale
et empruntons le chemin sur la droite qui longe la forêt.
Quelques ruches dissimulées en lisière du bois |
Nous prenons ensuite à droite pour rejoindre le passage à niveau
puis la deuxième à droite et suivons le chemin de la Payelette. Nous sommes en rase campagne et nous avons du mal à avancer. Le vent de face ralentit notre progression.
Un peu plus loin, les premiers marcheurs attendent que le groupe se reforme pour continuer le chemin.
.
Un petit portillon, nous permet de traverser la voie ferrée. Quelques mètres et nous serons revenus au point de départ, à l'ascenseur à bateaux des Fontinettes.
Bon Anniversaire Véronique |
les montages :
Les autres photos :
Un château aux
multiples facettes
En entrant dans la
ville, impossible de ne pas voir le château juste à côté de l’église Saint Martin.
L’origine de cette
grande et élégante bâtisse est aujourd’hui encore assez floue. Il semble pourtant que sa
construction primitive remonte à l’époque romaine aux environs des 6ème
et 7ème siècles. Pillé par les vikings au 9ème siècle,
puis par les anglo-flamands en 1340 et les français en 1597, détruit à maintes
reprises, le château a toujours été reconstruit pour nous apparaitre tel qu’on
peut le voir aujourd’hui.
Même s’il nous est
difficile d’en dégager un style, on peut tout de même discerner deux aspects
fondamentaux. Tout d’abord, il ne fait aucun doute que la fonction première du
château était défensive. L’imposante tour principale (1164) les créneaux et les
meurtrières en témoignent.
La fonction
esthétique est marquée par ses tours octogonales, ses cordons en relief, ses
rambardes décorées, ses grandes fenêtres.
Le château qui est
propriété privée fait aujourd’hui partie du paysage arquois. Avec le bras
de l’Aa, la Haute Meldyck, qui serpent au pied de ses murs, il apporte à ce
quartier de la ville un charme indéniable qui rappelle l’époque médiavale.
Tiré de l’indépendant
du 19 avril 2002
Une église depuis
le 7ème siècle
Depuis l’an 646, une
église se dresse à l’entrée de la ville. L’église Saint Martin a en effet été
édifiée à cette époque, sur les conseils de l’Abbé Saint Bertin, par le comte
Walbert (arrière-petit-fils de la première comtesse d’Arques (Arkes) Mathilde,
elle-même descendante de Flandebert, chef des Morins.
Aujourd’hui l’église
apparait dans son style néo-gothique avec ses 3 nefs parallèles, son mélange de
pierres et de briques. L’intérêt principal de cet édifice est sans doute sa
tour datant de 1776. Cette tour a une forme particulière avec un découpage en 3
niveaux et une réduction progressive de son périmètre. La flèche est ajourée de
formes décoratives et de crochets en saillie. Elle culmine à près de 45
mètres. La cloche qui y est abritée
remonte à 1664 mais refondue en 1774. Les fonds baptismaux sont du 12ème
siècle et portent encore des inscriptions lapidaires flamandes très rares. Le
superbe buffet d’orgue date lui de 1856. Il comprend un orgue, une tribune et
une balustrade de style néo-gothique. Dans le cimetière qui entoure l’église,
on peut encore y voir la colonne érigée en 1830 rappelant les batailles de
l’Arquois François-Joseph Bugat, capitaine-lieutenant de la garde
napoléonienne.
Tiré de l’indépendant
du 19 avril 2002
Arques à travers
l’histoire
L’origine de la ville
d’Arques remonte certainement à la période gallo-romaine. A l’époque on pouvait
lire son nom sous la forme
« Arkes » une étymologie proche du mot latin « Arces » qui
signifie citadelle.
La conquête romaine a
eu pour conséquence la pacification des habitants de la Morinie, région réputée
pour ses marécages et ses forêts. Arkes que l’on découvre sur des cartes datant
du 9ème siècle était alors traversée par une voie romaine menant de
Thérouanne à la côte.
En 530, Arkes devient
le fief de la comtesse Mathilde, arrière-petite-fille de Flandebert, chef des
Morins et des Ménapiens.
En 646, son
arrière-petit-fils Wakbert, comte d’Arkes, fait ériger à côté de son château et
sur les conseils des abbés Omer et Bertin, une église dédiée à Saint Martin.
Cette église se dresse encore à l’entrée de la commune et accueille toujours
les fidèles.
L’histoire raconte
que le comte Walbert blessé après un accident de cheval où il manque de perdre
la vie, est guéri grâce à un breuvage préparé par Bertin. En reconnaissance
Walbert donne à son sauveur et à ses moines le comté d’Arkes.
En 797, l’abbé Odland
fait creuser le bras supérieur de l’Aa de Blendecques à Arques afin d’actionner
un moulin installé devant le château occupé par les moines de l’Abbaye de St
Bertin. Ces religieux font alors régner l’ordre sur les différents hameaux que
regroupe la cité et les habitants sont contraints de leur fournir travaux et
taxes en nature.
Les différents
incursions des vikings n’épargnent pas la ville qui subit les pillages en 861,
881 et 891.
De la période
flamande au traité de Nimègue
Viennent ensuite les
comtes de Flandre, qui s’emparent après l’assassinat de l’Abbé Foulques, de St
Bertin et de son territoire. C’est ainsi que Bauduin V, pour se protéger des
français entre 1054 et 1092, fait construire un fossé de la Lys aux marais de
St Omer en passant par la commune. Ce petit bief conçu pour défendre la ville,
allait devenir le canal de Neuffossé bien des siècles plus tard.
Progressivement, les
comtes de Flandre redonnent au religieux les territoires d’Arques qui n’est
alors séparé de la Flandre que par son hameau appelé le Fort Rouge et la forêt
de Rihoult Clairmarais.
En 1303 et 1304,
Arques subit les différentes batailles entre flamands et français. Au cours de
la guerre de 100 ans, en 1340 la ville est livrée au pillage des troupes
anglo-flamandes commandé par Robert d’Artois. Les anglais reviennent mettre la
ville à sac en 1346, 1369 et 1435.
Entre temps, en 1363,
une autre querelle oppose la ville d’Arques à celle de Saint Omer. Ce conflit
entre les deux communes concerne la fabrique des draps. Finalement, c’est Saint
Omer qui est désignée pour la production officielle de ce type d’articles.
En 1477, Arques
subira la colère de Louis XI qui, irrité de n’ avoir pu prendre Saint Omer met
le feu à la ville qui subira le même sort en 1522 par les allemands et 1543 par
les français.
Ce n’est qu’en 1678
avec le traité de Nimègue que l’ensemble de l’Artois et donc Arques revient dans le giron de la France.
Tiré de l’indépendant
du 19 avril 2002
Le développement
économique
Comme nous l’avons vu
plus haut, un fossé passe par la commune et relie la Lys au marais. En 1756,
Vauban décide d’utiliser en partie ce même fossé pour réaliser, le canal de
Neuffossé. Mais une déclivité brutale 13,13 au lieu-dit « les
Fontinettes » empêche toute navigation. Pour remédier à cette chute, une
série de 7 écluses en palier est construite.
La présence du canal
favorise de plus en plus les échanges commerciaux et Arques en profite. Les
deux bras de l’Aa sont utilisés pour la production d’énergie hydraulique, pour
la fabrication de bière et de genièvre. Au milieu du XIXème siècle, Arques est
touchée par la révolution insdustrielle. Deux distilleries, des carrières sont
ouvertes. Deux filatures de lin et de jute, des fabriques de tuiles et de
briques, une papeterie s’y installent.
C’est l’époque où la
fabrication du verre apparait. La verrerie Barrez se consacre à la fabrication
de bouteilles tandis que s’ouvre la verrerie-cristallerie Avot-Durand qui deviendra
la verrerie-cristallerie d’Arques puis Arc international avec ses 11 000
employés.
En 1887, devant
l’augmentation de la taille des péniches et l’importance du trafic fluvial,
l’ascenseur à bateaux des Fontinettes fonctionnant sur le principe d’une
balance hydraulique est réalisé. Il représente aujourd’hui un monument unique,
témoin du génie industriel du 19ème siècle.
Tiré de l’indépendant
du 19 avril 2002
Pour plus d'informations sur la commune d'Arques :