vendredi 25 novembre 2016

Le 22/11/2016 Le Romelaere



La vidéo :


Le circuit : environ 5 km Nous prenons le sentier bleu intitulé le sentier du Cormoran et pour le retour, le sentier orange celui du Blongios.


Le Romelaëre (merci Véronique pour le dépliant)
Les marcheurs : (12)
Gérard
Denis
Véronique notre guide
Bernadette
Claude
Marie Josèphe
Jo
Annick
Anne Marie
Béatrice
Marc
Christiane (merci Claude)

Et voilà, c’est parti pour une petite balade dans les marais audomarois et sa réserve naturelle du Romelaëre….


Nous démarrons de la Grange Nature. Elle est située à proximité de la réserve et de la forêt Rihoult-Clairmarais.
Elle permet d'informer les touristes sur la faune et la flore du marais audomarois mais aussi sur d'autres espaces naturels du Pas de Calais. 
Elle permet également de réaliser de la prévention auprès des utilisateurs du milieu naturel et ainsi les prépare à la balade au sein de la réserve.
 
La maison du Romelaëre ou Grange Nature, centre d'accueil et d'informations

Anne Marie et Béatrice
Gérard le poète
 Derrière la Grange Nature, nous empruntons une passerelle en bois qui nous permet de traverser sans difficulté un fossé.



En continuant notre chemin, nous découvrons une plaque d'interprétation concernant les saules têtards.

chemin bordé de saules têtards

coupe du saule têtard en forme de grosse tête (le houppier).  technique appelée étêtage.
Avant d'arriver à la réserve du Romelaëre, il nous faut traverser plusieurs canaux et passerelles,


puis, suivre les panneaux. Le sentier qui longe la route nous permet de profiter pleinement de ce qui nous entoure sans danger.





Non, nous nous arrêterons pas nous asseoir même si ça nous tente. Nous venons tout juste de commencer le parcours.

Invitation au repos
Tiens voilà le soleil, on ne l'attendait plus mais quel bonheur qu'il soit présent et qu'il nous accompagne pour cette balade. 


Nous atteignons l'entrée de la réserve naturelle du Romelaëre .

Petit cours d’histoire (le Romelaëre vient d’un Guillaume éponyme, propriétaire du site et exploitant de tourbe au XVIIIe siècle !)



Très bel endroit pour s'aérer la tête.
Joyau naturel des marais audomarois, cette réserve offre d’innombrables surprises faunistiques et floristiques. 




Deux parcours de 4,5 km permettent de découvrir en autonomie cette réserve.
Dans un premier temps, nous suivons le parcours bleu intitulé le sentier du Cormoran.
La balade s'effectue sur des pontons en bois accessibles à tous (sentier accessible
aux jeunes enfants, personnes âgées, valides ou handicapés).






Sérénité matinale ...
Un chevron implanté de chaque côté du platelage sur toute la longueur du parcours permet de guider la personne aveugle qui est en contact permanent avec une lisse (barre horizontale suivant le platelage) surnommée « le fil d’Ariane » par le biais de sa canne.

Mosaïque d'étangs, de prairies et de bois, la réserve s'étend sur une centaine d'hectare.


Nous découvrons de belles vues sur les étendues d'eau.

Grande leçon de botanique : qui a déjà repéré la stratiote ? Cette plante aquatique, « rare, a le statut de protection régionale » Stratiote signifie soldat, allusion à ses feuilles en forme d'épée.

L’eau est rendu invisible par la nappe de lentilles d’eau.



D’étangs en étangs nous découvrons la réserve






De l' eau ...des herbes ... des oiseaux ... et des couleurs subtiles, un résumé des marais à 
l' ambiance propice à la rêverie du matin ...



Lumière dorée sur les marais

Le sentier serpente dans un cadre naturel des plus agréables
A quoi sert le chant des oiseaux ? La première fonction du chant est liée à la possession du territoire. Le mâle va chanter pour affirmer que les lieux sont déjà occupés. La seconde fonction est la séduction...



lieu d'observation et d'écoute
Plus loin dans les roseaux, des chants d'oiseaux nous interpellent. Est ce le blongios nain, le plus petit des hérons ou encore le butor étoilé, surnommé "boeuf des marais". S'ils se font entendre, ils se laissent en revanche difficilement observer, à moins d'être patient... ou très chanceux.


 Les roseaux sont à hauteur d'homme et la vue est complètement bouchée.

Nous passons au-dessus d'une roselière
roseau commun

Nous continuons jusqu’à l’observatoire.





Ce paysage lacustre est devenu le sanctuaire de nombreux oiseaux. 200 espèces ont été recensées dont certaines rares. Certains qui venaient du Romelaëre ont étaient retrouvés en Finlande.


qu'est ce donc cet oiseau au plumage orange ? (Bernadette) à vous de chercher

Dans la hutte surplombant la grande mare, nous les avons contemplé muni d'une paire de jumelle.

En toute saison, on aperçoit des cormorans perchés sur des arbres.  
 
sur l'eau, dans les arbres, sur la digue... les oiseaux sont partout

Arbres aux oiseaux ...
 Silence....


On ne prend pas toujours le temps d’observer ce qui nous entoure… Les observatoires sont là pour vous inviter à faire une pause et à en profiter !

jumelle mis à la disposition des gens


Marc
Josette
Véronique
A l'intérieur de l'observatoire se trouvent des plaques d'informations pour les non-voyants écrites en Braille

Plaque en relief
Plaque en relief
Balisage codé au dessus des poteaux pour les non-voyants
 Nous reprenons le chemin en sens inverse jusqu'à une bifurcation.




 Arrivés sur le pont-levis, nous prenons la pose. Un calme incomparable nous entoure

Merci Claude pour la photo
c'est à peine si on devine le chemin entre les roseaux

Sur notre droite, nous empruntons un petit sentier de terre où une balise nous indique le retour vers la Grange Nature. Sur le plan, le sentier est de couleur orange et s'intitule le sentier du Blongios.



Denis
Bernadette
Anne-Marie
Béatrice et Anne-Marie




Véronique
Le chemin se termine par un cul de sac et pour traverser la rivière nous devons utiliser la bac à chaine.




Le bac à chaine c'est l'attraction et c'est des parties de fou rire.


Nous suivons le chemin sur la gauche et nous longeons la rivière. Nous retrouvons un peu plus loin le chemin de l'aller et c'est le retour vers la Grange Nature.



Le Romelaëre:

Il y a bien longtemps, jusqu’au 4ème siècle avant J.C.  la mer était au porte du marais. En se retirant elle a laissé un vaste marécage dont fait partie le Romelaere, réputé autrefois dans la région pour être une zone de marais impraticable. Le secteur fut exploité pour ses dépôts de tourbe par Guillaume Romelaer dès le 18ème siècle jusqu’au 19ème siècle. L’extraction de la tourbe a marqué le paysage en laissant une mosaïque d’étangs et de rivières reliés entre eux par les chenaux d’accès.



L’intérêt des naturalistes, des chasseurs et des pêcheurs pour ce secteur de marais bas témoigne de la présence d’une flore (250 espèces de plantes) et d’une faune importante, représentée par 200 espèces d’oiseaux dont plus de 70 espèces nicheuses, 17 espèces de poissons, 19 de libellules, 11 de chauve-souris… Au début des années 70, la collectivité se rend acquéreur d’une partie des étangs pour réaliser un équipement touristique. Devant la qualité exceptionnelle du site, les élus reviennent sur leur position et assignent 2 objectifs majeurs au site :

-          Préserver un écosystème sensible et menacé

-          Accueillir le public à des fins récréatives et pédagogiques.


Le marais

À portée de tes mots
se donne à la lumière
quand les saules reversent au ciel
leur trop-plein de pluie.
Ici buissonnent des patois de lenteurs et d’eaux
où tu cherches la modulation de ta voix.
Tu fermes les yeux
le temps du poème
et le paysage persiste
dans l’herbier des paupières
comme si désormais
tu pouvais peindre le bleu du vent.


Gérard Cousin


(merci Véronique pour le dépliant)
(merci Véronique pour le dépliant)






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