lundi 22 septembre 2014

18/09/2014 St Hilaire Cottes châteaux et cressionnieres

Vidéo :


Le circuit : 
Il y a plusieurs versions pour cette randonnée. 
Jean Paul, notre guide, a choisi la première variante mais nous n'irons pas à Linghem. Nous couperons à travers champs en direction de Rely.





 Les participants au nombre de 13 :

Christelle
Marc
Zéki
Claude
Annie
Marie Josephe
Chantal
Claudine
Bernadette
Colette
Christiane
Bertrand et Jean Paul


Départ au parking de la salle des fêtes  pour 15 km de marche.

Salle des fêtes
Salle des fêtes
Jean Paul et Marc
Marie Josèphe et Claude
Bertrand
Jean Paul notre guide avec Annie

Nous passons la rue de Linghem et empruntons un sentier agricole sur la gauche qui nous amène dans la vallée de Norent.






Zéki et Marc

Zéki et Jean Paul


Annie






Après avoir bien serpenté dans la campagne, nous passons à côté d'un terrain d'aéromodélisme.

On dirait que ces petits objets volants sont indésirables dans ce chemin.

Carotte sauvage


Terrain d'aéromodélisme
églantier ou rosier sauvage
le cynorrhodon est familièrement appelé gratte-cul et fournit le poil à gratter.
 Les fruits ont un grand pouvoir curatif. Ils combattent l'avitaminose, la fatigue et stimulent les défenses de l'organisme. Ils sont efficaces dans le traitement des refroidissements et des infections grippales. Ils sont aussi diurétiques, stimulent la digestion et hématopoïèse.


Voici une recette de liqueur de cynorrhodons « gratte-cul » simple à réaliser.




Nous nous dirigeons en direction de Rely.




Sur le bord de la route quelques coquelicots d'un rouge écarlate avec ses pétales de soie se dressent fièrement. Le coquelicot évoque l'éclat éphémère de l'été.
 http://blog.interflora.fr/encyclopedie-des-fleurs/fiches-fleurs/coquelicot/




Le sumac de Virginie, ou vinaigrier, est doté d'un magnifique feuillage très découpé,
et s'orne de panicules en épis d'un rouge sombre et velouté.
A l'automne, les feuilles du sumac prennent des couleurs flamboyantes, puis tombent.
Claudine et Marc
Bertrand, Annie, Jean-Paul et Zéki

 un bruit dans le maïs ; est ce un chevreuil ?

pas du tout ! c'est Marie Josèphe
et Colette
Annie et Colette
Claude et Christiane
Marc
Les deux frangins : Bertrand et Jean-Paul
Nous sommes à mis parcours, alors c'est le moment de récupérer avec un petit goûter.
Comme tout le monde est réuni, il ne faut pas louper ça, photo oblige.
(merci Marc pour la photo)

A mon tour maintenant de faire joujou.
 Après ce petit ravitaillement, nous passons sous l'autoroute et prenons la direction de Rely.



La fin de l'été annonce l'arrivée des mures. Aussi, celles qui auront croisé notre chemin seront cueillies et  consommées sur place. 

 Quelques recettes (pour les gourmands) :
http://recettes.de/mure


Nous approchons du village de Rely. On aperçoit au loin, le clocher de l'église de St Martin.


Nous sommes dans la rue de Fontes à Rely
 Le village de Rely a donné son nom  à une famille dont les membres s'illustrent au cours des siècles. 
En 1100, Willaume était chevalier banneret d'Artois. Jean de Rely, évêque d'Angers était grand aumônier de Charles VII, en 1488. Son petit neveu était dans l'ordre équestre sous Charles Quint.


Sur notre passage, quelques animaux viennent à notre rencontre.





Nous prenons ensuite, la grande Rue du village.


Nous passons devant l'église St Martin à Rely. C'est une église de style gothique flamboyant, construite en pierres blanche et en brique rouge datant du 16ème siècle.







  
Au bout de la rue de l'église, nous regagnons la campagne.

 Nous sommes sur l'ancien aérodrome de Rely.Celui-ci devint militaire en 1937 et les terrains ont abrité des troupes françaises. Il fut occupé par les allemands en 1940 et aménagé pour recevoir les avions Curtis H75. 
Le général WEYGAND, chef d'état major du général FOCH attérit  le 21/05/1945 en provenance de Londres pour la préparation du débarquement et trouva une base vide. Il partit à pied et se restaura à la brasserie du Vert Dragon avant de pouvoir enfin établir un contact. 

http://saint.hilaire.cottes.free.fr/le_terrain_d_aviation_militaire_par_e._pecqueur_2577.htm 

Cet aérodrome s'étendait sur les commune de Rely, Ligny-les-Aire, Saint-Hilaire-Cottes et Auchy-les-Mines.

Légende et paradoxes:

 Une légende circule autour de la construction de cet aérodrome : « La légende dit que c'est à cause d'un espion français que les alvéoles (ou hangars pour avions) étaient trop petites pour accueillir les avions des alliés. En réalité, les hangars ont été construits sur la base d'un modèle d'avion. Or à l'époque de l'Entente, le modèle avait changé et avait grandi... » Autre paradoxe de l'histoire : l'aérodrome a souvent été visé, mais jamais touché... Utilisé par les Français jusqu'à la fin 1940, l'aérodrome a été essentiellement exploité par les Allemands jusqu'en 1943 (après les Anglais se révélaient trop forts pour laisser une base allemande aussi près des côtés).
Or ce qui a fait le plus de dégâts chez les avions allemands, c'est... la taupe ! « Durant la nuit, les taupes faisaient beaucoup de trous sur les pistes, trous qui avaient le temps de geler jusqu'au matin, trous aussi durs que du béton. Lancés à plus de 200 km/h, les avions allemands n'y résistaient pas ! Il y a même eux deux morts à cause des taupes françaises... » L'armée occupante réquisitionnait de nombreux habitants des alentours pour faire fonctionner l'aérodrome. Mais on compte peu d'actes de sabotages. Hugues Chevalier indique que nombre de « résistants français ont été plus actifs en 1943, à une date où les Allemands avaient déserté les lieux ».
Après la défaite de l'Allemagne nazie, l'aérodrome de Rely tombe dans l'abandon. Il se réveille à quelques occasions pour l'atterrissage d'avions touristiques que relaie la presse de l'époque. L'aérodrome est désaffecté définitivement en 1962. Aujourd'hui, il n'en reste plus que quelques ruines et les champs agricoles ont repris leur droit.

(écho de la Lys 3/05/2012 article de Virginie COURTEAUX) 

http://www.lechodelalys.fr/Actualite/le_pays_de_la_lys/Isbergues_et_Artois_Flandres/2012/05/03/article_l_aerodrome_avant_et_apres_le_8_mai_1945.shtml


Alvéole ou Hangar laissé à l'abandon et envahie par la végétation


Voici à quoi ressemblait une alvéole ou Hangar.


A la sortie du village, nous apercevons sur la crête qui surplombe le village, une éolienne. Sa hauteur de 133 mètres la rend visible de loin. En passant à côté, nous nous sentons tout petit.



Vestiges de la seconde guerre mondiale.



Nous rejoignons la départementale 94 mais nous la quittons très vite. Sur la gauche, nous découvrons le sentier de la Méroise. C'est pour moi, l'un des plus beaux parcours.




Le chemin est bordé en lisière par des haies bien entretenues. 





Les paysages dans cette partie sont très variés. 
Nous passons dans une forêt. Des feuilles jonchent le sol et forment un tapis crissant sous les pieds et laissent échapper diverses essences. Ça sent bon la terre humide, les feuilles mortes, l'odeur du sous bois et des champignons. Cette odeur vous enivre, c'est la plus belle des drogues.






Nous passons au dessus de l'autoroute des anglais.



Marc, Marie Josèphe, Chantal et Christelle
Bernadette, Zéki, Jean-Paul
Chantal, Christelle et Claudine
Bertrand
Marie Josèphe
Arrivé à St Hilaire Cottes nous descendons dans le centre du village par la rue du Château face à l'oratoire de la Vierge d'Août.
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Oratoire de la Vierge d'Août encadré de tilleuls, datant de la fin du XIX ème et XXème siècle.

Le mur est en pierres blanches au fronton triangulaire. Au centre une grande niche abrite une statue de la Vierge à l'enfant.




Nous empruntons le chemin herbeux entouré de haies.

 
Nous découvrons une « voyette » herbeuse cernait de haies délimitant des pâturages.



Le sentier dit du "bois de Jérôme" est bordé d'aubépines, de sureaux noirs, d'églantiers, de noisetiers et d'arbres fruitiers très variés (cerisiers, noyers, pommiers etc...)

Il longe le terrain de foot et nous amène dans la basse Boulogne.



Nous continuons tout droit jusqu'au parking de la salle des fêtes et de l'école primaire. C'est la fin de notre parcours.
École de St Hilaire-Cottes



Le village de St-Hilaire-Cottes dispose de nombreuses sources. Le hameau de Cottes existait déjà en 654, son nom vient de sa situation sur la colline. L’actuel château de Cottes fut sans doute construit au début du XVIIIe siècle. L’actuel propriétaire le fit restaurer.



Ce village aux deux églises s’est constitué au XVIe siècle par la réunion de deux seigneuries contiguës dépendant de la châtellenie de Lillers. On parlait déjà du hameau de Cottes en l’an 654, qui s’était installé le long d’une très ancienne voie gauloise, l’actuel « chemin de Thérouanne ».
En 1700, le roi de France, Louis XIV, érigea cette terre en marquisat, au profit d’Adrien Frédéric de Melun. Le dernier seigneur de Saint-Hilaire-Cottes, le duc de Guînes, émigra lors de la Révolution française, et tous ses biens furent alors vendus au titre des biens nationaux. Son château, pillé, dépecé, a disparu au début du XIXe siècle.



L’église Saint-Hilaire

Elle date de 1736. Elle fut bâtie près d’une cressonnière, creusée en 1598. Le bâtiment est aujourd’hui sans clocher, celui-ci fut détruit par un incendie survenu en 1967. Son choeur date du XVIe siècle. Le musée du Louvre possède des objets trouvés à St-Hilaire-Cottes. Des vestiges préhistoriques et antiques seraient remarquables sur l’ensemble du territoire du hameau. Son cimetière est antérieur à l’an 700.




L’église de Cottes
Son chœur de style gothique flaboyant était la chappelle castrale des seigneurs du lieu. Le retable du maître-autel est orné d’un grand tableau qui s’inspire de la « Descente de croix » de Rubens. Sur le flanc sud existe toujours le mausolée de la famille du dernier marquis de Cottes.



Merci à Bertrand SUEL pour les photos des deux églises qui a eu la gentillesse de m'envoyer et que je rajoute au blog.