mardi 25 novembre 2014

20/11/2014 St Jans Cappel "le mont des Flandres"


Vidéo :


Circuit de 10 km
 
Le trajet a été planifié par Véronique sur le site tourisme-nord
Voici le résultat
La carte du réseau sur le web, permet d'établir son parcours en toute liberté, en indiquant le nombre de kilomètres, le sens de la circulation et le point de départ.
Le trajet est réalisé en indiquant des numéros.
Il n'y a plus qu'à suivre l'itinéraire que l'on peut imprimer sur des petits cartons, pour que  chacun puisse suivre la progression.

Des bornes de découverte jalonnent le parcours.


Ce circuit nous fait visiter la plaine flamande agricole et le bois départemental du Mont Noir.

Il emprunte des chemins agricoles, des chemins forestiers et des petites routes rurales.

 
Quelques participants : au nombre de 13

Christelle
Brigitte
Véronique notre guide, remet à chacun un badge avec le trajet numéroté
Dominique
Claudine
Jean Paul
Annick
Virginie et Chantal
Edwige

Colette

Bernadette

 C'est sous une brume tenace que nous allons nous mettre en chemin pour une balade de 10 km, prévue par Véronique.



 Nous sommes au Mont Noir (côté français) à 131 mètres d'altitude. 

Nous pénétrons dans le site départemental Marguerite Yourcenar.



C'est un parc naturel et résidence d'artistes. 
Sa superficie est de 20 ha.
Une quarantaine de sources resurgissent au cœur du bois où s’agitent grenouilles et salamandres pour créer des mares et becques.

La dame au fleurs bleues : Marguerite de Cleenewerck de Crayencour dite Yourcenar a passé les 10 premières années de son enfance de 1903 à 1912 dans une belle maison anglo-flamande construite par son arrière-grand-père Amable Dufresne en 1824.


Si l’envie vous prend d’en connaitre davantage sur l’auteur des Mémoires d’Hadrien, le musée de St Jans Cappel lui rend hommage à travers l’exposition des textes, tableaux, photographies qui ont marqué sa vie.

 
le chemin forestier est déjà bien recouvert de feuilles mortes

ça sent bon l'automne (saison très riche en couleurs)


 Nous sortons du bois et prenons la direction de la borne 95
 







blockhaus caché par la végétation


Malheureusement, de là haut, vu les conditions météo, nous ne pouvons admirer le paysage, dommage !!!
Nous marchons en plaine, en suivant des chemins de tracteurs aussi appelés "train d'car"
 


 Nous arrivons à la borne 10 et prenons maintenant la direction de la borne 12.







Ce cheval s'est approché de la clôture pour nous regarder passer.

Le passage, sous l'arche végétale, nous conduit dans le centre du Mont Noir

Nous sommes au Mont Noir du côté français
Cette colline tire son nom par la présence de pins noirs qui couvre le relief. 
Le mont est à la frontière entre la Belgique et la France et dépend de la commune St Jans Cappel

la ville de St Jans Cappel
L’origine du village remonte vraisemblablement à l’évangélisation de la Morinie, c’est à dire de la Flandre Flamande et du boulonnais par Saint Fuscien et Saint Victorin au IIIe siècle. 
 Il semble toutefois difficile de dire lequel des missionnaires a contribué à la christianisation de Saint Jans Cappel. C’est en tout cas ce qui provoqua un premier regroupement de population autour de la chapelle primitive.  
L'église, dédiée à Saint Jean-Baptiste, bâtie en 1557, a été brûlée par les Gueux. Elle a été reconstruite depuis ; le bâtiment actuel a trois nefs.
 La Légende de la Tour de l’église :
Elle serait née d’un serment prononcé, en pleine mer et en pleine tempête par deux frères marchands cappelois qui n’avaient pas le pied marin. Effrayés par les éléments déchaînés les deux riches négociants avaient promis d’édifier une église à l’emplacement de l’ancienne chapelle Saint Jean, s’il leur arrivait de remettre pied sur la terre ferme et accueillante de leur Flandre natale. La Providence les entendit. Ils tinrent parole.
La tour de Saint Jean Baptiste en témoigne encore de nos jours. Ce qui accrédite cette histoire est la présence d’un lapin, ou plutôt d’une effigie de lapin que l’on trouve dans la tour. Or lapin se dit en flamand Keun. Les deux frères s’appelaient Dekeunynck. (sentierdunord.free.fr)


La frontière perchée





  
Nous nous dirigeons vers la borne 14.




Le long de cette clôture, un peu plus bas, se trouve notre sentier.


le chemin que nous empruntons devient boueux et la terre colle aux chaussures.
Chacun essaye de marcher en évitant au mieux les flaques et les bains de boue.


Sur notre chemin, nous passons à côté d'un vignoble. 


 Un peu plus loin, nous franchissons un petit pont de bois. Combien de marcheurs l'ont emprunté!
le petit pont de bois
qui ne tenait plus guère
que par un grand mystère
et deux piquets tout droits... (chanson d'Yves Duteil)
L'état du chemin laisse à désirer. Heureusement, quelques planches recouvrent le chemin.


Sur les hauteurs, on aperçoit le petit pont de bois que nous avons traversé tout à l'heure
Comme un enfant, l'ânon a besoin d'affection et de tendresse. Christelle a compris le message. 
 Nous continuons notre chemin vers la borne 21.


Arrivés à la borne 21 nous continuons vers la borne 64.


Nous poursuivons notre chemin vers la borne 22



Après la traversée d'un petit pont, nous découvrons un sentier entretenu et recouvert de planches qui nous mène vers les hauteurs.


Dommage, la brume ne s'étant toujours pas levée, nous  ne pouvons pas découvrir le point de vue et profiter du beau paysage, sur les plaines flamandes.



Nous dépassons la borne 22 et nous nous dirigeons vers le numéro 23


La mise en place des marches et des caillebotis devraient nous permettre de passer, à pieds secs, les différentes becques et les ruisseaux, mais il n'en est rien. En effet, cette réserve suinte de tous les côtés par de nombreuses sources.




Le parcours continue vers la borne 24 et 25.

Le groupe découvre un sentier magnifique au milieu des bois tapissé de feuilles mortes et protégé par les arbres.


Grâce à l'abondance des feuilles sur le sol, le sentier est praticable et plutôt moelleux.
Après avoir passé la borne 25 nous découvrons un décor mystérieux. Nous sommes dans la colline de jeux De Kosmos. 


De Kosmos a connu une  histoire  mouvementée. Le premier bâtiment date de 1934, année de construction de l'hôtel-restaurant-bar de style moderne. En raison du succès qu'il rencontrait, sa surface a été étendue dans les années 60 afin de pouvoir y organiser des fêtes plus importantes. Outre, ces travaux d'agrandissement, d'autres bâtiments et pavillons ont eux aussi été construits pour accueillir des groupes de jeunes. 


Toutefois, le site doit principalement sa renommée à sa piscine en plein air équipée de plusieurs bassins, de toboggans, de fontaines, d'un plongeoir, d'une cafétéria et d'une pelouse.
Le complexe est ensuite tombé en ruine, notamment lorsque les autorités refusèrent en 2002 de délivrer un permis pour la piscine en raison d'un problème d’accessibilité pour les services de secours. En 2009, le complexe a été racheté par l'Agence pour la Nature et les Forêts (ANB) de l'autorité flamande. Au vu de leur état de délabrement, les batiments ont été restaurés dans le courant de l'année 2011.
En 2013 et 2014, le site a été réaménagé en parc paysager récréatif. La fosse apparue à la suite de la démolition de la piscine a été transformé en un amphithéâtre au pied duquel se trouve un espace rond pouvant accueillir plusieurs types d'activités. 
Amphithéâtre
 Les enfants peuvent aussi s'amuser sur les jeux, au sommet de la colline spécialement aménagée. Ils peuvent descendre via les tunnels et les toboggans.

Toboggan
 Le bâtiment délabré a été rénové en abri ouvert et librement accessible.

Abri ouvert
Outre un abri, une fosse de jeux a été également creusée ; plusieurs jeux ont été installés sur le terrain et dans le bois.







Nous enchainons notre balade en passant près de la borne 33et 35.


Les fruits du houx,  ne poussent que sur les arbres femelles. Chacune des baies contient de deux à quatre graines. Elles apparaissent à l’automne et persistent tout au long de l’hiver. Toxiques pour l’Homme, ces baies offrent un apport nutritif important aux oiseaux qui passent l’hiver dans nos régions, comme les merles ou les grives. 

Houx commun
Baies de houx
C'est à la borne 35 et à mi-chemin que nous faisons une pause. 
Nous sommes dans le bois d'Hellegat. Il se situe au sommet du Mont Rouge. Son nom fait allusion au profond ravin au bas du flanc de la colline.



Tout au long du sentier, des bancs sont à la disposition des randonneurs.


Le gouter achevé, nous continuons notre trajet en direction de la borne 38 et 39.
A mesure que l'on descend, l'on trouve de plus en plus de broussailles.



A la sortie du bois d'Hellegat, nous longeons un cours moment la nationale 372 en direction de Westouter (Heuvelland) et laissons de côté le magasin de fleurs De Bergbloem.



Drôle d'animal. je vous laisse le soin d'imaginer ce que ça peut être
Nous traversons la nationale et laissons sur notre droite la chapelle Sainte Godelieve de Ghistelles.
Son histoire, même si elle est triste, a toute raison d'être vraie.
Elle naquit à Saint-Omer en Artois. Elle avait dix-huit ans lorsqu'elle épousa Bertholf, le seigneur de Ghistelles. Elle était bonne, jolie et douce, ce qui n'empêcha pas sa belle-mère de la haïr bientôt et son mari de décider de la faire disparaître. Ils la firent enfermer dans un cachot quelque temps après le mariage, mais elle réussit à s'enfuir et à revenir au château paternel. Son père, par souci de conscience, porta cette séparation devant l'évêque de Tournai qui exigea que les époux reprennent la vie commune. Godelieve lui obéit et revint chez Bertholf qui la fit jeter dans un étang par deux valets, quelques jours après son retour. Le comte de Flandre se soucia peu de cet assassinat, il avait d'autres soucis avec ses seigneurs pour ne pas y ajouter celui-là. 
 Née  vers 1049, de Hemrid, seigneur de Wierre-Effroy, et de Ogine (Boulonnais)
Mariée avec Bertolf, il ne semble pas que ce fut un mariage heureux... Elle décède dans la nuit du 6 au 7 juillet 1070. Les femmes maltraitées peuvent trouver en elle un bel exemple à imiter, et sujet de consolation, puisque Godeleine, après sa mort, transforma les mœurs de son mari...
Elle est fêtée le 6 juillet, à Wierre-Efffroy et aussi en Belgique.
 À Ghistelles en Flandre, vers 1070, sainte Godelieve, martyre. Donnée en mariage au seigneur du lieu, elle eut beaucoup à souffrir de son mari et de sa belle-mère, et fut enfin étranglée par deux valets.
Chapelle de Ste Godelieve de Ghistelles
 Nous poursuivons notre balade en passant sous le télésiège Cordoba qui franchit allègrement les 1800 mètres qui séparent le Vidaigneberg du Baneberg, entre le Mont Rouge et le Mont Noir. il a été inauguré et installé par des autrichiens en 1957.
 

Nous suivons le chemin des vignes, à la borne 39. 
De chaque côté du sentier, se trouvent des plantations de ceps de Chardonnay et de pinot noir. Ils donnent la cuvée de "l'Entre-Deux-Monts".




Un chemin en pente douce, bien aménagé, descend vers une prairie.







 Contre une barrière, nous découvrons la borne 61 et continuons notre chemin vers la borne 62 et 63.



Colette

Claudine
Christelle
Jean Paul
Brigitte et Edwige
Chantal et Virginie
Retour sur les hauteurs du Mont Noir.



Nous traversons la Route du Mont Noir et remontons la Rue des Anglais à la borne 93



 Un peu plus loin, nous découvrirons le cimetière militaire où 149 soldats britanniques et 89 soldats français, morts au combat, reposent en paix au milieu des terres qui n’ont plus de la bataille, qu’un très lointain souvenir.



Nous traversons cette "porte" en direction de la borne 94

Une porte temporelle ou vortex.



Véronique attend les derniers marcheurs



Nous avons eu droit à de nombreuses glissades sur cette descente raide et boueuse.




Claudine

Véronique et Colette
 Hauteur limitée à 1,50 mètres
Jean Paul

Nous sortons du bois et passons devant les bornes 4 et 3



 Nous découvrons un peu plus loin, une houblonnière, typique de la région.

Gros plan sur les perches d'une houblonnière nous montrant les fils sur lesquels montent les lianes de houblon


 A la borne 2 nous continuons vers les étangs des 3 fontaines. 


Avant d'y arriver, nous contournons un champs de moutarde.


Nous apercevons au loin, quelques courageux pêcheurs qui taquinent la truite.


Caché par la végétation, on devine un autre étang de pêche.




Nous passons très vite la borne 12 et après une belle grimpette nous entrons dans le bois de Marguerite Yourcenar et passons à proximité d'une ferme flamande reconstituée.






Nous continuons à monter, lentement mais surement, toujours dans le bois départemental.



Nous sommes revenus à notre point de départ.  la maison forestière à l'entrée du parc est visible.


suite des photos

quelques pages du guide touristique du réseau pédestre des Monts de Flandre.
 (merci à Véronique pour son envoi )