dimanche 16 novembre 2014

le 13/11/2014 Heuringhem "L'Epinette"

Vidéo :


Le circuit : 10 km


Quelques participants : (au total 18 marcheurs)

Brigitte
Luc
Colette
Claudine
Denis notre guide
Christelle
Anne-Marie et Jean-Claude
Bernadette
Dominique
Chantal
Virginie
Edwige
Marie Josèphe
Jean Paul
Annick
Le début de la balade se fait au parking de Blendecques. (Rue Georges Sand)
Nous accédons directement aux étangs de Blendecques et d'Heuringhem, provenant pour certains, de bombardements, pour d'autres de l'exploitation et de l'extraction de silex.
Nous sommes dans la réserve naturelle du plateau des Landes (C'est une vaste étendue de terre inculte couverte de bruyères, d'ajoncs, de genêts) qui représente plus de 1000 hectares, recèle plus de 400 espèces végétales (soit plus d'un tiers de la flore régionale) et une dizaine d'espèces d'amphibiens reptiles.


le site regroupe plusieurs anciennes réserves naturelles volontaires et comprend des landes herbeuses, des landes à bruyères et des landes boisées.

le site regroupe plusieurs anciennes réserves naturelles volontaires et comprend des landes herbeuses, des landes à bruyères et des landes boisées.
le site regroupe plusieurs anciennes réserves naturelles volontaires et comprend des landes herbeuses, des landes à bruyères et des landes boisées.Le site offre plusieurs particularités. On note tout d'abord, l'originalité géologique du sol qui engendre des milieux tout à fait singuliers et rarissime pour la région. 

 Des tables en bois  sont à la disposition des promeneurs pour un repas en toute tranquillité.


Ce petit coin a l'air sympathique pour pique-niquer.
 Nous contournons les marécages en suivant un petit chemin de terre.

 
Sur cette butte argilo-sableuse, on trouve des plantes exceptionnelles et une faune aquatique largement représentée et préservée des pesticides. 
On y recense plusieurs espèces d'oiseaux attirés par les mares et les étangs.
Ainsi  la linotte mélodieuse côtoie  le faucon crécerelle ou la  la bondrée apivore.. entre autres.
On suppose que les oiseaux insectivores viendraient de la forêt de Clairmarais. Les landes constituent un lieu d'hivernage idéal pour bon nombre d'espèces. (l'indépendant 18 janvier 2002)


Une partie de l'ancienne lande a été urbanisée et transformée en zone d'activité dans les années 1980 - 1990. On y trouve des étangs de pêche, une salle de sport, un terrain de football et un terrain du tir à l'arc à la perche verticale qui a été aménagés près de l'ancien CD 77.

La perche mesure 27 mètres
Nous empruntons la rue Sous le Bois,






puis, nous nous dirigeons vers la rue des Quenelets.



Taurillon dans le pré.


Denis consulte son GPS en attendant que le groupe se reforme.
Denis
Virginie
Bernadette et Anne Marie
Chantal
Jean Paul
Marie Josèphe et Colette
Chantal et Christelle
 Après quelques centaines de mètres sur le macadam, nous arrivons à la rue de l'Ecouart, que nous abandonnons très vite. Un petit chemin partagé par les zones de cultures et de bosquets assez humides nous conduit à proximité du ruisseau de la Melde où les roseaux poussent en abondance.
Affluent de la Lys, la Melde nait à Heuringhem et traverse les communes d'Ecques, Quiestède, Racquinghem, Roquetoire, Wittes et Blaringhem et se jette dans le bassin des Quatre-faces à Aire sur la Lys depuis que son cours d'eau a été coupé par la construction du canal Neuffossé.




Le chemin est boueux et nous coupons à travers champs.



Jean Claude nous montre la direction à prendre.


A mi parcours, nous faisons une pause. Aujourd'hui, c'est l'anniversaire d'Anne Marie et à cette occasion, elle a prévu une petite surprise.



Anne-Marie, nous te souhaitons tout plein de bonnes choses. Bisous.
Après cet arrêt, nous reprenons la route en direction du Bibrou.


Au bout de l'impasse, nous prenons un chemin de terre qui s'enfonce à travers bois. 


Impossible de se perdre, le chemin est délimité par une clôture.

La montée est progressive
L'abondance des feuilles, l'humidité et la fraîcheur, rendent le sentier glissant et la progression difficile.

Les landes offrent également un spectacle haut en couleurs. Les fourrés d'ajonc d'Europe s'habillent de jaune vif.





Après avoir gravi ce petit raidillon, nous découvrons les premières prairies herbeuses. Cette zone est entretenue par le pâturage des poneys qui évitent l’embroussaillement.


Au pied d'un charme, Jean Claude découvre quatre magnifiques cèpes. 
Au mois de novembre, c'est très rare mais la douceur des températures de ces derniers jours à favoriser la pousse.
La cueillette des cèpes reste une activité prisée : on le sait, rien ne vaut une poêlée de cèpes fraîchement ramassés avec plaisir, le temps d’une promenade...




Nous longeons le bois de Longatte. 

Autrefois, dans le bois de Longatte à Heurighem, se dressait un château féodal, bâti sur une motte et entouré de fossés. On ne sait pas grand chose, ni l'époque de sa construction, ni quand il fut détruit. Il en subsiste quelques traces dans le bois. Les anciens disent que deux frères avant de partir à la guerre y auraient caché un trésor. Personne ne l'a jamais trouvé.

Dans les papiers militaires on apprend que le bois de Longatte hébergeait une base de lancement de missiles V2, pendant la seconde guerre mondiale.


 Nous reprenons la rue Sous le Bois et terminons notre boucle par les étangs d'Heuringhem.




Ces mares sont entourées de nombreux bouleaux dont l'écorce tigrée brille sous les rayons du soleil.






Heuringhem vient de deux mots germaniques  «  hendrick et hem », qui signifient la demeure du seigneur Henri. La commune apparaît vers 800. La tradition rapporte que Saint-Riquier prêcha à Heuringhem, et en convertit les habitants au VIIe siècle. 

Un écriteau sur l'église de St Riquier indique qu'elle date du XVIIème siècle. Le mystère persiste quant à sa date exacte depuis que le troisième chiffre s'est effacé partiellement. Ne reste aujourd'hui qu'une base arrondie, qui fait dire que la date serait 1600 ou 1660. (l'indépendant 18/01/2002)
Cette église conserve de curieux caveaux souterrains et une magnifique statue de procession du XIème siècle restaurée au XIIIème sièclen, en bois d'orme, représentant St Riquier le patron de la paroisse.  
Elle a la particularité de n'avoir aucune fenêtre identique (ou presque)
La première église se trouvait près de la rue du Quenelets. 
Comme le village d'Heuringhem existait déjà en 827, la bâtisse fut, semble-t-il dévasté et incendié le 20 février 1597 par les armées françaises qui venaient assiéger St Omer. On réutilisa ses pierres pour construire la nouvelle. (Echo de la Lys du 11/04/2013)

 Eglise St Riquier

 Eglise St Riquier 

Le mot Heuringhem a évolué au Moyen Âge : Huringhem en 1171 (terrier de Thérouanne), Huringehem en 1178 puis Hueringhem en 1254 (cartulaire de Thérouanne), Horinghem en 1259 (charte de Saint-Bertin), Oringhem en 1287 (titres et comptes d'Artois), Heuringuehan en 1323-24 (Giry, registre municipal), Heuringhem 1326 (charte de Saint-Bertin), Hoeringuehem en 1329 puis Eringhem et Horinghehem en 1345 (charte d'Artois), Heringuehen XIVe (archives nationales), Huringuehem en 1430 (ibid.), Heringhem en 1474 (bulletin Morinie), Huringhen en 1495 (cartulaire des chartreux du Val Sainte-Adegonde). (l'Echo de la Lys 26/09/2013).

 La seigneurie d'Heuringhem
Ces landes étaient la propriété de la paroisse d'Heuringhem. « Ils constituaient un moyen de ressources important pour les paysans les plus démunis en servant de pacage aux bestiaux. » Les dornes (ajoncs et genêts) étaient utilisées pour le chauffage des habitants et pour la litière des animaux.  
Il y avait aussi une seigneurie à Heuringhem : elle serait passée par achat des Fléchin, aux Rebecques, puis par mariage aux Houchain-Longastre et enfin aux Roquelaure. « Ce sont les seigneurs de la famille Houchain de Longastre qui ont le plus marqué l'histoire du village. »

Carte de Cassini :

Comté d'Artois :


Comté d'Artois 1652 1737

Henri VASSEUR le seul artisan tailleur, sculpteur et souffleur de verre de France à Heuringhem


Montage :