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samedi 4 avril 2015
le 2/04/2015 Watten le circuit de la Miche 2014
Vidéo :
Le circuit : 12 km
10 marcheurs :
Christelle
Jean-Claude
Anne-Marie
Nicole
Zéki
Chantal
Annie
Denis
Véronique
Christiane
Le parcours débute à la salle des sports de Colette BESSON à Watten, derrière le collège Jacques Prévert.
Salle des sports Colette BESSON
Nous traversons le bois Royal par un chemin de randonnée facilement accessible, le GR 128.
Le bois Royal est un important promontoire boisé dominant le marais Audomarois. Il est situé à la limite de la Flandre Intérieure et de la
Flandre Maritime et domine la vallée de l'Aa et la plaine maritime
d'une hauteur de 70 mètres. Il épouse les vallonnements des collines basses au sol sablo-argileux et présente des habitants originaux et complémentaires :
chênaie-pédonculée à Primevère acaule, présence de la Laîche vert-jaune,
petite Cyperacée des sols pauvres acides. Celui-ci est traversé depuis quelques années, par un des plus longs viaducs d'Europe : le viaduc du TGV nord, en fait l'Eurostar, qui rejoint Paris à Londres. Le passage du TGV dans la partie nord du bois Royal de Watten a
entraîné la destruction d'habitats de qualité (mares, prairies
mésotrophiles et végétations forestières...)
Passage du TER sur le Canal de la Haute Colme
Historique :
Le Bois Royal est le lointain survivant des forêts recouvrant le
territoire des Ménapiens et des Morins à l’Antiquité. Les bois leur
servaient de défense naturelle, notamment face aux légions de Jules
César. Après la conquête romaine, le passage à gué entre Watten et
Eperlecques a été construit sur des pieux de chêne provenant des bois
voisins, et retrouvés au XIXe siècle lors de travaux. Au Moyen-âge le
bois appelé alors « forêt de Beaulo » fournissait le bois de
construction (pour l’église dédiée alors à Saint-Riquier dès le VIIIe
siècle, et pour la Villa Guadannia entourée de palissades en bois au IXe
siècle). Un important marché au bois se tenait au Quiwal, au nord de
l’actuelle forêt d’Eperlecques. En 1124 Charles Canut donna à l’abbaye
le bois entre Millam et Watten. A la Renaissance le bois servait à la construction des palissades et
au recouvrement des chemins couverts de la fortification (XVIIe siècle).
Les arbres sur les glacis des fortifications étaient utilisés pour la
construction de la fortification. En 1744, la visite de Louis XV à
Watten, en partance pour Calais, laissa son empreinte dans la
dénomination du « Bois Royal » de Watten. En 1818, sur le cadastre le
Bois Royal porte aussi le nom de « Tsieck Hout », et il est traversé de
nombreux chemins dont un relie l’abbaye à Wattendam : le Coewegh. Pendant la Seconde guerre mondiale, une rampe de lancement de V1 longue
de 70 mètre fut installée par les allemands dans le bois.
La petite chapelle du Bois
La chapelle du bois est dédié à Notre Dame Consolatrice des affligés et se trouve dans la rue du Bois. Elle faut construite en 1875 par Joseph PIGACHE, maître-maçon à Watten, à l'initiative des dames patronesses de Watten que dirigeait Mme LANDEAU. Joseph PIGACHE a été aidé par sa tâche par M. BECQUET.
Nous sortons du bois et découvrons quelques fermes isolées et des plaines cultivées. Sur les hauteurs, nous apercevons sur notre gauche l'église de Millam.
Arrivés à la Linde Straete,nous tournons à gauche et nous dirigeons vers le village de Millam.
ferme flamande
Anne-Marie et Zéki
Historique :
Sainte Mildrède est arrivée à Millam d'Angleterre traversant la Manche puis les marais où se trouvait Millam. Une chapelle lui est consacrée. Elle est réputée guérir les gens de la fièvre des marais. Cette chapelle est aujourd'hui privée et n'est que très difficilement visitable (Wikipédia)
Chapelle Sainte Mildrède (maps Google)
Chapelle Sainte-Mildrède vers 1702 (maps Google)
Eglise St Omer à Millam du 16ème siècle
Nous traversons le village de Millam le long des maisons traditionnelles flamandes.
Zéki et Annie
Christiane, Zéki et Denis (photo de Véronique)
Zéki, Denis et Annie
A la sortie de Millam et à mi-parcours, nous ferons une pause goûter
Nicole
Jean-Claude
Chantal
Anne-Marie et Jean-Claude
Avant de repartir, et pour garder un souvenir de cet endroit, il est évident qu'il faut immortaliser ce moment par une photo du groupe :
Nous quittons cet endroit paisible et parcourons un chemin boueux à travers les champs et les watergangs.
Les mares de Millam sont un sanctuaire pour certaines espèces et un point de chute pour d'autres.
Nous longeons le canal de la Colme.
Le canal de la Colme est un affluent de l'Aa, (rivière côtière) situé à la fois en France et en Belgique, qui vient de Saint-Omer par Watten et se rend à Furnes par Hondschotte.
Il a été canalisé pour contribuer au drainage des
anciennes zones humides des polders de Flandre maritime.
Tout en continuant notre balade sur le chemin de halage, nous avons le plaisir de voir arriver sur le bas côté, deux moutons. Seraient ils intrigués par mon appareil photo ?
Regard fixe curieux de deux moutons à l'appareil photo
Un peu plus loin, nous croiserons une péniche. Quand on pense qu'une seule péniche emporte trente tonnes de marchandises, c'est à dire ce que contient un train tout entier et que le fret coûte trois à huit fois moins cher que le chemin de fer, ça fait réfléchir.
Nicole et Zéki
Chantal et Christelle
Jean-Claude et Anne-Marie
Nous passons sous le pont de la ligne de chemin de fer qui traverse le canal de la Colme.
Écluse fermée
Écluse ouverte
Nous quittons le canal et prenons le pont métallique qui nous ramène au collège Jacques Prévert.
