dimanche 10 juillet 2016

le 5/07/2016 Bergues le circuit les remparts




circuit les remparts à Bergues de 5 km  (l’autre Bruges des Flandres)

Les remparts de la ville représentent une enceinte fortifiée de 5300 mètres. Préservés dans leur quasi-totalité, ils sont le témoin de 1000 ans d’histoire. En effet, de 882 à 1946, ils n’ont pas cessé d’être modifiés par les invasions françaises, flamandes, bourguignonnes, autrichiennes, espagnoles et allemandes.
Vauban, architecte militaire de Louis XIV effectua les dernières modifications en les ceinturant d’eau, d’écluses, de bastions et de portes. 


 
 

Bergues, ville située à 10 km au sud de Dunkerque, est un bourg d’environ 4000 habitants.
 Ses origines sont lointaines. Aux alentours de 670, Winoc, fils de roi breton, se retire avec quelques compagnons sur le « Groenberg » (Mont vert), une colline isolée en bordure des marais côtiers. Un petit monastère y est établi. 


Vers 900, le Comte Beaudouin II construit une fortification qui fut plus tard détruite par les Normands. 
En 1022, le Comte Beaudouin IV érige l’église Saint-Winoc, base de la future abbaye autour de laquelle fut bâtie une véritable place forte. 
Au XIIIe siècle, Bergues est devenu un port et un centre textile importants et fait partie de la Hanse de Londres. Prise par Louis XIV en 1658, puis de nouveau en 1667, la ville est définitivement rattachée à la France en 1668 par le traité d’Aix-la-Chapelle, et Vauban revoit largement les fortifications. Mais, dans le même temps, Louis VIV développe fortement Dunkerque qui éclipsera Bergues au cours des siècles suivants. Au XIXe siècle, Bergues, située au confluent de trois canaux, est encore un vrai port. Mais en juin 1940, la ville et ravagée à 60% et doit se reconstruire après la guerre. 
Aujourd’hui, Bergues n’a plus qu’une influence régionale faible. C’est une petite ville flamande renommée pour ses prés d’embouche, son beurre et son fromage et qui vit tranquillement derrière ses remparts. Son attrait touristique a récemment nettement bénéficié de la sortie du film de Dany Boon « Bienvenue chez les ch'tis" http://www.bergues.fr/Bergues1.pdf

Les marcheurs :

Christine
Claudine et Chantal (les inséparables)
Denis notre guide
Anne Marie
Gérard
Véronique
Jean Claude
Christiane (merci Véronique pour la photo)

Départ de Bergues, place du marché aux bestiaux.  

Nous quittons la place du marché aux bestiaux et nous nous dirigeons vers la porte de Cassel


Place du marché aux bestiaux
Sur le marché aux bestiaux, nous avons découvert un monument assez original.
Il s'agit d'une statue en bronze d'une vache, qui d'après la plaque fixée sur son socle est une œuvre de l'artiste Roch Vandromme et est censée célébrer la création du livre des origines de la race des "rouges flamandes". 
Cette race est la plus importante de la région et est la première à dépasser les 10000 kilos de lait en une seule lactation. Ce lait est à l'origine des fromages bien connu des nordistes le Bergues, le maroilles ou encore la mimolette.
C'est en 1886, lors d’un comice agricole de Bergues, qu’a été créé le livre généalogique de la race "Herd book", l’une des plus anciennes de France. Pour tous les éleveurs de Flandre et d’ailleurs, Bergues est unanimement admise comme la petite ville " berceau " de cette race.


sculpture de vache flamande par R. Anadrome


Maison de l'octroi (droits d'entrée sur les marchandises)
Avant la porte de Cassel, nous tournons à droite et nous prenons de la hauteur en faisant le tour de la ville par les remparts.


Derrière nous la porte de Cassel

Nous longeons les remparts

Claudine et Chantal les deux pipelettes
Jean Claude en tête
Sous haute surveillance de Denis

rempart espagnol (front bastionné en 1585) ingénieur Louis Rossel.   
Les rives accueillent de nombreux pêcheurs .


Nous nous dirigeons vers la tour de Nekerstor. 

La Nekerstor est à la fois une puissante tour de flanquement du front Ouest et une porte d'eau.

Jusqu'à 1720-1725, date de recouvrement de l'actuel canal souterrain, c'est elle qui commandait l'accès en ville par la voie d'eau.


Au loin la tour Nekerstor construction du XVème siècle.
De style ogivale, la tour doit son nom au Neker de la mythologie flamande (génie malfaisant des eaux, sensé vivre dans les entrailles de la tour)




 Tout en longeant les remparts, nous passons devant la gare S.N.C.F.


La gare de Bergues
La gare de Bergues qui a eu son heure de gloire avec le film phare de Danny Boon
En poursuivant le tour des remparts dans le sens des aiguilles d’une montre, on parvient à la Porte de Bierne. Elle est située à côté de la caserne Leclaire (1732) et en face de la gare de Bergues (1948).
La Porte de Bierne fut construite au début du XVème siècle (époque bourguignonne). Malgré les modifications qu’elle a subi au cours du XIXème siècle, elle a su garder un style médiéval.
Cette porte est constituée de deux imposantes tours rondes en façade et de deux tourelles à l’arrière, ce qui lui donne l’allure d’un petit château quadrangulaire.

C’était, comme ses voisines, une porte à pont-levis (dont on peut encore voir une partie du mécanisme) et qui abritait un corps de garde.


Mécanisme du Pont-Levis (la marque de fabrique est visible  : Mallette à Arras)



Porte de Bierne (intérieur)
Porte de Bierne (extérieur)



Nous traversons la porte et longeons le fossé à notre droite. Coup d'oeil sur les fossés avant de continuer.

Vue sur les douves

Coup d'oeil sur le fossé
Un peu plus loin, nous traversons le pont. Nous laissons la Rue de l'Arsenal et empruntons à gauche le chemin qui longe la muraille.

Nous nous rendons sur les remparts en longeant le fossé

Un peu plus loin, nous passons devant une tour avec poterne.



Tour à Poterne

photo du groupe de dos
et de face

Allez on continue car le tour des fortifications n'est pas terminé. 


La balade se poursuit tranquillement en direction de la porte de Dunkerque. 




La Porte de Dunkerque semble elle aussi dater de l’époque bourguignonne. Son pont levis fut détruit lors de la deuxième guerre mondiale.

Porte de Dunkerque XVème et modifié au XVIIIème siècle.


 On entre dans la ville par une ouverture pratiquée dans le rempart ouest à proximité de la Porte de Dunkeque.
Là, se trouve la taverne Vauban où l'on peut apercevoir un facteur accroché au balcon qui nous rappelle le film "Bienvenue chez les ch'tis" avec Dany Boon.


Taverne Vauban
La Taverne Vauban, avec son vélo au balcon
impossible d'échapper aux stigmates du film "Bienvenue chez les ch'tis"

Après être passé devant la taverne, nous tournons à gauche et prenons la direction du canal intérieur (La Colme).


Rempart nord et port

 Nous sommes dans l'ancien port au confluent des haute et basse Colme et du Canal de Bergues (le plus vieux canal de France XIème siècle)



Après la porte du quai, nous montons sur le rempart par l'escalier à droite. 

Porte du quai (extérieur)
Porte du quai (intérieur)
Nous longeons la courtine vers la tour Guy Dampierre.

Est ce l'ivresse des hauteurs, voilà que Jean Claude se prend pour un singe. Conseil, pour l'approcher. Il adore les bananes et il est très gentil, mais attention, il reste un animal sauvage. Vous êtes prévenus.


Le nom de la Tour vient du Comte de Flandres Guy de Dampierre qui la fit édifier au XIIIème, ce qui lui confère le titre de la plus vielle tour des remparts. Elle est également connue sous le nom de « Tour Rouge », puisqu’elle a été bâtie en briques rouges et non en briques jaunes de sable comme le reste de la ville.
 


Tour de Guy de Dampierre

Tour de Guy de Dampierre

Bien cachée, la poudrière du Rivage, recouverte de végétation mériterait une rénovation.

Ne vous y fiez pas, malgré son air pacifique, cet animal peut bondir d'un moment à l'autre

 On arrive à la Porte d'Hondschoote  (XVIIIème) siècle. Elle a été décapitée de son fronton en 1910 puis élargie en 1935.


Il s’agit de la seule photo de la porte d’Hondschoote. Cette porte a surement été détruite entre le XIXème et le XXème siècle.

C'est là, juste au dessous de la maison des ingénieurs du Roy que l'on trouvera l'écluse neuve (Bief triangulaire à trois écluses)

Maison des ingénieurs du Roy (1742)
Écluse neuve

 L'ancien abattoir de Bergues est un bâtiment qui a été construit en 1811, mais qui fut rebâti un siècle plus tard en 1910-1911. Il s'agit d'un monument historique de Bergues, et donc par conséquent protégé par la ville. Il constitue en effet un témoignage de la vie d'alors, vie simple, quotidienne (pas de grande bataille ni de grand héros), mais qui ravira les amateurs des petits détails qui subsistent dans nos villes du Nord. Sans être somptueux on ne peut nier que l'édifice en lui-même possède un vrai charme, de part sa forme allongé, ses vieilles briques jaunies, son portail bien peint, mais surtout sa situation au bord de l'eau.

Ancien abattoir (1811) Place du Marché aux poissons
Ancien abattoir (1811) le pont St Jean où fut tournée la "scène pipi" du film
Nous sommes au nord de la ville. 
Surprise, alors qu'on s’apprête à traverser la route d'Hondschoote et franchir le pont pour nous diriger vers le camping d'en face, nous sommes rejoint par un troupeau d'oies. Quelle pagaille. Ces volatiles ne sont pas pressées et font bloc sur la route.




En franchissant le pont et en longeant à gauche le canal du roi, nous pouvons apercevoir de nombreux oiseaux d'eau sur cette partie d'itinéraire (héron, gallinule, poule d'eau...)





un héron
Nous quittons la rue Vauban pour les remparts en face et rejoignons la Porte aux Boules.





Gérard
L'avant porte d'Hondschoote ou porte aux boules (XVIIIème siècle)
Nous quittons la Porte aux boules et retournons sur nos pas après avoir fait une boucle.




Aujourd'hui ouverte sur un canal asséché, la porte de la jardinière est un autre moyen de découvrir Bergues en se promenant. C'est une des 3 entrées du canal.

La Belle Jardinière


Denis

 L'écluse de la Jardinière doit son nom au temps où, venant des rives de la Colme, les jardiniers ou maraîchers) de Hoymille débouchaient chaque lundi sous la voûte, apportant leurs pleines barques de légumes pour le marché de Bergues.



En longeant les fortifications nous arrivons à la Tour des 7 Baraques et Batardeau (ruines d'une tour moyenâgeuse).






Après un petit parcours au pied des fortifications, nous prenons l'escalier qui monte vers les tours de l'abbaye Saint Winoc et à mi hauteur, nous prenons le chemin à gauche qui rejoint le chemin de ronde.






merci Véronique pour la photo
Maison de retraite sur la droite
Chemin de ronde
Anciennes fortifications

Nous descendons l'escalier aménagé à notre gauche.







Nous gagnons l'extérieur du rempart en traversant une brèche dans le mur d'enceinte, face à nous puis nous tournons à droite.






un mur percé de meurtrières
Batardeau surmonté de sa dame tronconique
Nous sommes à l’est de la ville et ce secteur fut fortifié par Vauban (XVIIe s.). 
Il s’agit d’un ensemble de bastions et de demi-lunes appelé la Couronne d’Hondschoote et qui dominait jadis un glacis, maintenant envahi par la végétation, ce qui en fait un joli lieu de promenade.


En tête Anne-Marie et Gérard
Véronique
Claudine et Christine
les fortifications
remparts bourguignons (XVe s.)
Une bien mystérieuse poterne au pied des remparts
Nous passons sous la tour et prenons l'escalier à notre droite et...


Poterne
 ...redescendons de l'autre côté en longeant les arcades de la Tour des Faux Monnayeurs.




Tour des Faux Monnayeurs
Nous traversons la Tour des couleuvriniers (Coulevrine : petit canon - Chemin couvert de part et d'autres).


Tour des Couleuvriniers


Après avoir franchi le fossé, nous longeons ce dernier vers la droite et regagnons la Porte de Cassel.


Porte de Cassel
La Porte de Cassel fut construite au XVIIème siècle, soit l’après conquête française marquée par le Traité d’Aix-la-Chapelle (1668). En effet, on peut apercevoir sur le fronton triangulaire l’emblème de Louis XIV. Cette porte était composée de deux jeux de portes et d’un pont levis ce qui lui garantissait une certaine protection.

Porte de Cassel de 1752 à Pont-Levis


le sceau du roi soleil, Louis XIV



Fin de la visite du matin
Pour en savoir plus : 

site municipal :
http://www.bergues.fr/ 

site de l'office du tourisme :
http://www.bergues-tourisme.fr/ 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Bergues

http://www.nordmag.com/nord_pas_de_calais/bergues/bergues.htm 

 L'après midi, après le déjeuner sur la place Henri Billiaert, avec Claudine, Chantal, Gérard et Véronique, nous continuons la balade de la ville et décidons de faire le circuit des vieilles pierres.

Ce circuit des vieilles pierres, demeures et édifices, nous apprend à nous promener le nez en l’air.


Brasserie où nous avons mangé place Henri Billiaert près du beffroi
De la place, se dresse devant nous le Beffroi de Bergues. C'est l'attraction la plus célèbre de la ville


Il a connu tous les outrages, mais il veille encore sur la ville fortifiée qu'il domine du haut de ses 47 mètres et de ses 191 marches.
 

Édifié au début du XIIe siècle, le beffroi de Bergues a été entièrement détruit en 1383 lors de la conquête de ce chef-lieu de châtellenie par les Français. Incendié en 1558 puis en 1940, il a été dynamité en 1944 par les Allemands, en guise de représailles face à leur défaite annoncée. Ce sera d'ailleurs le seul beffroi détruit durant la Seconde Guerre mondiale. Il est reconstruit entre 1958 et 1961, sous la houlette de Paul Gélis. Hôtel de ville jusqu'en 1586, puis tour de guet (jusqu'en 1914), abritant aujourd'hui l'office de tourisme, une salle d'exposition, une école de dessin et de musique, le beffroi de Bergues se singularise également par son carillon. Sous sa girouette – un lion des Flandres nommé Nicolas –, 50 cloches distillent tous les quarts d'heure une ritournelle différente : Le Reuzelide (Le Chant du géant), Le Mari complaisant, La Mère Poireau. Le lundi matin à 11 h, pendant le marché, l'automatisme laisse place au manuel : c'est un carillonneur qui joue des pieds et des poings.
Source : La voix du nord


au pied du Beffroi le tramway de Bergues, une reproduction des années 1900
Au sommet du beffroi, se trouve un carillon de 50 cloches. La plus grosse atteint le poids respectable de 6,5 kg.

Vue du haut du beffroi à 360° sur la ville : http://www.mincoin.com/php1/bergues-le-beffroi.php



La girouette du Beffroi est un lion surnommé Nicolas, symbole de la ville

Face au beffroi se trouve l'hôtel de ville.
Reconstruit en 1871 par Outters, l'édifice actuel reprend la partie renaissance flamande de l'ancien édifice. Celui-ci, qui était situé à l'origine rue de l'Hôtel de Ville, a été remonté pierre par pierre, ce qui justifie la date de 1665 apposée sur la façade ainsi que les armes de Philippe IV d'Espagne entourées d'un collier de la Toison d'Or.

Hôtel de ville
A gauche de l’hôtel de ville, trône un géant appelé « L’électeur de Lamartine » (datant de 1913 et restauré en 1995) (6m50 assis) et son poids (250 kg)

Merci Véronique pour la photo


A droite, sur la façade, un buste de Lamartine rappelle l'élection de ce dernier en tant que député de Bergues en 1833.

Buste de Lamartine
C'est au centre de la ville de Bergues que se trouve l'église Saint Martin.
Son église paroissiale, dédiée à Saint-Martin, remonte aux 13ème et 14ème siècle.  
St Martin est né en 316 en Hongrie et décède le 8 novembre 397 en France à Candes St Martin. Il est souvent appelé St Martin de Tours car il fut évêque de cette ville et il y fut enterré.
C'est une ancienne hallekerque (église à trois nefs égales).  
La tour, rattachée à l'église par une sacristie, a été reconstruite après l'explosion de 1944 sur les fondations de celle de 1510. 30 années furent nécessaire à la construction du bâtiment initial.

église Saint Martin (photo Wikipédia)
église Saint Martin
église Saint Martin
église Saint Martin
Le porche : petit portail dont l'une des façades est ornée d'une belle niche à coquille de style renaissance régional. Il possède une pierre datée de 1595.

A l'intérieur, de beaux vitraux de Ingrand et Bertrand se marient admirablement avec la teinte de la brique laissée à nue. 



Vitrail de St Winoc abbé avec crosse sa devise "je suis venu non pour être servi mais pour servir"

Devant Amiens, St Martin partage son manteau avec un pauvre que l'on devine être le Christ par la présence de la croix derrière lui.
Le grand vitrail de la Vierge du maitre verrier Max Ingrand (1908-1969)
A remarquer également, l'original chemin de croix, œuvre de Jeanne Champillou d'Orléans

Une partie du chemin de croix en céramique. Il date de 1959

Les fonts baptismaux sculpture en bois du 18ème siècle représentant le baptême du christ par St J. Baptiste

Les fonts baptismaux en bois

Dans un local, côté sud, se trouve un confessionnal, en chêne, du milieu du 18ème siècle.



Buste de Saint martin (1893) Buste et socle en laiton et fausses pierreries (musée Mont Piété)
St Winoc né en Bretagne vers 640 et décédé à Wormhout 6 novembre 717

le drapelet du pélerinage de St Winoc (sculpture de Maurice Ringot (1880-1951)
Apparition de la Vierge à Lourdes de Maurice Ringot
Quittons l'église, juste à côté se trouve le Mont de Piété. Le musée municipal est abrité dans l'ancien Mont de Piété.
Il a été construit par l'architecte et économiste Wenceslas Cobergher en 1630.
Ce monument est l'un des plus élégants et des mieux conservés de la ville. L'architecture s'est inspirée de la renaissance italienne, en briques et pierres blanches.
Créé en 1841, le musée de Bergues est installé dans cet ancien mont de piété depuis 1953.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Mus%C3%A9e_du_Mont-de-Pi%C3%A9t%C3%A9_de_Bergues 




le pignon de l'ancien Mont de Piété

Mont de Piété

Mont de Piété

Dans ce musée on y trouve des maquettes et des plans de l'histoire de Bergues, des dessins de moulin de la collection Drobecq, quelques aspects de l'artisanat berguois (horlogerie, bijouterie et poteries d'étain). On y trouve également des peintures des 17ème, 18ème et du 19ème siècles.

Comme par exemple le vielleur au chien, un tableau représentant un mendiant jouant
avec une vielle dite chiffonie de forme ovale trilobée (qui a la forme d’un trèfle) peint par Georges de La Tour.
 

Philippe Beaussant éclaire pour nous la perception de ce peintre de la lumière qui, grâce à la représentation dʼun aveugle, de manière exceptionnelle, peint un homme qui porte la nuit au fond de son âme. Même la musique semble prisonnière de cette vielle, l'instrument des pauvres, qui ne permet que quelques notes et quelques mélodies. Pourtant, grâce au regard du chien couché à ses pieds, le peintre parvient à transfigurer la lumière car elle permet au vieil homme « quelque chose de plus serein dans la manière même quʼil a de vous envoyer son chant que vous écoutez sans lʼentendre, comme il vous regarde sans vous voir.

gros plan sur le chien
Le vielleur au chien", l'œuvre de Georges de La Tour (1620)
























Nous continuons la balade. Face à l'église St Martin nous découvrons la citerne militaire. 
Elle fut bâtie en 1725 et fut ensuite couverte d'une toiture dans le comble de laquelle fut aménagé un entrepôt pour le blé  (toiture incendiée en 1940, non restaurée depuis)

Détail de la citerne militaire
Citerne militaire 1725 (capacité 700 000 litres)
Claudine

A la place Saint Victor se trouve la fontaine des trois grâces (statues du XIXème siècle).  
Elle se dresse aujourd’hui à l’emplacement de l’ancien jardin de l’abbaye des Victorines, à proximité du canal devenu souterrain.
Ces trois Grâces sont les divinités grecques de la joie, du charme et de la beauté. Elles appartiennent avec les Muses à l’entourage d’Apollon. Elles embellissent la vie des hommes et des dieux et inspirent les artistes.


Fontaine des 3 grâces : Aglaë, Thalie et Euphrosine
Fontaine des 3 grâces
Ville forteresse, Bergues devait prévoir la possibilité d'un siège... Un élément clé lors d'un tel blocus, c'est l'eau... et elle est omniprésente dans la ville. Le premier fossé défensif circulaire est devenu un canal souterrain qui a été vouté en 1725. Ici une pompe sur ce canal.

Véronique
Pompe sur canal souterrain.

Nous  revenons à la place du marché aux bestiaux et prenons de la hauteur.

Balance de l'ancien marché aux bestiaux
Derrière la balance de l'ancien marché aux bestiaux, la route monte vers le Groenberg (altitude 22 m) où est installé un jardin autour des vestiges de l'Abbaye de Saint Winoc.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Abbaye_de_Saint-Winoc 
 




Chantal, Véronique et Gérard
De l'établissement bénédictin détruit en 1789, il ne reste que deux tours : la tour pointue (reconstruite en 1815) et la tour carrée (12ème et 13ème siècle). On y accède par une porte en marbre datant de 1816.

L'abbaye dans l'ouvrage de Sanderus

La tour pointue servait d'amer c'est à dire de repère visuel pour les marins.

La tour pointue
La tour pointue

La tour carrée était autrefois appelée "tour bleue" à cause de sa haute toiture d'ardoise.

La tour carrée
La tour carrée





Avant de terminer cette balade nous passons la porte de Marbre (Porte d'entrée du Champ de Mars - 1816) qui était l'ancienne porte d'entrée de l'abbaye.

Porte de Marbre du XVIIIème siècle
 pour voir toutes les photos c'est ici 

(merci à Véronique pour les photos que j'ai ajouté aux miennes)


Trouvé dans France Album (gallica) :






Le capitaine Haddock récite des vers de Lamartine
Un passage du "Lac" de Lamartine trouvé dans "Le Trésor de Rackhman Le Rouge"...



Quelques montages :















3 commentaires:

  1. C est un plaisir de te lire Christiane....J aime tes recherches et ce que tu écris me passionne ......
    Bravo...C est avec plaisir que je randonne avec vous et c est avec plaisir ensuite que je visionne toutes tes photos et que je te lis ensuite .......Bsz Claudine

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    1. C'edt formidable de revoir son enfance dommage que je sois partie villr formidable comme l' dit Dany on braye 2 foins quand on arrive et quand on en s'en va BERGUES EST TJRS

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    2. J'y suis née j'ai ete baptisee j'ai.fait mes 2 communions bref qui a connu Albert Deroy le douanier je suis sa fille Mireille je vous embrasse

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