Circuit :
Un peu d’étymologie :
L’origine d’Ebblinghem serait saxonne. Ce nom peut avoir
plusieurs sens : Pays (ghem) de nobles (Ebbel) ou d’un personnage réputé
ou encore des pommes (Apple)
En l’an 826, le village s’appelait Humbaldingahem, la demeure
(hem) de la lignée (ing) d’un certain Humbald. En 1245, on trouve Ebbeghem,
puis Ybblingheim en 1320, Hibblinghem en 1354 de nouveau Ebbleghem en 1380,
Yblinghem en 1387 Ebblinghenhem en 1461 et Ableghem En 1707.
Présentation de la commune :
Nous serons 9 marcheurs pour cette randonnée et c'est Annie notre guide. Le départ se fait à la place de l'église. C'est un circuit de 10 km.
Le mauvais temps qui a persisté tout le long de cette balade avec des averses continues et des rafales de vents dépassant les 50 km/h ne nous a pas découragés.
Quelques uns des participants :
Colette |
Colette et Bernadette |
Gérard |
Colette et Marie Josephe |
Annie et Véronique |
Marc |
Annie notre guide |
Denis |
Après avoir garé les voitures sur la petite place du village, nous prenons la direction de la mairie.
Nous laissons la mairie sur notre gauche et continuons le parcours sur le chemin perdu.
Nous longeons le silo à grains.
Le chemin perdu, nous conduit à la forêt d'Ebblinghem.
Une petite grimpette et nous sortons du bois.
Le groupe se rassemble pour attendre les derniers marcheurs.
Quelques perce-neige jonchent le sol |
A la sortie du bois, près d'une habitation, de drôles de personnages mais sympathiques, nous accueillent.
Du chemin des loups, nous laissons à notre droite, le cimetière Britannique de la première guerre mondiale et prenons à gauche, un chemin de terre (rue des pleureurs) qui nous conduit dans les champs.
A la sortie des champs et à un croisement, (rue des pleureurs et rue des joueurs) nous trouvons une chapelle en hommage à la Vierge Marie.
Nous traversons la route de Staple et continuons tout droit par un petit chemin de terre qui longe un champ de moutarde.
Fleurs jaunes de moutarde |
Autrefois on l'utilisait en
médecine pour les cataplasmes.
On peut broyer les petites graines noires pour en faire de la farine de moutarde.
Permet de confectionner des cataplasmes avec 4 parties de de farine de lin et une partie de farine de moutarde.
Elle est efficace contre les bronchites en application sur la poitrine, et sur le cou pour les angines.
On peut broyer les petites graines noires pour en faire de la farine de moutarde.
Permet de confectionner des cataplasmes avec 4 parties de de farine de lin et une partie de farine de moutarde.
Elle est efficace contre les bronchites en application sur la poitrine, et sur le cou pour les angines.
Cette couleur jaune d'or illumine le champs par ce temps gris. |
Un peu plus loin, (rue des joueurs) nous apercevons la crête couronnée du double château d'eau.
De cette modeste élévation, la vue s'étend vers l'audomarois, le mont de Cassel et le mont des Recollets et au delà vers les monts des Flandres en direction de la Belgique.
On peut voir sur la façade des signes runiques |
Nous sommes dans la rue de Thérouanne à proximité du château d'eau.
A mi parcours, nous en profitons
pour manger sur le pouce, à l'abri du vent.
Nous ne perdons pas de temps, une fois le goûter englouti nous reprenons la route.
A rester sur place, le corps se refroidit et le vent et la pluie ne nous facilitent pas la tâche.
De la rue de Thérouanne, nous traversons le chemin des loups et continuons tout droit dans la Rue de l’Équarrissage.
Nous sommes à découvert mais le vent et la pluie ne nous arrêteront pas.
Nous sommes parés et l'envie de découvrir, l'emporte sur ce maudit temps.
Marc, Colette, Marie Josephe |
Colette, Denis |
Bernadette |
Denis |
Les étangs débordent et se gonflent et vont bientôt n'en faire plus qu'un |
Un peu plus loin, nous découvrons une autre chapelle. Elle se situe rue de l'équarrissage (près du Bloem Straete) à Renescure.
Elle est bâtie en briques rouges par la famille Leclercq en reconnaissance d'un enfant revenu indemne de la guerre.
Sur sa façade, une plaque en marbre l'indique "remerciements au Coeur Sacré de Jésus 1939-1945".
A l'intérieur, une statue de Jésus vous accueille les bras ouverts.
Chapelle du Coeur Sacré de Jésus |
Nous quittons la Rue de l’équarrissage et prenons la direction d'Ebblinghem. Nous sommes dans la rue du Bloem Straete. Nous avons le vent de face.
Le sol est boueux |
Le moral est bon |
Nous sommes maintenant dans la Rue des Broucks.
Nous suivons la voie ferrée St Omer-Hazebrouck.
Nous ne sommes plus très loin de notre point de départ (Rue de Verdun). Nous apercevons les premières habitations et le toit de l'église d'Ebblinghem.
L’église Saint Samson
|
Dédiée à Saint Samson (450-565) évêque de Dol de Bretagne,
l’église possède deux particularités : elle n’a pas de tour et ne possède
que deux nefs percées de belles fenêtres aux menaux flamboyants, portant la
date de 1559. Le chœur est plus ancien (XVIème siècle)
L’église actuelle est reconstruite sur l’emplacement de deux
précédentes incendiées au cours des âges.
Sous les fenêtres extérieures se trouvent des pierres
provenant sans doute de la cathédrale de Thérouanne, détruite en 1553. L’autel
daterait du XVIIIème siècle, et le confessionnal de droite, sculpté en 1616,
est un bel exemple du style baroque flamand. Il serait un des rares vestiges de
l’ancienne abbaye de la Woestine à Renescure.
Dans l’église sont inhumés des officiers tués à la troisième
bataille de Cassel les 11 et 12 avril 1677 : Guillaume le Lièvre, le
marquis de la Grange, M. des Pinots, des mousquetaires du Roy.
L’indépendant du 19 septembre 2003.
Histoire :
Un village, deux châteaux.
Le village d’Ebblinghem est très ancien. Une voie romaine y
passait autrefois, elle est située à l’ouest du village. C’est sur cette voie
romaine Thérouanne-Cassel, qu’est passé Philippe VI de Valois, roi de France,
lors de la seconde bataille de Cassel, le 23 août 1328.
On y trouve encore deux fermes construites au temps de la
province espagnole, sur les pignons desquelles se trouvent le cœur de Flandre,
le signe de Charles Quint (X : croix de Saint-André) et les signes
souverains ou aristocratiques.
Le village possédait autrefois un château fort, dont il ne
reste plus de vestiges. Jusqu’en 1999, on voyait encore les douves du château,
supprimées pour des raisons de sécurité. La forteresse médiévale du XIIIème
siècle, édifiée sur une motte et pourvue de cinq tours, a été abattue par vétusté
et remplacé au XVIIIème siècle par un château de construction très simple qui
n’était au départ qu’un rendez-vous de chasse.
Ce château profondément remanié au cours des deux derniers
siècle, est le château de la Gareyne, le long de la RN42, aujourd’hui acheté
par un groupe anglais pour y foncer un centre d’accueil pour séjour culturel et
touristique.
Ebblinghem compte un autre château du XVIIIème siècle celui
du Creusaert, qui se trouve sur la place, au cœur même du village. Il é été
bâti par Albert de Stappens, grand maitre des bois et des Wateringues de la
Flandre maritime et intendant du baron d’Ebblinghem.
La façade est un rare exemple du style Louis XV en Flandre.
Cette œuvre d’esprit français représente cependant deux éléments de décor
hétérogènes : la balustrade surmontée de pot-à-feu cachant la toiture, qui
est d’inspiration italienne ; les rinceaux et guirlandes encadrant la
travée centrale, qui sentent fort le baroque flamand. A noter aussi, sur le
gracieux balcon en fer forgé, la fleur de lys, emblème de la monarchie, qui a
échappé au vandalisme de la Révolution.
Aujourd’hui, ce château est désaffecté, inhabité depuis plus
d’un an. La communauté de communes de l’Houtland va le racheter aux héritiers
du baron d’Ebblinghem pour y installer son siège et son secrétariat. L’indépendant
du 19 septembre 2003.
Malheureusement, ce château a été détruit. Pour en savoir plus :
Les photos :
N'oublions pas la fête des grands-mères :
۰•●
Vive toutes les GRANDS MERES du monde !!! ●•۰
♡
Mamie douceur, ♡ mamie tendresse, ♡ mamie gourmande, ♡
mamie complice, ♡ mamie marrante : elles sont toutes exceptionnelles et
UNIQUES !
Rendons leur hommage ce DIMANCHE pour leur fête !
Rendons leur hommage ce DIMANCHE pour leur fête !
Vive les Mamies |
poème de Cathy MASCARO (le petit cahier bleu/2007) |