Parcours de + de 9 km
Les ravins de Pihem est un site remarquable ouvert à tous.
La
commune est formée de trois localités : Pihem, Bientques et Petit-Bois.
Pihem est un nom composé de deux syllabes celto teutoniques :
"Pi" et "Hem". Pi vient de Pit/Put/Putja, signifiant puits
et Hem de Hem/Heim/Haim signifiant maison. Ce qui veut dire la "maison du
puits". À signaler l'installation de ce village sur une hauteur, d'où la
nécessité d'un puits pour accéder à l'eau. Pithem (vers 1114)
Le nom en flamand la commune est Pittem.
Le nom en flamand la commune est Pittem.
Bientques : est un nom gallo-germanique avec un
suffixe latin
(-inal-inas(, et de Bekko/Bikko, nom d'homme germanique.
Lespinoy : espinoy (époque médiévale). À partir
de spinetum qui signifie lieu planté d'épines. Indique sans doute
un défrichement.
Petit Bois : appelé en 1412 Bus d'aval, le bois
d'amont signifiant hameau installé près (ou à la place) du petit bois de Pihem. (Wikipédia)
Dans cette commune verdoyante, un site naturel est
particulièrement prisé par les promeneurs. Il s’agit des Ravins de Pihem. Cette excavation
profonde de 15 m à certains endroits, large d’autant et longue de 3 kilomètres
s’est formée il y a des lustres. Elle marque le lit d’une rivière qui devait
prendre sa source du côté de Remilly Wirquin, probablement sur les hauteurs de
Créhem puisque l’on distingue encore le lit de cette rivière de l’autre côté de
la route départementale, en plein champ.
De plus, sous la route, un vieux pont
est encore visible. Depuis longtemps la rivière a disparu sous terre. A une
certaine époque, une sorte de petite fontaine permettait de puiser cette eau.
Preuve que l’eau est encore bien présente, certains endroits sont constamment
humides.
En période de grosses pluies, l’hiver, la nature reprend ses
droits et un véritable torrent coule dans le creux de cette vallée. Mais aux
beaux jours, c’est un véritable bonheur que de parcourir à pied ou à vélo tout
terrain ce chemin long de 3 km débouchant à Wizernes.
Si ce site a été baptisé les Ravins de Pihem, la commune ne
possède qu’un tiers de ce terrain, la majeure partie des Ravins étant située
sur la commune d’Hallines. (indépendant 26 juillet 2002)
Le sentier du ravin de Pihem est un circuit en boucle de 10 Km environ, balisé en jaune, au départ de l'église d'Hallines.
Eglise d'Hallines Notre Dame de Bon secours |
La commune d'Hallines est située dans la vallée de l’Aa. En chemin nous trouvons un joli moulin. Le moulin de Pidou.
Moulin de Pidoux |
Le moulin de Pidoux est un ancien moulin à papier sur la vallée de l'Aa. Le site a conservé une grande roue Sagebien en fonte de 6.60 mètres de haut sur 5 mètres de large, logé dans un bâtiment en briques.
Au passage à niveau, nous tournons à gauche et longeons la voie ferrée dans la rue des marronniers. A cet endroit, se trouve un souterrain (voir le lien pour en savoir plus) : http://wardrecquesrando.blogspot.com/2016/07/hallines-le-30122014-et-le-19-juillet.html
Cette route, nous conduit à Wizernes mais au lieu de nous rendre dans le centre du village nous continuons tout droit vers l'ancienne gare.
Gare de Wizernes |
Gare de Wizernes |
Photo de Christophe Gugelot |
Pendant un bon kilomètre, nous longeons le chemin des pâtures en suivant l'ancienne voie ferrée et passons devant le terrain du tir à l'arc et la coupole d'Helfaut (Musée de la seconde guerre mondiale)
Sureau noir (cliquez) |
Usage traditionnel et courant :
Toux et rhumes Les infusions de fleurs sont efficaces contre la toux, les rhumes et la grippe Elles sont relaxantes et augmentent légèrement la transpiration, ce qui fait baisser la fièvre
Quelques recettes de Philippe Gason (journaliste et naturaliste): les explications sont en légende des photos
Crème glacée aux fleurs de sureau noir
Gelée de fleurs de sureau noir
Beignets de fleurs de sureau noir
Apéritif aux fleurs de sureau noir
Limonade aux fleurs de sureau noir
et autres...
Terrain de tir à l'arc |
C'est à peine si on aperçoit la Coupole d'Helfaut, ce volumineux dôme de 55000 de béton armé, de plus de 70 m de diamètre et d'une épaisseur de 5 m, enfouie dans un écrin de verdure.
Au fond à droite la Coupole d'Helfaut |
Ce bâtiment fait froid dans le dos quand on pense à ce qui s'y est passé durant la seconde guerre mondiale. Ce monument aurait pu changer le court de l'histoire via les fusées V2 qui devaient être lancée sur l'Angleterre.
A l'intérieur se cache un véritable labyrinthe de galeries souterraines creusées dans les flancs d'une ancienne carrière de craie.
Entrée de la Coupole (cliquez) |
Orchidée ou l'Orchis de Fuchs (espèce protégée) |
Terrain des archers sur la droite |
Est ce du lilas ? les feuilles sont différentes. Non en fait c'est un troène commun |
Au carrefour, nous continuons tout droit, vers une impasse. Après avoir enjambé la barrière, nous poursuivons notre randonnée. Nous sommes au Noircornet d'Hallines.
Dans ce coin perdu, nous découvrons un petit jardin d'agrément. C'est une explosion de couleurs et d'odeurs.
Plus nous avançons et moins le sentier est visible mais le spectacle que nous découvrons, après être passé sous le pont, est grandiose.
Nous sommes en plein cœur des ravins de Pihem. Le paysage a gardé son aspect sauvage et libre. Quel contraste avec le début de la balade.
Cet agréable sentier permet de découvrir une vallée sèche longue de 4 kilomètres, fortement encaissée qui présente un paysage totalement dépaysant.
Ce sentier surprend par son caractère naturel. Il se déroule tantôt par des paysages ouverts ou dans une zone boisée au fond d'une vallée encaissée. On ne peut que se délecter devant le spectacle offert par madame nature.
Cet escargot sur le chemin l'a échappé belle... |
Voici la preuve :
https://www.20minutes.fr/planete/1137885-20130415-20130415-escargots-geants-envahissent-floride
Bon reprenons la route.
Par endroit, le chemin est à peine visible et nous apprécierons les pantalons.
Des buissons d'épines et de ronces l'ont recouvert et les bâtons de randonnée nous sont bien utiles pour passer sans se faire piquer.
Nous suivons toujours le chemin de terre et passons ensuite sous le pont de l'autoroute A 26 (ou autoroute des anglais). Nous nous sentons tout petit au milieu de cet imposant édifice.
Le sol, par endroit, est boueux mais c'est surtout dans les sous-bois que l'on peut s'en rendre compte aussi il faut contourner le chemin. Heureusement, ça ne dure pas.
Le sentier débouche sur une départementale. Nous sommes à mi-parcours et nous ferons une pause.
Nous nous dirigeons maintenant en direction de Bientques et nous coupons à travers champs.
Nous empruntons des chemins agricoles. Ici tout est rectiligne.
La région des Haut de France est l'un des fers de lance de la culture céréalière française. Elle produit en moyenne par an, 9 millions de tonnes composés de blés tendre, de maïs et d'orge.
Champ d'orge |
Champ de blé |
Nous descendons dans la vallée de l'Aa en direction d'Hallines.
Le chemin devient plus pierreux.
C'est déjà le retour à la civilisation.
Après quelques mètres, nous rejoignons le point de départ où nous avons une très belle vue sur l'église et le centre du village.
Articles et photos (indépendant 26 juillet 2002) :
Pihem ses seigneurs
Le blason de la commune provient directement de la famille
de FIENNES, les seigneurs de Bientques.
La bande centrale verticale (le pal) rappelle le passage de
la voie romaine, « la leulène » sur le territoire de la commune. Le
lion et les couleurs du blason évoquent la famille de FIENNES
La définition en est : « de gueules au pal
d’argent chargé d’un lion de sable armé et lampassé de gueules »
Ce blason fut adopté par le conseil municipal de Pihem le 20
avril 1993.
Indépendant le 26 juillet 2002L'église de Pihem naquit d'un miracle.
L'édifice le plus ancien de la commune est sans conteste l'église baptisée du nom du patron de la paroisse St Pierre aux Liens. L'origine de l'église doit remonter au 12ème siècle. Même si aucune mention ne prouve son antiquité, une pierre datée en lettres gothiques indique qu'elle fut bâtie en 1112. L'église telle que nous la voyons aujourd'hui doit dater de 1677, du moins fut elle restaurée à cette époque sous l'égide de Philippe Marc de Fiennes, seigneur de Pihem.
Là, encore, c'est une pierre qui nous renseigne. Celle-ci est encastrée dans le pignon et porte l'inscription "AN 1677 1727". 1727 étant la fin des travaux.
Église de Pihem marquée par sa tour imposante datant du 16ème siècle |
Parmi les beautés de l'église, on peut voir un superbe Christ en croix accompagné de la Vierge et de St Jean. Cette sculpture est inscrite dans l'inventaire des objets classés.
En ce qui concerne la tour, il semble quelle se soit écroulée en 1762 écrasant du même coup la toiture de la nef.
Il semble qu'à l'origne la tour supportait plusieurs cloches. Il y a de la place pour trois dans le clocher. La seule qui reste date 1849. Son diamètre est de 1.14 m et sa hauteur 0.88 m. Elle fut fondue par un certain Gorlier, fondeur à Frévent. Elle fut baptisée Marie Jeanne Josephe. Elle fut bénite par l'abbé Toursel, curé de Pihem et Elise Delohen, maire.
Le chœur est magnifique et les vitraux sont superbes (photo de Wikipasdecalais) |
Dans le village tout le monde se plait à raconter la légende ou plutôt le miracle de l'église.
Il s'agissait bel et bien d'une querelle de clocher entre Pihem centre et son hameau Bientques.
Chacun voulait de son église. Finalement, ce fut le hameau qui l'emporte sur le village et l'on décida d'ériger l'église à Bientques.
Les travaux débutèrent . C'est alors que commence la légende. Plusieurs jours de suite, les ouvriers s'aperçurent que les pierres qu'ils avaient posées n'étaient plus là. On les retrouvait à Pihem, à l'endroit même où les habitants du village voulaient construire leur église.
Bien sûr, on cria au miracle et l'on obéit à l'indication divine. Finalement, les travaux cessèrent à Bientques et ceux de Pihem débutèrent.
Crucifix classé par les monuments historiques |
Pas facile de remonter le temps et de retrouver les origines de cette commune dont la seigneurie était unie à celle de Bientques dont le plus célèbre détenteur du fief était la famille de Fiennes.
On peut imaginer que des hommes vivaient sur ce territoire à la fin de la préhistoire vers 6000 à 2500 avant J.C.
On peut penser également que Pihem existait au temps des gaulois. Du moins, à l'époque gallo-romaine, le territoire de la commune faisait partie de la cité des Morins dont le siège n'était autre que "Tervana" Thérouanne et le lin que l'on y produisait ainsi que les oies que l'on y élevait étaient réputés dans la gaule entière. A noter qu'en 52 avant J.C., les morins et leurs voisins, les astrebates se rallièrent au soulèvement gaulois contre César.
Un fait certain, Bientques existait au 2ème siècle puisqu'une tombe à incinération fut mise à jour en 1952, le long de la voie romaine, la leulène.
Les invasions qui commencèrent au 3ème siècle entrainèrent la destruction de Thérouanne et les Francs semblent marquer leur passage en emportant le sufixe "Hem"
Au 7ème siècle, le nom de Pihem est cité plutôt Pithem (petite maison) dans le mémorial historique du Pas de Calais. A l'époque carolingienne, Pihem est vraisemblablement administré par le comte de Flandre ou le comte de Ternois.
En 1072, on retrouve la trace de l'important fief de Bienquennes (Bientques) territoire bien plus important que Pihem lui-même. Bientques faisait alors partie de la banlieue de St Omer sous les comtes d'Artois.
Seigneur et héros de Bientques
Par une succession d'héritages, l'Artois devint province espagnole. Durant le 16ème siècle, les rois de France tentèrent de reprendre la région. C'est au cours de l'une de ces escarmouches que s'illustra le seigneur de Bientques. En effet, c'est dans la nuit du 27 mai 1487 que Philippe de Crèvecœur est son neveu héritier Jean du Bois donnèrent l'assaut sur St Omer. Philippe entra par derrière, son neveu entra le premier par dessus la muraille. Deux jours plus tard, Jean du Bois, seigneur de Bientques, Jean III, fut nommé par son oncle, le maréchal d'Esquerdes, bailli et capitaine de St Omer et du château. Plus tard, il fut nommé conseiller et chambellan du roi Charles VIII. A cette date, la seigneurie de Bientques avait sa coutume particulière. En 1548 apparait le nom de Fiennes avec Eustache de Fiennes, petit fils de Jean III. La possession de Bientques se transmit de mariage en héritage jusqu'en 1776, quand le vicomte Louis Joseph Auguste Deschamps de Pas, prit possession du fief. Il en sera le dernier maitre jusqu'à la révolution.
Les premières élections municipales se déroulèrent en 1790 en l'église de Pihem
La commune compte à cette époque 515 habitants dont 64 votants. Seuls étaient électeurs le citoyens âgés de 25 ans payant une contribution de trois journées de travail. Le premier maire de la commune fut Joseph Delepouve, 40, ménager, vivant de ses biens.
Une motte médiévale et une tombe gallo-romaine
L'un des vestiges du villageest la motte médiévale située à Bientques, à droite de la départementale 192, en direction d'Herbelles.
C'est aujourd'hui un montiule boisé de 30 m de diamètre à la base, de 21 m de sommet, et de 5 m de hauteur. A l'ouest, une petite partie du fossé a été conservée.
Aucun indice n'a pu être retrouvé concernant cet amas de terre. Seule certitude, son origine n'est pas naturelle.
Au pays on racontait que son existence devait se rattacher à celle de la ville de thérouanne, distante de seulement 4 kilomètres. Certains prétendent qu'un souterrain conduisait à la rivière de Remilly-Wirquin. Les habitants de Pihem menaient les chevaux par cette voie pour aller boire à la rivière.
D'autres racontent également qu'un souterrain devait aller jusqu'à Thérouanne et servait d'issue de secours en cas de bataille. Et si les cloches de la cathédrales de Thérouanne se trouvaient dans ce souterrain disparu ? (la légende raconte que ces cloches furent cachées pour ne pas tomber entre les mains de l'envahisseur).
Des fouilles sans importance furent entreprises et vite abandonnées.
La motte médiévale telle que nous la voyons aujourd'hui |
En 1952, à Bientques dans la propriété de René Facon, à 5 m de la voie romaine, la Leulène, des ouvriers mirent à jour une sépulture à incinération gallo-romaine en creusant le sol dans le but d'installer une citerne. Des fouilles furent alors entreprises. Il s'agissait d'une simple fosse pourvue d'une pierre blanche en craie du pays. La tombe mesurait 1.10 m, 70 cm de large et 80 cm de hauteur. La dalle qui renfermait ce tombeau s'effondra au moment de la découverte mais une partie du mobilier resta intact. On y retrouva un vase en terre cuite rosée en forme de carafe. Il s'agissait d'une "lagena" dans laquelle on faisait vieillir le vin. A côté se trouvait des débris de poteries, une coupe à libation en belle terre rouge, fine et lustrée, et un bol revêtu de glaçure portant le nom du potier Saturnini. Un nom rare selon les archéologues. On y retrouva également une poignée de coffret en bronze , les restes d'un réchaud.
Dans le champ voisin, d'autres tessons gallo-romains furent découverts en surface.
Toujours selon les archéologues, il est certain que d'autres tombes de la même époque se trouvent dans le voisinage.
Par la suite, d'ailleurs, une deuxième sépulture fut découverte à côté de la première mais sans mobilier.
Pihem occupé, Pihem martyrisé, mais Pihem libéré
De tout temps la région fut un lieu de passage stratégique convoité et occupé par de multiples envahisseurs. Mais le 20ème siècle sera la période la plus troublée. la seconde guerre mondiale fut certainement la plus violente pour le village. de 1940 à 1843 sous l'occupation aallemande, la population, privée de liberté, pense à une fin rapide de la guerre.
Pourtant, la fin de l'année 1943 marquera le début de la misère. Les troupes allemandes ayant subi de sérieux revers créent de terribles armes de représailles destinées à tuer à distance. Le trop célèbre V1 est l'arme la plus au point. Dès la fin de l'été 1943, les sites de lancement sont édifiés et Pihem se retrouve au cœur du dispositif. Dès lors, le village sera martyrisé et de septembre 1943 à septembre 1944, le hameau de Bientques, où est située une rampe de lancement de V1 subira l'une des périodes les plus mouvementées de son histoire.
Les bombardements
Les bombardements débutèrent le 20 janvier 1944. Vers 15 h 15, six appareils attaquent Esquerdes et lâchent douze bombes de 500 kg. Cinq tombent dans des chemins de terre à Bientques et sept au lieu-dit le Ferlan. Situé dans l'axe de la coupole, le site de lancement des V1
est vite repéré par la Royale Air Force et dès les premiers tiers sur Londres, le 14 juin, des attaques sont prévues pour le détruire.
Le lundi 19 juin 1944, vers 18 h les forces aériennes alliées attaquent par vagues successives. Cent bombes de gros calibres détruisent trois habitations et causent des dégâts sur dix maisons rue du Cornet. Quatre personnes sont tuées près du Bois Faucon. Il s'agit de Paul Lemaire, sa femme et sa tante ainsi que le petit Roger Blot juste âgé de 9 ans.
Mardi 20 juin1944, une dizaine d'avions bombardent et mitraillent sans faire de victime et en abîmant la rampe qui fut évacuée le lendemain vers Thérouanne.
Le vendredi 23 juin 1944, vers 21 h, deux formations aériennes bombardent à nouveau et détruisent la rampe. Deux personnes sont blessées, Denis Noyelle et un soldat allemand.
La rampe étant détruite, le dernier bombardement surprend tout le monde. Il intervient dans la nuit du 23 au 24 juin 1944. C'est une grosse offensive organisée dans toute la région. Tout le village est touché. A l'entrée du village, sur la RN 28, toute la famille Beauchamp est décimée. Mme Dufour, une dame de St Omer et Mme Desckodt-Caron sont blessées. Un allemand est trouvé mort dans la rue Eugène. Les dégâgs sont considérables mais ni la rampe, ni le reste des bâtiments allemands ne sont touchés et les allemands peuvent récupérer l'essentiel du matériel avant dévacuer les lieux.
De ces bombardements, le village paye un lourd tribu. Sur près de 72 maisons, 50 sont touchées. 20 sont détruites et 30 endommagées.
De nombreuses bombes seront retrouvées non explosées . En 1980 une ogive est retrouvée dans la propriété de M. Canler.