Notre séjour en Turquie
Bon ça fait maintenant plusieurs semaines que je suis rentrée, et je prends
enfin le temps de faire un petit post pour raconter nos aventures.
http://mozanne.fr/voyage/pays/turquie.pdf
Première journée : le 5 juillet Arrivée à Istanbul
Pour ce voyage en Turquie, nous étions 9 marcheurs et c'est Zéki qui était notre guide.
Originaire de la Turquie, Zéki nous a fait découvrir son pays et nous a amené dans des lieux où les touristes ne s'aventurent pas.
Le programme a été établi par nous tous.
C'est après 7 h et demi d’attente à l’aéroport de Bruxelles que notre avion a décollé pour la Turquie et après deux heures et demi de voyage que nous sommes enfin arrivés dans la ville d’Istanbul.
Un dolmus nous attendait pour nous amener à l'hôtel « Maywood ». Le trajet a duré une petite heure.
Hôtel Maywood |
Les serveurs |
L’hôtel est situé dans le centre, dans le quartier historique de Sirkeci à Istanbul. (à la croix)
Nous étions attendus et en signe de bienvenue, on nous a servi un thé aux pommes et offert un livre sur la ville d’Istanbul ainsi que le plan sur tous les monuments que nous pouvions voir dans le coin.
Le thé est la boisson nationale turque. Il ponctue la journée de tous les turcs qui peuvent en boire jusqu’à 10 par jours ! C'est un rituel d'échange de politesses et de courtoisie offert à toutes les occasions. Il ne se refuse jamais.
La salle d'accueil |
Après avoir posé nos affaires dans les chambres, Zéki nous a fait
découvrir la mer du Bosphore. Nous étions en plein cœur d’Istanbul et
tout autour de nous s’élevaient des mosquées.
Sur le port, il y avait beaucoup de vendeurs ambulants :
Vendeur de moules farcies |
vendeur de Maïs grillés |
Vendeur de châtaignes grillées |
Après cette petite balade sur le port, nous avons cherché un restaurant.
Voici notre menu :
Voici notre menu :
Zéki a marchandé le prix (ça marche comme ça) et après le repas nous
nous sommes rendus dans le centre où il y avait beaucoup d’animations.
Les gens étaient assis par terre sur la pelouse, sur le sol. C’était le
ramadan et c’était illuminé de partout comme si c’était Noël.
Confection de sucettes |
La vidéo :
Deuxième journée : le 6 juillet découverte du palais Topkapi
Après un petit déjeuner copieux, nous sommes allés au palais Topkapi.
A 9 heures du matin, il faisait déjà 35°.
C'est un palais magnifique qui se compose de plusieurs cours et de pavillons.
C'est un palais magnifique qui se compose de plusieurs cours et de pavillons.
Il
se dresse sur les rives du Bosphore et vous réserve, quelques beaux
points de vue. Les différents bâtiments abritent des musées.
Du 15ème au 19ème siècle vivaient plus de 4000 personnes. Son harem
attise son imagination tandis que les immenses trésors semble sorti des
contes de mille et une nuit, avec des chandeliers de 50 kg d'or
incrustés de diamants ou le célèbre poignard orné de trois énormes
émeraudes... Malheureusement, les photos sont interdites.
voici un site où l'on peut voir ces bijoux :
Petit déjeuner : (pas facile de choisir)
En route pour le palais Topkapi
Entrée du palais Topkapi |
A l'intérieur du palais |
Nos billets
la maquette du palais |
Je vous laisse découvrir les autres photos :
Le palais offre une magnifique vue sur la ville, la mer de Marmara et du Bosphore.
Le harem de Guy |
Entrée du harem. Seuls les eunuques y étaient autorisés
Tout en mangeant, nous avons profité d'un magnifique coucher de soleil sur le Bosphore ainsi que de la vue sur toute la ville.
Quelques plats :
Zéki fait plaisir à voir |
Le pont sur le Bosphore reliant l'Asie à l'Europe |
Troisième journée : le 7 juillet Croisière sur les îles aux Princes et tour de l'île en fayton (calèche)
La grande poste d’Istanbul
Elle se trouve dans le
quartier de Sirkeci. Cet impressionnant immeuble est l’œuvre de
l'architecte Vedat Tek qui le fit construire dans son style particulier
en 1909.
L'architecte Vedat étudia à Paris puis retourna à Istanbul et enseigna aux beaux-arts.
Il y a à l'intérieur de la poste un petit
musée qui présente les installations du XIXème siècle : le matériel
téléphonique et télégraphiste ancien, des sacs postaux pour dos de
cheval ou de chameau, des timbres ottomans, des enveloppes du premier
jour...
Conseils: il vaut mieux acheter ses timbres
à la poste car vous les paierez à leur valeur nominale. C'est plus
cher partout ailleurs. J'ai eu le tour en achetant une carte postale et
le timbre dans un magasin.
Le 7 juillet nous avons fait une croisière et visités les Iles aux Princes, un archipel situé au Sud-Est d’Istanbul, dans la Mer de Marmara.
Il
constitue un lieu de villégiature estivale important pour les
Stambouliotes. Un ferry nous y emmène directement depuis l’embarcadère
Kadikoy-Adalar.
L’archipel
est composé de 9 îles, mais le bateau ne s’arrête que sur les quatre
plus importantes. C’est un ensemble composé de 9 îlots dont les plus
importants sont Le Büyükada (en grec Prinkipo), Heybeliada (Halki),
Burgazada (Antigoni) et Kinaliada (Proti). C’est un bon choix pour
paresser, lézarder et prendre le large loin de la frénésie urbaine.
Ce sont les terres d’exil des princes Byzantins, peuplés depuis le 19ème
siècle par la grande bourgeoisie stambouliote et le lieu préféré de
villégiature des communautés non musulmane de la ville. On peut y
admirer les majestueuses demeures en bois, ourlés de bougainvillées et
de camélias.
Nous ferons escale sur la dernière uniquement, mais cela ne nous
empêche pas de profiter de la vue sur les autres îles depuis le bateau.
la Tour de Léandre |
La première tour fut initialement construite en 408 avant J.-C.
Aujourd'hui, l'ancien phare du XIXe siècle
abrite un restaurant au premier étage et un café au sommet de la tour.
Des bateaux privés font des voyages vers la tour plusieurs fois par
jour.
Légende (Wikipédia)
Il y a beaucoup de légendes à propos de la construction de la tour et
de son emplacement. Selon la légende, la plus populaire de Turquie, un
sultan avait une fille bien-aimée. Un jour, un oracle lui prédit qu'elle
serait mordue à mort par un serpent venimeux le jour de son 18e
anniversaire. Le sultan, pour l'écarter des terres et donc des
serpents, fit construire la tour au milieu du Bosphore pour protéger sa
fille jusqu'à son 18e anniversaire. La princesse a été placée dans la tour, où elle a souvent été visitée uniquement par son père.Le jour de son 18ème anniversaire de la princesse, le sultan ravi qu'il ait pu empêcher la prophétie lui apporta un panier de fruits exotiques somptueux comme cadeau d'anniversaire. Cependant, un serpent était caché dans le panier et mordit la jeune princesse, qui mourra dans les bras de son père, tout comme l'oracle l'avait prédit. D'où le nom de tour de la jeune fille.
L'ancien nom de la tour de Léandre vient d'une autre histoire d'une jeune fille : l'ancien mythe grec de Héro et Léandre. Héro était une prêtresse d'Aphrodite qui a vécu, dans une tour à Sestos sur la rive européenne de l'Hellespont (Hellespont est l'ancien nom du détroit des Dardanelles). Léandre, un jeune homme d'Abydos, de l'autre côté du détroit Abydos, sur la rive asiatique, est tombé amoureux d'elle et nageait tous les soirs pour la rejoindre de l'autre côté. Héro allumait une lumière chaque nuit au sommet de sa tour pour guider son chemin.
Succombant aux mots doux de Leandros, et à son argument selon lequel la déesse Aphrodite, déesse de l'amour méprisait les vierges, Héro lui a permis de faire l'amour avec elle. Cela dura tout l'été. Mais une nuit d'hiver de tempête, les vagues rejetèrent Léandre dans la mer et la brise éteignit la lumière mise par Héro, et Léandre perdit son chemin, et se noya. Lorsque la mer rejeta son corps le lendemain, Héro morte de chagrin se jeta de la tour et mourut également. Le nom de jeune fille à la Tour pourrait aussi avoir son origine dans cette histoire ancienne.
En raison de la proximité et la similitude entre les Dardanelles et le Bosphore, l'histoire de Leandros a été attribuée à la tour par les Grecs et plus tard, les Byzantins.
La gare d'Haydarpasa |
La gare se situe au bord de la mer du Bosphore sur la rive asiatique d'Istanbul. C'est la principale gare d'Istanbul.
Kadikoy |
Marchand de pain aux sésames |
Les mouettes planent au dessus du bateau. Si vous voulez les nourrir, vous n'avez qu'à lever le bras et elles viendront chercher le pain aux sésames.
l'ile de Kinaliada |
l'Ile de Kinaliada
École de marine |
Nous accostons à l'ile de Büyükada.
C'est la plus grande des iles.
Le vieil embarcadère est bordé de vieilles maisons à colonnade de bois.
l'ile de Büyükada |
le nom de notre bateau |
La rue monte jusqu'à une place où trône un petit kiosque au toit pointu. Les seuls bruits sont ceux des pas et des voix. Non loin de là une trentaine de fiacres attendent à l'ombre de vieux platanes. Avec les bicyclettes, c'est le seul moyen de transport de l'île. Les voitures et les motos sont interdites.
A table ? |
Il y a beaucoup de chats errants dans les rues.
Nous flânons dans la ville à notre guise, nous laissant séduire par les terrasses ensoleillées, par les ruelles où se trouvent de nombreuses petites boutiques de fruits et légumes, de souvenirs etc...
Les fruits et légumes sont particulièrement goûteux et agréablement présentés, de telle sorte que l'on aimerait tout acheté. |
Nous ferons une petite pause déjeuner
Un bon thé turc |
Après le repas, nous avons pris une calèche en plein centre ville.
En
continuant tout droit juste après la sortie de l’embarcadère, se trouve un immense parking où sont « garées » des dizaines de
calèches. Le spectacle est impressionnant !
Pour
en prendre une, il faut faire la queue. Elles arrivent tour à tour au
petit trot pour embarquer leur prochain passager. Exactement comme une
file de taxis. De plus, les chevaux sont en bonne forme, cela fait
plaisir !
Nous optons pour un grand tour de l’ile qui nous a permis de voir la partie Nord de Büyükada, plus sauvage.
Au
son des sabots, nous découvrons les belles et grandes maisons de l’île
et ses côtes plus ou moins escarpées. Nous croisons des cyclistes (pour
les intéressés, sachez que l’île est vallonnée) et des chevaux et
poulains en semi-liberté…Quel bonheur !
Sur
les îles toute circulation automobile est interdite, il faut donc
louer un vélo ou prendre des calèches en guise de taxi pour arpenter les
chemins et pinèdes et ce que nous avons fait :
Les chevaux sont en liberté
Vue sur la mer |
Les fers des chevaux sont recouverts de caoutchouc afin d'atténuer le bruit et un petit panier est accroché au harnais pour recueillir le crottin. |
changement d'attelage |
bougainvilliers ou bouguinvillées |
Lefter Kuçukandonyadis |
Après nous être bien promené autour de l'île, nous abandonnons l'option baignade et nous replions sur le centre, près du port, pour faire une petite pause.
Cireur de chaussures |
Retour à Istanbul |
les photos
la vidéo
Quatrième journée : Le 8 juillet marché de Kadikoy et boulevard Istiklal Caddesi
Le
8 juillet au matin, nous sommes partis découvrir le marché de Kadikoy qui se
situe sur la rive asiatique d’Istanbul. C’est l’un des plus grand marché.
Pour
nous y rendre, nous avons pris le métro à Sirkeci et sommes passés sous la mer de
Marmara.
Les murs du métro sont décorés avec de magnifiques mosaïques |
Nous attendons sur le quai la rame de métro
A l'intérieur on peut suivre le trajet |
Il n'a y pas de compartiment. C'est un long couloir d'un bout à l'autre de la rame |
changement de station de métro
Nous n'avons qu'à suivre le tracé au sol |
Après deux changements, nous arrivons à Kadikoy.
C'est une grande ville de banlieue et moderne.
C'est une grande ville de banlieue et moderne.
Nous empruntons une passerelle pour nous rendre au marché.
Dans l’antiquité Kadikoy s’appelait Chalcédoine
et selon la légende elle s’appelait la ville des aveugles car Hérodote
aurait dit que les chalcédoniens qui avaient bâtit leur ville 17 ans
avant Byzance étaient sans doute aveugles pour avoir
choisi l’emplacement de la ville dans une situation si peu stratégique à
l’écart du détroit.
Entrée du marché |
Vous pourrez également acheter des spécialités locales comme les fruits secs, l’huile d’olive, les pistaches et l’eau de rose.
En plus du domaine alimentaire, le marché de Kadiköy présente de nombreuses étals consacrées aux vêtements, aux objets traditionnels, aux ustensiles pour la maison et autres catégories à des prix très bas.
Tous les sens sont en éveil |
fruits secs |
Les couleurs attirent le regard |
Les fruits et les légumes sont agréablement présentés |
Les odeurs éveillent les papilles |
Toutes sortes d'olives délicieuses |
Tous vous accueille avec le sourire et la gentillesse |
Après la visite du marché, nous mangerons sur place. à l'entrée du marché un restaurant à attirer notre attention. On fabrique des galettes sur place et ça sent rudement bon. Et si on les goutait !
Préparation des gözlemes |
Ces crêpes sont très épicées et piquantes |
L'après-midi
nous irons flâné sur le boulevard Istiklak Caddesi (les quartiers chics) appelé
également Grande Rue de Péra et rebaptisé l’avenue de la libération (Istiklal) en 1924. C’est
l’axe principal du quartier chrétien de la ville. C’est une rue piétonne de 3
km de long qui abrite des boutiques, (magasins de musique, librairie, galeries
d'art, cinémas, théâtres, bibliothèques, cafés, pubs, boîtes de nuit avec
musique en direct, pâtisseries historiques, écoles étrangères, consulats, églises
(dont la basilique Saint-Antoine de Padoue, la plus grande église latine
catholique du pays), chocolateries et restaurants) traversée par le tramway
historique.
machine à jetons préférée de Martine |
Nous suivons maintenant les flèches bleues |
Les murs de la station de métro sont décorés avec des mosaïques
Nous sommes revenus sur nos pas et nous sommes au pont de Galata.
Un musicien ambulant joue d'un drôle d'instrument. |
Le kemençe, prononcer " kémantché" est un petit instrument turc à trois cordes métalliques frottées par un archet rudimentaire, proche de certains instruments médiévaux.
Aperçu
Après la balade à travers les magasins et la rue principale.
Nous nous sommes fait un petit plaisir en
consommant quelques pâtisseries turques puis nous avons pris le funiculaire
pour revenir à notre hôtel.
Les
loukoums sont de petits cubes de pâte sucrée parfumée : à la pistache, à
la noisette, à la rose, à la menthe… Ils se vendent au poids comme les baklavas,
pâte feuilletée nappée de miel et fourrée le plus souvent à la pistache.
baklavas |
Nous avons souvent croisé des vendeurs de glaces vêtus de costumes traditionnels. On appelle ces desserts « Maras », en référence à une province de l'est anatolien, ils sont préparés à base de bulbes d'orchidées.
Vous aurez le choix entre différentes saveurs, en apparence classiques, mais qui vous surprendront par leurs goûts prononcés et leur texture élastique.