vidéo :
Circuit : (Remis par l'office du Tourisme)
Il faut suivre des plots pour faire cette balade ou bien des poteaux indicateurs.
Le premier plot est devant l'office du tourisme |
Les marcheurs : (au nombre de 7)
Véronique |
Christiane |
Christine |
Bernadette |
Gérard |
Denis |
Annie |
Avec ses 176 mètres d'altitude, le Mont Cassel est le
point culminant des Flandres.
Cassel est une ville qui possède l’âme des Flandres dans ses gênes. Ses
ruelles étroites et ses pavés qui ne cessent de monter laissent
transpirer une histoire que la région ne désire pas éteindre. Les
premiers autochtones à profiter des hauteurs ont été une tribu Celte.
Ils ont été par la suite dégagés par la légion romaine de Jules César,
et ces mêmes hauteurs ont ensuite été habitées tour à tour par les
Normands, Français, Anglais et autres Espagnols.
Le début de la balade se fait sur la grand place à Cassel.
Historique de Cassel
En face du musée se dresse la fontaine monumentale, en pierre de taille, style Louis XV, qui distribuait jadis l'eau ferrugineuse provenant du puits cruciforme.
Sur la place nous pouvons admirer l'ancienne châtellenie de Cassel, construite au 16ème siècle, souvent dénommée Hôtel de la Noble-Cour où se trouve également le musée de Flandre. C'est un élégant édifice de style Renaissance.
Hôtel de la Noble-Cour |
Portail Renaissance de l’hôtel Noble-Cour |
Hôtel de ville de Cassel |
Après un tour d'horizon de la grand Place où se trouve le musée départemental et des maisons datant du 17ème siècle, nous atteignons la place de Queue de St Hilaire.
Trois voies s'offrent à nous pour rejoindre le jardin public :
La Rue du Château, qui nous fait passer sous la porte du château (vestiges des fortifications de la terrasse du château, reconstruite au 19ème siècle). La pierre indiquant l'année 1621 est d'origine.
La Rue Alexis Bafcop
La rampe alpine
La rampe alpine est la plus originale par son nom et par sa forme. C'est un escalier escarpé de béton armé qui fut établit en 1904, inspiré des réalisations de l'artisan Combaz qui agrémenta le Parc Monceau de structures du même style.
Dans le jardin public, nous prenons la direction du moulin à vent, en bois, sur pivot. Il date du XVIIIe siècle et symbolise les 22 moulins que comptait Cassel au début du XXe siècle. On y fabriquait l'huile et la farine. Tous étaient mus par le vent, énergie parfois capricieuse mais non polluante.
A droite du moulin, nous prenons le chemin qui descend vers le vestige de mur romain, puis nous remontons près du monument équestre du Maréchal Foch. Il eut son
quartier général à Cassel de octobre 1914 à juin 1915, durant la bataille de
l'Yser.
La statue fut inaugurée en 1928 |
Un jardin dessiné à l'anglaise, permet d'accéder au point culminant.
Une contrebasse fleurie |
Les bosses de ce jardin
recouvrent les décombres du château-fort, le "Castellum", qui fut à
l'origine de Cassel, il y a plus de 2000 ans. Détruit au XVIIIeme
Siècle,
bien qu'il eût été renforcé sous Louis XIV, il ne subsiste que quelques
pans des murs d'enceinte, sur le versant méridional; certains de ces
vestiges remontent à l'époque gallo-romaine.
Des tables d'orientation facilitent la localisation des diverses communes françaises.
Nous faisons un petit arrêt pour contempler les paysages de la Flandre, aux couleurs d'une variété infinie, qui s'étendent au loin.
Gérard |
Christine |
Belle vue panoramique |
Sur notre gauche, nous descendons un petit chemin empierré qui nous mène jusqu'à la Rue Saint Nicolas.
Denis et Annie |
Estaminet Kastelhof |
Intérieur de l'estaminet |
Dans cet estaminet on vous sert de la cuisine flamande traditionnelle.
Dans la même rue, nous découvrons l'ancienne chapelle de Saint Nicolas.
Chapelle Saint Nicolas |
Nous arrivons à la Place Vandamme général cassellois (1770- 1830). Nous longeons la salle polyvalente – ancien dépôt du tramway qui reliait Cassel à Bavinchove – puis nous empruntons à droite la rue de Bergues. Au n° 35, ancienne auberge Saint- Sébastien, siège de la Ghilde des Archers fondée en 1445.
Annie et Christine |
Graffiti sur une porte de garage, sympa (merci Christine pour la photo) |
Le graffiti n'est pas toujours là pour dégrader, parfois il peut décorer.
photo de famille (merci Véronique) |
A la chapelle octogonale, dite de Horne, nous prenons à gauche dans la Rue Profonde.
Puis au bas de cette rue, nous tournons à droite dans la rue de Dunkerque.
Ancien abreuvoir à chevaux |
La porte de Dunkerque |
L'église collégiale Notre-Dame date du 11ème siècle. A l'époque elle était entièrement bâtie en grès ferrugineux. Elle a été souvent incendiée et reconstruite et remaniée en Hallekerque à la fin du 16ème siècle.
L'église est classée monument historique pour son ancienneté, pour ses tourelles de chaque côté du porche et à l'arrière, le chevet présente d'anciennes croisées bouchées et un large bandeau de pierres et briques disposées en arêtes de poisson (opus piscatum).
Derrière la collégiale Notre-Dame, se dresse l'ancienne église des Jésuites. La façade classée date de 1687.
Façade de l'ancienne église des Jésuites |
De plus près |
Dos à cette église, nous prenons sur notre droite le chemin du chapitre aux marches de grès ferrugineux.
Une autre face de l'ancienne église des Jésuites |
Au bas de l'escalier, nous tournons à gauche en direction du cimetière.
Un petit chemin sur la gauche, descend en pente douce et longe le cimetière. Il nous amène vers la lisière du Bois des Renards.
Ces passages en sous-bois par d'étroits sentiers parfois pavés, sont tout à fait agréables sous ce beau soleil et ce calme.
Il est l'heure de se restaurer. |
Nous sortons de cette petite forêt et regagnons le cimetière.
Petit repos après la montée |
Nous continuons dans la Rue du Maréchal Foch et,après avoir traversé prudemment le passage protégé, sur la gauche, nous passons sous la porte d'Ypres.
La porte d'Ypres |
Nous suivons le chemin des remparts |
Ce chemin longe le mur qui entourait autrefois la ville. A l'extrémité, il devient une ruelle d'une largeur de 70 cm qui débouche dans la Rue Bollaert le Gavrian.
Des espaces fleuris y ont été aménagés, jalonnés de panneaux d'interprétation. La "ruine de Rome" et la "Rue de Muraille" y fleurissent à point nommé.
Entre la porte d'Aire et la porte d'Ypres, le chemin surplombe des jardins ouvriers.
Murs très fleuris de roses et d'églantines |
Ce petit sentier jouxte les parcs des maisons attenantes. Cette
balade le long des anciens remparts, un peu cachés, craquants de mystères, nous fera découvrir un
pigeonnier, des petits ponts cachés, faits de béton armé… Des arrières cours, des jardins, des ruelles qui débouchent par surprise, des arbustes et feuillus qui flottent au vent d’altitude et une vue sur la
plaine, tout autour, avec au loin les terrils proches de Lille, et plus proche
le mont des Récollets.
Nous continuons notre balade sur l'ancien chemin de ronde et arrivons à la porte d'Aire.
La porte d'Aire est une construction du XIXème Siècle. |
Nous passons la porte d'Aire et continuons la balade dans le chemin de ronde.
On peut voir les fortifications |
Tout en regagnant les voitures, nous pouvons admirer les magnifiques façades de vieilles maisons tout comme cette ancienne Brasserie.
Histoire : De source orale la brasserie-malterie
aurait été fondée en 1789. En 1888 elle apparaît dans la nomenclature des
brasseurs au nom de Clyti. En 1921 elle est reprise par la famille Everaere qui
l'exploite jusqu'en 1947, date de sa conversion en dépôt de boissons pour la
brasserie Pélican de Mons-en-Barœul (59). L'atelier de fabrication est détruit
vers 1990 et le matériel vendu. Actuellement il ne subsiste que le logement
patronal et la façade donnant sur la rue. En 1946 la brasserie produisait 20
000 hectolitres de bière de fermentation haute, conditionnée en fûts.
La brasserie-malterie |
St Arnould, patron des brasseurs |
La légende raconte que la géante Reuze Maman, fatiguée, lâcha une motte de terre destinée à combler un ravin et engendra le mont Cassel.