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samedi 5 septembre 2015
Au fil de la Houlle le 3/09/2015
Vidéo :
Le circuit :
Nous étions 12 marcheurs pour cette randonnée "au fil de la Houlle" et c'est Annie , notre guide qui nous la fera découvrir.
Marc
Marie Françoise
Martine
Jean Claude
Anne Marie
Zéki
Annie notre guide
Monique
Christelle
Véronique
Marie-Josèphe
Ayant déjà fait plusieurs fois cette balade, Annie décide d'en changer le sens. Nous démarrons de la place de l'église. Nous nous dirigeons vers la rue May.
La rentrée des classes y est-elle pour quelque chose ?
originale, cette clôture ornée de tournesols
Monique, Martine et Véronique (aucun rapport avec la photo ci-dessus)
Marie-Françoise, Christelle, Marie-Josèphe et Annie
Une porte ouverte vers l'inconnu
Cette petite voyette nous conduit vers la Basse Boulogne
Fraîcheur et calme, douce lumière verte, tout semble nous inviter au repos mais nous ne ferons que passer.
Martine et Monique
Jean-Claude
Marc et Zéki
Véronique
Le troupeau s'étant rassemblé, nous reprenons la route
enfin presque tous réunis...
Cette fois-ci le groupe est au complet.
Nous sommes sur les hauteurs de Houlle. Houlle est un village calme et serein de près de 950 habitants. C'est aussi une rivière au cadre vert et apaisant, qui fait le bonheur de nombreux pêcheurs. C'est un, enfin un produit du terroir, le genièvre. Le nom de Houlle représente toute cette diversité mais reste avant tout synonyme de quiétude. Avec près de 3000 résidents en été, le village garde toujours cette atmosphère de sérénité, tandis que la rivière, frontière avec la commune de Moulle, étire son long ruban tout en douceur. (indépendant du 10 mai 2002)
Ce cheval semble bien seul mais pas le temps de lui tenir compagnie.
Le groupe a pris une allure de croisière
Nous avons perdu notre GPS. Quelle direction doit-on prendre.
Nous n'attendrons pas longtemps, Annie vient de nous rejoindre.
Le chemin de Middelweghe
Le chemin de Middelweghe forme la limite entre
Houlle et Eperlecques sur des centaines de mètres, entre la route
d'Eperlecques et les marais. C'est justement
par le fait qu'il est partagé entre deux communes distinctes que ce
chemin porte le nom de Middelweghe. En flamand cela signifie "chemin du
milieu" ou "chemin mitoyen"
Sureau noir
Ne pas confondre le sureau noir avec le sureau hièble qui est toxique voir les feuilles
Nous continuons notre chemin et nous nous engouffrons dans un sous-bois
Jean-Claude vient de trouver un énorme champignon.
C'est une vesse de loup dans ce cas, je dirais plutôt une fesse de "loup".
En quittant le bois, nous apercevons les premières maisons du village voisin.
La pluie des derniers jours a rendu ce chemin très humide
mais à cœur vaillant, rien n'est impossible.
Nous laissons la campagne avec ses champs de maïs et découvrons un peu plus loin le marais.
Ces cygnes ne semblent pas dérangés par notre présence. Ici tout à l'air si calme.
A mi parcours, nous faisons une pause goûter.
Un pêcheur s'adonne tranquillement à sa passion
et pour ne pas le déranger nous irons dans une petite ruelle.
Le goûter achevé, nous reprenons la balade le long du cours d'eau.
La petite maison dans le marais
Ce pêcheur chercherait-il la cloche d'or ?
Légende :
La fée de Condette ou la légende de la cloche d'or.
On raconte qu'un jour, un pêcheur s'est pris d'amour pour la
fille de son seigneur. Ce seigneur était ma foi, un fort agréable jouvenceau,
mais infime vassal, il ne pouvait envisager sérieusement une quelconque union
car il mesurait avec désespoir, l'infinie distance qui le séparait de la noble
demoiselle.
Cependant Cupidon est parfois favorable aux
amoureux et le pêcheur se mit à prendre espoir quand il apprit que le seigneur
avait promis la main de sa fille à celui qui tirerait du fond du lac la cloche
d'or massif, au battant fait d'un seul diamant, qui reposait au fond depuis le
plus lointain des temps disait-on.
Et le jeune homme s'essayait à plonger sous
l'eau et à y demeurer le plus longtemps possible. mais il ne pouvait réussir là
où les meilleurs plongeurs avaient échoué. Alors il retomba dans une morne
mélancolie, découragé à tout jamais.
Or, un jour qu'il avait jeté son filet au
large du lac, il le sentit devenir très lourd, puis s'agiter furieusement.
d'abord surpris, il employa toutes ses forces à ramener dans sa barque quelque
chose de volumineux qui se débattait avec violence. Et bientôt, il distingua une
silhouette ondoyante aux cheveux blonds.
_ Gentil Pêcheur, s'écria l'étrange créature,
je suis la fée Mathilde, l'ondine de ce lac. Pour conserver ma puissance, je
dois toujours demeurer sous les ondes.
Je t'en prie, délivre moi et je te ferai
présent d'un filet magique avec lequel tu pêcheras la cloche d'or!
Ebloui, le pêcheur obéit; quelques minutes
plus tard la fée réapparut tenant dans ses bras un léger filet à mailles
d'argent.
_ Tiens, pêcheur, voilà ce que je t'avais promis. Tu jetteras ce
filet au crépuscule mais prends bien garde de le retirer à l'instant même où
jaillit le premier rayon de lune, sans quoi la cloche d'or t'échappera à jamais.
Adieu et merci!
Et elle disparut.
A la nuit tombante, le pêcheur lança son
filet magique et se tînt immobile, les yeux fixés sur l'horizon. De très longs
instants s'écoulèrent et peu à peu l'horizon se blanchit quand une douce voix
parvint aux oreilles du pêcheur. A quelques centaines de mètres, la bien aimée
apparut et le coeur du jouvenceau battit la chamade. Il n'avait plus d'yeux que
pour elle et le chant de sa jouvencelle le berçait de douces illusions. Et
soudain, de derrière les futaies, perçant la voûte céleste, le premier rayon de
lune traversa l'espace. le pêcheur revint à la réalité et tira violemment son
filet de l'onde... trop tard hélas. La cloche d'or vint mais retomba aussitôt
traversant les mailles d'argent... Alors le désespoir s'empara du pêcheur qui
plongea immédiatement à la poursuite de la cloche... Aujourd'hui encore il
poursuit sa course insensée car jamais on ne le revit à la surface mais l'on
dit, qu'à chaque nouvelle lune, on peut l'apercevoir à travers la brume qui
monte des eaux Le pêcheur vient reprendre haleine avant de repartir, en quête de
la cloche d'or, inlassablement, à tout jamais...
Photo du groupe (merci Annie pour la photo)
Le petit baigneur, le plus petit bateau à vapeur du monde de Daniel Briot
Le cadre aux abords de la rivière est très agréable
Un petit coin de paradis : la Houlle
Zénitude sur la Houlle
Martine et Monique
Le sentier de la Houlle prend des allures automnales
Balade au fil de la Houlle
Moment de calme
Un moment de repos sur la Houlle
Chemin de randonnée longeant la Houlle
Il est temps de revenir à la civilisation. La balade prend fin. Nous apercevons l'église St Jean Baptiste. La place où nous avons laissé les voitures n'est plus qu'à quelques mètres.
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