Voltaire
J’ai décidé d’être heureux car c’est bon pour la santé.
Emile Coué
Tous les jours et à tout point de vue, je vais de mieux en
mieux.
Le circuit : 5,8 km
Le circuit |
Le fléchage |
Marc notre guide |
Claudine |
Michel et Irka |
Christiane |
Marie-Françoise |
Le début de la balade se fait à la bibliothèque face à la salle Marguerite Grare à Tatinghem.
Bibliothèque de Tatinghem |
Salle Marguerite Grare à Tatinghem |
Pas très loin se trouve l'église Saint Jacques.
Église Saint Jacques à Tatinghem (d'après un plan de 1566 la silhouette du clocher ne semble pas avoir changé) |
Église Saint Jacques à Tatinghem |
Depuis
l'an 1123, l'église de Tatinghem occupe certainement le même
emplacement que la première église construite en bois située en haut du
village, à la croisée de plusieurs anciens chemins et d'un puits
communal. L'accord établi au XIVe siècle entre le chapitre et l'évêque
de Saint Omer stipulait que l'entretien du chœur était à la charge du
chapitre de Saint Omer et l'entretien du clocher à la charge de l'abbaye
Saint Bertin. La fabrique paroissiale avait en charge la nef.
Comme
beaucoup d'églises, celle-ci subit également de nombreuses
transformations et restaurations au fil des siècles, comme en 1638 à la
suite de la guerre et certainement de l'incendie du village. Le chœur a
été restauré en style XIVe au XIXe siècle. La nef et le clocher datent
du XVIIIe siècle et dans ce dernier se trouve une cloche datant de 1634
qui fut cassée, lors d'un incendie dans le village, par le maréchal
ferrant qui sonnait le tocsin avec un marteau. Elle fut refondue et
baptisée le 27 janvier 1887. (la voix du nord 11 décembre 2011)
On ne trouve aucun document concernant la construction de l'église Saint Jacques mais on la mentionne déjà à partir de 1100.
De nombreux pèlerins viennent y prier le saint patron pour la guérison des enfants atteints de la coqueluche et de maux de gorge.
Sur le côté droit de l'église nous prenons une voyette cachée entre deux maisons.
Un escalier nous conduit dans la rue Profonde
Rue Profonde |
Nous continuons dans la Rue du Chemin vert.
Autrefois, dans cette rue se trouvait un fort (voir historique ci-dessous)
Autrefois, dans cette rue se trouvait un fort (voir historique ci-dessous)
Est ce que Marc se serait trompé de direction ?
On se croirait presque au sud de la France avec ces pins maritimes.
Nous continuons sur le Chemin des Épinettes (chemin bordé de buissons d’épines)
Nous regagnons la D208E2 et nous dirigeons vers la résidence Eugène Roland
Original cet arrêt de bus |
Tout au bout de la rue, un escalier nous conduit à la Résidence des Violettes.
Google maps |
Au loin on aperçoit le moulin de Saint-Martin au Laert |
Photo prise par Philippe |
Photo prise par Philippe Le moulin |
Irka la mascotte du groupe |
Claudine |
Nous sommes à proximité de la rocade mais à l'heure où nous marchons c'est plutôt tranquille |
Nous longeons toujours la rocade mais le chemin devient plus herbeux.
Attention on prend la pose. Pas facile avec Irka qui n'a qu'une envie de bouger. |
Merci Claudine pour la photo |
Nous approchons de la porcherie |
Aubépines en fleurs |
Groseilliers à fleurs |
Très florifère, le groseillier est à son avantage dans une haie libre | . |
Nous quittons le sentier et rejoignons la Rue Pôques.
Il y a trois siècles, cette rue s’appelait « la ruelette paucque ».
Marie-Françoise, Marc, Irka et Michel |
Marc, Irka et Michel |
Claudine |
Rue Pôques |
Nous terminons la balade par la Route de Boulogne jusqu'à la bibliothèque.
Route de Boulogne |
Bibliothèque de Tatinghem |
Marc |
Marie-Françoise, Michel et Claudine |
Claudine |
Irka et Michel |
Petite histoire :
Les habitants de Tatinghem sont appelés les Tatinghenois. Mais, depuis plusieurs décennies les Tatinghenois sont surnommés "les soyeux d'bourriques".
L'histoire raconte qu'une femme de Tatinghem, ne s'étant pas entendue sur le partage d'un héritage, les deux frères se sont querellés pour une même terre, une même armoire et un même âne.
On dit que pour les contenter tous deux, ils finirent par diviser la terre en deux, par scier l'armoire et trancher le pauvre âne en deux.
Historique du village de Tatinghem :
Au cours de l'histoire, le territoire de Tatinghem a toujours été compris dans la banlieue de Saint-Omer.
A l'origine le village s'étendait, dit-on, jusqu'aux murs de Saint-Omer. Par la suite, il dut céder une portion de son territoire à Longuenesse et surtout à Saint-Martin-au-Laert, quand cette paroisse s'est détachée de Saint-Omer pour se reconstituer au-delà des fossés de la ville après les sièges des XVe et XVIe siècles.
Lors de la création des municipalités en 1790, la commune a été rattachée au canton d'Arques, dans le district de Saint-Omer jusqu'à l'arrêté du premier consul daté du 30 octobre 1801, qui réduisit les chefs-lieu de canton.
Depuis cette date, Tatinghem forme avec la partie sud de Saint-Omer, Arques, Blendecques, Campagne-les-Wardrecques, Helfaut, Longuenesse et Wizernes le canton sud de Saint-Omer.
Des périodes troubles :
De même que tous les villages de l'agglomération Tatinghem eut son sort lié à celui de Saint-Omer et fut exposé aux déprédations des armées qui tentèrent de prendre la ville.
Mais la première mention écrite de Tatinghem remonte à l'an 648.
C'est à partir de l'administration d'Auguste (1er siècle) que les peuplades gauloises furent organisées en territoire avec un chef-lieu déterminé et une étendue limitée. Vinrent ensuite le temps des invasions.
Au XI et XIIe siècle, guerres privées, violences, pillages, assassinats, misères, famines, se succédèrent. Le village n'a certainement pas échappé à ce climat de guerre et de violence. Mais les documents sur l'histoire régionale de cette époque sont rares et aucune mention de Tatinghem n'a été trouvée.
Pendant la guerre de 100 ans, 1337-1453, les anglais avaient comme objectif la prise de Saint-Omer.
En août 1436, Tatinghem fut brûlé par le duc de Glocester tout comme Longuenesse et Blendecques.
En 1477, pour se venger de l'insuccès du siège de Saint-Omer, les troupes de Louis XI ravagèrent le village.
Deux ans plus tard, en 1479, à peine remise de ses plaies, la commune fut une nouvelle fois incendiée avec Alquines, Houlle et Moulle.
Assez vite on organisa la défense de la banlieue de Saint-Omer en établissant une ceinture de points fortifiés. Tatinghem a défaut de château eut son fort. Il se serait trouvé au "Chemin Vert".
Les guerres de François 1er contre Charles Quint furent aussi désastreuses pour la région. Avec le traité de Madrid (1526) Tatinghem était bien proche de la nouvelle frontière et les bandes armées firent de nombreuses incursions, même après la destruction de Thérouanne en 1553. En 1596, Tatinghem était aux mains des espagnols.
Le siège de Saint-Omer en 1638, par le Maréchal Chatillon échoua et l'armée française en se retirant incendia une nouvelle fois le village.
Le traité de Nimègue, en 1678, rendit Tatinghem et toute la région à la France. La paix régna jusqu'en 1710, venue de nouveaux envahisseurs, le prince Eugène de Savoie et le général Malborough. L'hiver 1709-1710 avait été terrible et à la famine s'ajouta la peste. Grâce aux diversions opérées par les armées françaises, la guerre s'éloigna. La paix signée à Ultrecht rendit confiance et courage à toute la contrée. (L'Indépendant du 21 septembre 2001 article de F. Berteloot)
Etymologie de Tatinghem :
La civilisation Mérovingienne pénètre partout et impose aux gallo-romains ses manières de vivre. Leur établissement par petits clans séparés dans notre région se manifeste tout d'abord par les noms de lieux en "inghem". La toponymie permet de juger de l'ancienneté des villages. Ainsi Tatinghem est un mot d'origine germanique qui peut se décomposer en trois parties :
TAT qui est un nom de chef local.
ING qui indique l'appartenance à
HEM qui est l'équivalent du saxon "thun", du latin "villa", du français "court"
Tatinghem ou Tadinghe-hem, voudrait donc dire métairie, ferme, hameau de Thade (thadetertus).
La première mention écrite de Tatinghem remonte à l'an 648 dans la charte par laquelle Adroad, riche propriétaire sans héritier, converti au christianisme, fait donation à l'évêque Omer de l'emplacement de la ville actuelle de Saint-Omer et des lieux environnants.
Parmi ceux-ci, on trouve Tatinga-villa, forme gallo-romaine de ce nom. Un autre document de l'an 826 le nomme Tathingahem.
Au cours des siècles suivants, on trouve d'autres variantes dans la manière d'orthographier ce nom Tatingahem (1123) Tatigahem (1132) Tadingehem (1139) Thadinghem (1229) Tadinghem (1304) puis Todinghem, Tattinghem et Tatinguehem pour enfin se fixer au XVIe siècle sous la forme actuelle de Tatinghem (d'après l'ouvrage de Daniel Fontaine, historien local)
La civilisation Mérovingienne pénètre partout et impose aux gallo-romains ses manières de vivre. Leur établissement par petits clans séparés dans notre région se manifeste tout d'abord par les noms de lieux en "inghem". La toponymie permet de juger de l'ancienneté des villages. Ainsi Tatinghem est un mot d'origine germanique qui peut se décomposer en trois parties :
TAT qui est un nom de chef local.
ING qui indique l'appartenance à
HEM qui est l'équivalent du saxon "thun", du latin "villa", du français "court"
Tatinghem ou Tadinghe-hem, voudrait donc dire métairie, ferme, hameau de Thade (thadetertus).
La première mention écrite de Tatinghem remonte à l'an 648 dans la charte par laquelle Adroad, riche propriétaire sans héritier, converti au christianisme, fait donation à l'évêque Omer de l'emplacement de la ville actuelle de Saint-Omer et des lieux environnants.
Parmi ceux-ci, on trouve Tatinga-villa, forme gallo-romaine de ce nom. Un autre document de l'an 826 le nomme Tathingahem.
Au cours des siècles suivants, on trouve d'autres variantes dans la manière d'orthographier ce nom Tatingahem (1123) Tatigahem (1132) Tadingehem (1139) Thadinghem (1229) Tadinghem (1304) puis Todinghem, Tattinghem et Tatinguehem pour enfin se fixer au XVIe siècle sous la forme actuelle de Tatinghem (d'après l'ouvrage de Daniel Fontaine, historien local)
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