Rando Wardrecques: Hallines le 30/12/2014 et le 19 juillet 2016

Vidéo :

le circuit : 4,5 km

les participants : le 30 décembre 2014 (7 marcheurs)

Pascale et Michel

Bianca, Marie Josèphe, Véronique

Gérard


Claude

Le 19 juillet 2016 nous refaisons le même circuit avec quelques variantes

Les marcheurs :

Michel

Marc

Chantal et Claudine (les deux pipelettes et ça n'a toujours pas changé)

Gérard

Véronique

Christiane (guide pour cette balade) Merci Mamie Clo pour la photo

Le départ se fait sur la grand place derrière la mairie à Wizernes

Nous suivons la Rue Léo Lagrange où se trouve sur une petite place, le monument aux morts.

Monuments aux morts

Puis nous continuons notre parcours en prenant la Rue Pierre Mendes France.

2014

2016

Un peu plus loin nous traversons l'Aa.

L'aa

Véronique et Gérard

Nous longeons la D 928 et tournons à droite dans la la Rue Latérale.

2014

2016

Nous longeons la voie ferrée et continuons dans la Rue des Marronniers

2014

Marc en tête suivi de Michel

Marc

Curiosité géographique : Noircornet d'Hallines

Quiconque n'a pas une vision aérienne de la région a du mal à comprendre comment un bout de terre situé entre Helfaut, Pihem et Wizernes, situé à quelques kilomètres du centre d'Hallines, peut appartenir à cette dernière.

Tel est le paradoxe du Noircornet, que les hasards des découpages médiévaux ont situé dans la paroisse d'Hallines, puis dans la commune.

Cela posa longtemps des problèmes. Ainsi les habitants du Noircornet devaient se faire enterrer dans le cimetière d'Hallines, distant de quelques kilomètres, plutôt que dans celui tout proche de Wizernes. Et puis, comme le cortège funèbre ne devait pas quitter la commune, il devait emprunter la longue route appelée aujourd'hui des "Marronniers". Ce désagrément, comme tant d'autres, poussa un maire d'Hallines, le comte de Hoston, à proposer en 1831 la vente du hameau de Noircornet à la commune de Wizernes. Celle-ci refusa, car le lieu-dit n'avait ni usine ni carrière, ni richesse supposée.

Cependant avec la modernisation des moyens de transport, l'idée de rattachement s'est estompée. Pour la petite histoire, de nombreux habitants de Noircornet ont désormais leur sépulture au cimetière de Wizernes. (l'indépendant du 26 avril 2002)

Nous nous engageons sur une route glissante mais heureusement pour nous, cela ne durera pas.
Pas étonnant que certaines personnes appellent cet endroit la petite Sibérie.

2014

La petite route longeant la voie ferrée est maintenant plus praticable malgré les nids de poules.

Chantal et Véronique sur la route des Marronniers

Marc

Gérard (notre poète)

Michel

2014 à notre droite, l'usine de papiers d'Arjo Wiggins.

2014 l'usine Arjo Wiggins en activité

2016 fermeture de l'usine Arjo Wiggins

Un peu plus loin, le paysage est différent et nous découvrons après le béton, une nature à l'état sauvage. Une rangée de saules têtards se trouvent au milieu d'un champ et nous fait oublier que nous sommes à proximité de la ville.

Saules Têtards (hiver)

Saules Têtards (été)

Au bout de la Rue des Marronniers, nous traversons la voie ferrée.

C'est derrière la végétation que se cache l'entrée d'un souterrain.

Le chemin de fer a jadis servi à l'industrie. Il sert maintenant au tourisme.
Chantal, Michel, Véronique et Gérard.

le souterrain du Rouge-Mont

Le souterrain d'Hallines est un endroit étonnant lié à la "folie nazie" et aux armes nouvelles , ces V1 et V2 avec lesquels Hitler espérer terroriser et terrasser l’Angleterre.
Dans la vallée de l'Aa, à quelques encablures de la Coupole d'Helfaut "monstre de béton", l'ouvrage du Rouge Mont fut percé à partir de novembre 1943 par l'Organisation Todt dans une ancienne carrière de craie du 16ème siècle. Nom de code de l'opération : Regenwurm, ver de terre en allemand.

L'entrée du souterrain (photos de Jérôme Pouille)

Sous 25 mètres de calcaire, les allemands entendaient protéger des bombardements alliés, les bureaux d'étude, les dessinateurs du Festung Pionner Stab 27 (spécialisé dans les constructions des murs de l'Atlantique, dans les sites de lancement des armesV) qui occupaient le parc du château Dambricourt... à deux pas de la carrière.

Vue d'époque du Château Dambricourt

Durant 10 mois, l'organisation nazie a dégagé (les traces de marteau-piqueur sont encore bien visibles), déblayé des milliers de mètres cubes pour aménager deux grandes galeries parallèles (séparés de 30 mètres) reliées par 6 galeries de 4 mètres de large et presque 3 mètres de haut, toutes consolidées à l'aide de million de briques. Chaque galerie (3 ayant étaient achevées) devaient posséder 8 "cellules" pour héberger les dessinateurs, avec ventilation, chauffage, électricité. « La maçonnerie était soignée, le ciment de qualité. Les Allemands ont incontestablement eu recours à des professionnels » précise Stéphane Milamon. Un puits vertical avait été conçu au fond de la première galerie faisant office d’issue de secours avec un escalier de soixante marches… « Ce souterrain aurait été composé de quarante-huit bureaux mais en septembre 1944, avant l’arrivée des Alliés, le chantier fut abandonné ». Deux millions de briques laissées sur le quai longeant la voie ferrée (celle qu’emprunte désormais le chemin de fer touristique de la vallée de l’Aa) ! Les Allemands à peine partis, les installations furent saccagées, les archives brûlées.

« Entre 1945 et 1950, toutes les briques d’une galerie furent récupérées par les habitants ». C’était de bonne guerre. Cette immense cave fut donc rendue accessible et sécurisée (il fallut protéger certains passages délicats) dès 1989 par André Holland et sa petite équipe. Passionné par les souterrains, A. Holland ne compta ni son temps ni son argent pour mettre au grand jour celui d’Hallines ; il alla jusqu’à écrire un livre sur l’opération Regenwurm. L’Asost poursuit fidèlement la mission entreprise par son fondateur, « sans aucune aide financière, aucune subvention » ajoute Stéphane.

De temps en temps, les galeries sont occupées par des sapeurs-pompiers qui trouvent là un excellent terrain d’entraînement… Le souterrain devenant durant l’hiver un excellent terrain de repos pour des dizaines de chauves-souris ! Heureuse et pacifique reconversion animale de l’opération « ver de terre ». (echo62 septembre 2013 par Christian Defrance )

pour en savoir plus sur le souterrain du Rouge-Mont

Nous continuons dans la rue de l’église et surprise nous avons de la compagnie

ça "veau" le coup votre balade ?

2014

Un peu plus loin, nous découvrons le Moulin de Pidou. Ce moulin servait à tordre l'huile et à broyer le grain dans la première moitié du 19e siècle.

Le moulin est reconstruit vers 1860 en vue de fabriquer du papier de luxe par les Dambricourt. Il est loué à M. Pidoux qui donne son nom au site. Jusqu'en 1919, le moulin produit du papier de manière artisanale à partir de chiffons, d'où la toponymie du chemin des loques. (Il y a encore une rue des Lauques dans ce village… et des tas de boutons dans l’Aa).

Le moulin servait jusque dans les années 1930 à la préparation de la pâte à papier et cessera toute activité pendant la Seconde Guerre mondiale. Le moulin est racheté par M. Fouquet en 1982. Actuellement désaffecté, le bâtiment a été remanié et son propriétaire a entrepris la restauration de la roue à aubes. La roue hydraulique verticale en fonte, de six mètres de diamètre, est encore en place.

2014 Moulin de Pidou à Hallines


Le moulin pidou d'Hallines

l'impressionnante roue de 6 m de Diamètre est toujours en état de fonctionnement

Les vannes du moulin Pidou (photo de Philippe Hudelle)

(photo de Philippe Hudelle)

L'Aa vue du moulin Pidou à Hallines (photo de Philippe Hudelle)

Les vannes du moulin de Pidou (photo de Philippe Hudelle)

Après s'être arrêté un instant sur le pont pour contempler le moulin, nous reprenons le chemin et nous dirigeons vers l'église St Martin d'Hallines.

On aperçoit derrière le pont, les murs du château Dambricourt. (photo de P. Hudelle)

2014

Eglise Notre Dame de Bon secours et St Martin d'Hallines

les tourelles de l'église St Martin à Hallines

L'histoire de l'église d'Hallines est associée à celle des moulins à papiers sur l'Aa.

Entrée de l'église d'Hallines

Au 19ème siècle, Hallines est renommé pour la qualité de ses papiers à base de chiffons. Les Broosbank, Hudelist et Leuillieux développent cette industrie mais c’est la famille Dambricourt qui l’amène à un haut niveau de qualité et de production et installe la première machine à papier en continu de la vallée en 1834.

Tympan sculpté, représentant la Vierge à l'enfant placée dans une architecture et encadrée de deux vases fleuris

Clovis Normand a remporté le 1er prix du concours de l'église Notre Dame des Ardents à Arras.

église Notre Dame des Ardents à Arras

Même si l'église d'Hallines est moins connue que celle d'Arras, elle reste, malgré tout, un très beau monument et mérite que l'on s'y intéresse.

Une plongée dans l’univers gothique. C’est ce que nous propose l’église d’Hallines.

L’édifice n’a pourtant pas plus de cent cinquante ans d’existence. Toutes ces images médiévales nous viennent du XIXème siècle, profondément marqué par l’empreinte de Viollet-le-Duc et de Victor Hugo.

A l’origine pourtant, c’est une église du XIIIème siècle qui veillait sur la commune. Mais ce très ancien édifice tombait en ruines et la voûte s’étant écroulée, laissait place à un plafond de bois. Trop vétuste pour être réparée, l’église est détruite en 1869.

Les Dames Dambricourt, témoins de la vétusté de l’ancienne église St Martin du 12ème siècle, décident d’offrir à la paroisse un nouveau lieu de culte.
En septembre 1869, elles confient la construction de cet édifice à Clovis Normand, architecte à Hesdin, disciple de Viollet-le-Duc, renommé pour ses réhabilitations et constructions.
Ce dernier est très impliqué dans la reconstruction du patrimoine religieux, à tel point qu’on le qualifie «d’architecte des églises».
Madame Alexandre Dambricourt surveilla quotidiennement l'élévation de l'église, que l'on posa sur 400 pieux en raison du caractère humide du terrain.
Dans la première pierre posée le 18 octobre 1869, on cacha un coffret de chêne avec quelques pièces de l'année même.
Le 7 novembre 1872 on y célébra la première messe avant l'heure, en raison du décès d'Auguste Dambricourt. La consécration n'intervint que le 14 juillet 1874. Monseigneur Lequette, évêque fur accueilli par un arc de triomphe monumental dressé par les paroissiens de Wizernes et d'Hallines. La fête se termina par un feu d'artifice et un spectacle.
En 1874, un chemin de croix suivit. On ajouta une deuxième cloche, Anne-Marie, à celle récupérée, mais bien plus tard, en 1961.

Tout sur l'architecte Clovis Normand

Clovis Normand

Porte d'entrée de l'église d'Hallines

La construction de la nouvelle église débute alors et les entreprises choisies sont toutes de la région : Lemaire de St Omer pour le gros œuvre, (les pierres viennent de la carrière d’Elnes toute proche), Boucher d’Arras pour les dallages et colonnes, Cathoire de St Omer pour les dallages et marbres incrustés, les Sturne, sculpteurs à St Omer, pour les statues et le chemin de croix et le maître verrier Lusson de Paris pour les vitraux.

la ville d'Hallines (tableau à l'intérieur de l'église)

Lors du creusement des fondations, des statues sont mises à jour : l’une d’elles en pierre, datant du 13ème siècle, qui représente la Vierge Marie portant l’enfant Jésus, est restaurée par les frères Sturne ; Marie devient en 1872 la patronne principale de l’église (avec St Martin) sous le vocable de ‘Notre Dame de Bon Secours".

La statue orne une chapelle latérale de l’église.

Notre Dame de Bon Secours (statue du 13ème siècle)

Gros plan sur Notre Dame de Bon Secours

Cette petite cathédrale à énormément d'atout : elle n'est pas un simple assemblage de pierres, tout y a été pensé et tout ce qui la compose a un sens et favorise le recueillement à la prière. Entre voûtes d’ogives et rosaces, l’église d’Hallines est une parfaite illustration du néo-gothique et de l’inspiration médiévale à la mode au XIXème siècle. Les images médiévales s’entremêlent jusque sur le dallage du chœur de l’église où se côtoient les signes du zodiaque cerclés de quadrilobes rouges, les quatre éléments, les saisons, la lune et le soleil et, au centre, un médaillon, dédiant cette église à Notre Dame de Bon Secours en 1872

Son architecture est du plus pur style gothique rayonnant, ses proportions sont harmonieuses et tout y est : gargouilles, pinacles, rosaces, triforium, tourelles, clochetons et fleurons ... L’intérieur comporte encore plus de richesses :

De superbes vitraux inspirés de l’église St Ambroise de Paris, illustrent les œuvres de Miséricorde et de nombreuses statues de saints dont les noms évoquent les donateurs...


Au bas Ste Elisabeth de Hongrie portant du pain

St Benoit de Labre

St Raphaël

St Roch

St Augustin

Maquette de l'église

Suite à une forte tempête qui s'est abattue sur Hallines en mars 2015, cette magnifique église est restée fermée pendant 9 mois et des travaux de première urgence ont du être réalisés.

http://france3-regions.francetvinfo.fr/nord-pas-de-calais/2015/04/10/hallines-l-eglise-menace-en-partie-de-s-effondrer-701929.html

Vue aérienne d'Hallines (photo de Philippe Hudelle)

Vue aérienne d'Hallines avec son église (photo de Philippe Hudelle)

Avant de continuer la promenade il faut parler du château Dambricourt même si on ne peut pas le voir.
Son accès est interdit au public car c'est une propriété privé.

La commune s'en est portée acquéreur par l'intermédiaire de l'établissement public foncier (EPF) et en a fait l'acquisition aux enchères pour 49 250 euros, alors qu'il avait été mis en vente depuis 1973.

Face à l'église, sur son côté gauche, se trouve la conciergerie du château.

Conciergerie du château d'Hallines

Le château Dambricourt, situé dans le centre ville de la commune d'Hallines, en face de l’église et en bordure de l’Aa, est à l’abandon depuis 1972. Sa dégradation s’est accélérée après un incendie en 2002. Les anciennes écuries, annexes du château, sont dans le même état de vétusté, et le parc est envahi par la végétation. Le château et son parc boisé constituent un ensemble foncier et immobilier de 5,6 hectares.
Voici quelques photos de Philippe Hudelle concernant ce magnifique château ou du moins ce qu'il en reste :

Entrée du château (photo de P. Hudelle)

le jardin d'hiver du château avec sa belle verrière (Photo de P. Hudelle)

Ruines du château Dambricourt (photo de P. Hudelle)

Superbe architecture (photo de P. Hudelle)

Superbe architecture (photo de P. Hudelle)

(photo de P. Hudelle)

(photo de P. Hudelle)

Le parc est envahi par la végétation (photo de P. Hudelle)

(photo de P. Hudelle)

La commune envisagerait de détruire ce château pour en faire un parc urbain. Quel dommage. Et j'ai crié... pour qu'il revienne en l'état ! mais ça c'était avant...

Château Dambricourt

Nous contournons l'église sur le côté droit et prenons la Rue du Moulin Leuillieux.

Nous arrivons dans une impasse et là, le spectacle est grandiose.

Le moulin Leuilleux, un des cinq moulins d'Hallines au temps passé, est désormais un endroit tranquille et pittoresque

S'agit-il du moulin de Leuillieux ou celui de Pidou dont on parle ci-dessous ?
Il faudrait avoir les éclaircissement de Monsieur Michel Vermeulen, (président de l'association de la sauvegarde et de la valorisation du patrimoine Hallinois) que nous avons rencontré au cours de notre balade et qui nous a si bien renseigné sur la vie d'autrefois à Hallines.
C'était très instructif et on ne se lassait pas de l'écouter.
Mais où se trouvait le moulin au lieu nommé le prey Jean Dupont à Hallines ?

https://jobris.wordpress.com/2012/01/23/construction-dun-moulin-a-huile-a-halines-en-1715/

Michel Vermeulen

Nous retournons sur nos pas et empruntons un petit chemin qui relie la Rue du Moulin Leullieux à celui de la rue des Lauques.

Il longe le mur d'un grand jardin clos en bordure de l'Aa.
La Rue des Lauques est actuellement en travaux et zigzague entre les maisons et part en face du château Dambricourt et longe l'église jusqu'à Wizernes.

Michel

Claudine, Gérard et Chantal

un petit passage herbeux longe la rue des Lauques.

Ce petit chemin est très agréable. on en oublierait presque que nous sommes à proximité de la ville.

Ce sentier nous conduit à une maison en ruine où l'on distingue encore une tour carrée

curieux cette tour et cette maison à l'abandon.

Du chemin, on aperçoit l'église St Martin à Hallines

Nous sommes dans la Rue des Lauques (actuellement en travaux)

Véronique et Claudine

La rue des Lauques à Hallines kézaco ?
Difficile de trouver de mot dans le dictionnaire car il n'y est pas. Cherchons un peu et nous trouvons dans le cadastre napoléonien de 1824, un autre nom de rue pour cette voie : la rue des Loques ! cela ne résout pas le problème, pais on sait déjà que lauque d'aujourd'hui est une déformation de locque du XIXè siècle. Entre ces deux dates, nouvelle dénomination avec cette fois locqs.

2014 Rue des Lauques à Hallines

Résumons : lauques, locqs ou loques ! en réalité tout cela ne forme qu'un seul et même mot que tout le monde connait. Car des loques, on peut en porter ou on se moque de celui qui en porte. Les loques, c'est bien le mot désignant les vieux vêtements abimés ou déchirés, des guenilles en langage soutenu.
Mais quel est le rapport avec Hallines et cette rue ?
Il semblerait que cela face référence aux chiffonniers qui ramassaient et stockaient ces vieux chiffons pour les papéteries le long de l'aa et la fabrication ancestrale de la pâte à papier.
L'orthographe utilisée à Hallines avec le mot lauques n'a pas de raison valable car même le dictionnaire préfère loques. A moins que les élus hallinois, à une certaine époque aient préféré le mot d'aujourd'hui, un peu plus distingué, peut être un peu plus snob. (Olivier Joos la V.D.N. Du 21 juillet 2016)

2014 Gérard

2014 Pascale et Michel

Bizarrement en changeant de localité, la rue change de nom pour devenir la rue Louis Braille à Wizernes et commémorer le célèbre inventeur de l'écriture pour non-voyant.