Circuit : 10 km à Delettes
La balade débute sur le parking face à l'église Saint Maxime.
C'est Denis, notre président, qui est notre guide.
Denis |
Comme ce circuit a déjà été fait plusieurs fois, je vous donne un lien et vous aurez les explications de cette randonnée : (petite particularité la randonnée a été faite dans l'autre sens)
http://wardrecquesrando.blogspot.com/search/label/Delettes?updated-max=2015-10-22T11:54:00-07:00&max-results=20&start=3&by-date=false
L’église Saint
Maxime
L’église de Delettes a pour patron St Maxime. Elle existait
avant la révolution à titre de succursale. Elle date de 1875. Sa tour fut
construite en 1617.
Un document ancien rapporte que ses revenus annuels étaient
de mille soixante-treize livres monnoie tournois. Elle fut autrefois dotée par plusieurs
bienfaiteurs.
1° Etienne Pingrenon lui a légué deux tiers de mesure.
2° Marc Delecroix trois quartiers.
3° Margueritte Delcroix, un quartier de jardin.
4° jacline Petit, deux mesures demies.
5° Margueritte Delbreune, une mesure trois tiers.
6° François Delbreune, idem.
7° Pierre Normand, une mesure demi.
8° Pierre Derain, une demi-mesure.
9° Charles Pingrenon, et Marie de Bomy, sa femme, quatre
mesures.
10°Michel Debarre, cinq mesures.
11° Catherine Brunet, deux mesures un quartier.
12° Jean Brechon, une mesure un quartier.
13° Hubert Chrestien, cure de belette, trois quartiers.
14° Nicolas Halutte, une mesure un quart.
15° Antoinette Blo, une mesure trois quarts.
16° Michel Delbarre, cinq mesures
L’église avait 66 mesures environ de terre d’après un ancien
registre de la fabrique mais une partie des donateurs est inconnue.
L’édifice qui domine le centre du bourg a été restauré en
1995. Un nouveau clocher a été posé en 1996.
Dictionnaire historique et archéologique du département du
Pas-de-Calais Tome 3 (Gallica)
Eglise St Maxime |
Eglise St Maxime |
La tour se garde
Une inscription d’environ 40 centimètres sur un mètre située
au bas de la tour de l’église attire les regards, il s’agit en fait de la
date de construction de l’église, maladroitement gravée au bas de la tour
massive de l’église de Delettes.
La première pierre fut posée le 1er juin 1617.
« l’an mil cens dix-sept de juing le premier jour fut mise la première
pierre du fondement de cette tour »
Pour plus de renseignements sur cette église et pour voir d'autres photos :
http://wikipasdecalais.fr/index.php?title=%C3%89glise_Saint-Maxime_de_Delettes
Delettes compte 3 hameaux : Upen d’Amont, Upen d’Aval,
Westrehem. Village vaste et étendu, il a séduit nombre de familles et de
couples, qui y ont élu domicile.
Au jardin public
Le moulin |
Tranquilité et quiétude, Delettes est traversée par la
rivière de la Lys.
La Lys |
La mairie |
Nous quittons la commune de Delettes et nous prenons de la hauteur.
Ses paysages verdoyants furent autrefois le théâtre des
contrecoups des hostilités qui ensanglantèrent Thérouanne.
Chapelle Sainte Thérèse entre Upen d'Amont et Delettes |
Les Upen et leur
église
Notre Dame de l’assomption d’Upen d’Aval |
Les deux hameaux Upen d’Amont et Upen d’Aval constituaient
deux communautés distinctes sous l’ancien régime. Elles furent réunies en
1790 afin de former une commune d’Upen
et d’Aval puis rattachées à Delettes par ordonnance royale du 4 décembre 1822.
Chacun des Upen possédaient son église dédiée à Notre Dame.
Toutes deux furent détruites par une tempête en 1990. Le coût des travaux
imposa de n’en restaurer qu’une seule. Notre Dame de l’assomption d’Upen
d’Aval inaugurée en octobre 1992. A Upen d’Amont, en souvenir de l’ancienne
église fut érigé le même jour un calvaire.
Gambrinus ou la
victime d’un doublet malheureux
Un vieux document rapporte les faits suivants (à consommer
avec modération)
« Jean Primus, duc de Brabant, Beau-frère de Philippe
le Hardi, Roi de France, vécut à a fin du XIIIème siècle. La Chronique nous le
présente comme le type de parfait chevalier : noble, valeureux, juste et
désintéressé. Ennemi des lourdes beuveries, il affectionnait la bière et par
actes et paroles, en vanta les bienfaits. Aussi son nom fut-il associé à cette
saine boisson. Par suite, le langage populaire transforma son nom en doublet
malheureux : Gam brinus. La légende elle-même s’altéra et produisit ce
personnage vulgaire et ridicule dont il y a de trop nombreuses figurations.
L’opposition entre le Jean Primus authentique et le Gambrinus de pacotille nous
a paru un symbole immergé de principes directeur de notre journal corporatif
(indépendant du 18 avril 2003)
La légende de Gambrinus en Flandre française (Wikipédia)
Gambrinus habitait à Fresnes-sur-Escaut, une petite ville deFlandres françaises, où il exerçait le métier
de carillonneur. Il était amoureux de Flandrine, la fille de son maître, qui
était verrier ; mais Flandrine n’était pas amoureuse de lui. Il se mit à
trembler, au point de ne plus pouvoir jouer, et les habitants de Fresnes le
mirent en prison pour tapage nocturne après l’avoir insulté et roué de coups.
Quand il fut libéré un mois plus tard, il voulut se suicider, mais le diable
lui proposa d'oublier Flandrine en échange de son âme qu'il viendrait chercher
trente ans plus tard. Gambrinus accepta le pacte. Il s'enrichit par des jeux
d’argent, mais il n’avait toujours pas oublié la fille du verrier.
Gambrinus sur le fronton de l'ancien bâtiment administratif
de la Brasserie de Champigneules.
Il rencontra de nouveau le diable, qui lui donna des graines
pour planter du houblon et lui montra comment fabriquer un carillon auquel nul
ne pourrait résister. Gambrinus organisa alors une fête où tous étaient
conviés. Les habitants de Fresnes trouvèrent la bière fort amère. Gambrinus
commença alors à jouer du carillon et tout le monde dansa jusqu'à épuisement.
La vengeance de Gambrinus était accomplie. Mais les habitants se précipitèrent
sur la bière pour se rafraîchir et se rendirent compte que plus on en buvait,
plus elle était douce.
La boisson se fit connaître au-delà des frontières du pays
et le roi des Flandres, pour récompenser Gambrinus de ce succès, le nomma duc,
comte et seigneur. Mais il préféra le titre de « Roi de la bière »
que lui avaient donné les habitants de Fresnes. Peu de temps après, Flandrine
se décida à lui parler, mais il ne l’avait pas reconnue et lui offrit à boire…
il l’avait oubliée.
Lorsque les trente années furent passées et que le diable
revint, Gambrinus joua du carillon jusqu’à ce que le diable trouve cela
insupportable et disparaisse sans demander son reste. Gambrinus vécut heureux
cent ans encore, tout en continuant à boire de la bière et à jouer du carillon.
Lorsqu’il mourut, on retrouva à sa place un tonneau de bière : c’est
pourquoi il n’a pas de tombe.
Le blason :
La grande particularité du village de Delettes est de
posséder 3 églises. L’une à Delettes centre et les autres dans les hameaux
d’Upen Aval et Upen d’Amont.
Ceux-ci qui constituaient des communautés
distinctes sous l’ancien régime, furent réunies en 1790 avant d’être rattachées
à Delettes en 1822. Par ailleurs, différents membres de la maison de Renty
furent seigneurs de Tramecourt, Coyecques, Upen, Radomez, Delettes.. Ce qui
explique que les armes de cette famille (d’argent à 3 doloires de gueules) soient peintes sur une verrière du chœur de
l’église d’Upen d’Aval.
La commune pourrait donc s’inspirer de ces armoiries en
remplaçant les doloires par trois cloches : d’argent à trois cloches de
gueules. (D’après l’armorial des communes du Pas-de-Calais)
La mairie nous a fait parvenir un tout autre blason que nous
n’avons pas pu reproduire ici et qui est bien différent de celui présenté dans
l’Armorial du Pas-de-Calais : vert et bleu (comme la Lys) Il présente
Gambrinus le patron des brasseurs en jaune, qui tient à la main un tonneau
rouge. Sur le blason on trouve la roue du moulin en marron et 3 épis de blé
jaunes, qui représentent les hameaux.
Patrimoine de Delettes, livret jeu familial :
https://fr.calameo.com/read/0039046081e2084409b69
les photos :
https://photos.google.com/share/AF1QipNkF54gffMNw2yXUEWs1CUcl95DBB_0WJTlmtajV64zoTYqHiYyeM1YaEKZf2NYxw?key=WUoxYUNaNGE0M3BpaTFIWGFWMnJzVWM3eDZkTGVn
MERCI Christiane pour ce super reportage .Très joli aussi le noir et blanc et les effets de couleur !Annie Méens
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