lundi 9 décembre 2013

Les amis de Saint Jacques d'Aire sur La Lys

Samedi 7 décembre nous avons été invités par les amis de Saint-Jacques d'Aire sur la Lys qui marchent sur le chemin de Compostelle "sur cet ancien chemin  du Nord qui allait de Dunkerque à Paris via Saint-Omer Aire sur la Lys, Béthune et Amiens "(Source: La Voix Du Nord" 09/11/2013), avec eux nous sommes allés de Wardrecques à Saint-Omer, un parcours d'une petite dizaine de kilomètres.





9h nous prenons un café au café de Wardrecques





Avant le départ, en compagnie de Monsieur Louis Cainne, maire de Wardrecques










Annick et Anne-Marie

















Dans la zone industrielle d'Arques, une ferme







 En raison de travaux au niveau de l'écluse, nous n'avons pas pu nous rendre sur l'autre berge du canal.
Le canal de Neuffossé que nous avons longé relie la Lys à l'Aa avec un dénivelé de 13,13mètres, en remplacement d'une série de cinq écluses un ascenseur à bateaux fut construit, celui-ci fut remplacé par la suite par une grande écluse




 Restant sur cette berge nous avons longé l'ancienne usine (verrerie cristallerie) qui va disparaître au profit d'un nouveau centre à Arques

 Le pont de Flandres à Arques



Le Grand Vannage ou Maison du Parc Naturel Régional





La Haute Meldyck



 Nous arrivons à Saint-Omer














 Regroupement pour la photo devant Les Ruines Saint Bertin



Rencontres et histoires de Compostelle 
Dans leurs objectifs, les Amis de Saint-Jacques d'Aire-sur-la-Lys ont le souhait de regrouper les pèlerins qui s'intéressent au célèbre chemin ...

 ...du bonheur avec les rencontres de pèlerins de tous les pays du monde, avec les habitants des villages traversés ou avec les bénévoles des gîtes d'étapes.
Ainsi, à Chanaleilles, tout petit village de l'Aubrac, Gérard a rencontré Marie, prof de maths à Concarne. Elle voyageait avec deux copines, et deux enfants. Deux jours avant son départ, un incendie avait détruit sa maison. Toute sa maison... sauf son sac à dos. Son chien avait pu s'échapper. Quant à la question de son logement, elle avait répondu avec un grand sourire : « Bah, on verra cela en rentrant. » Autres belles rencontres : Guy, le Rémois, qui avait « explosé sa chaussure dans un virage » dès les premiers kilomètres, et qui retournait au Puy en acheter des nouvelles. Une dame qui était sortie de sa maison offrir une bouteille d'eau l'année de la canicule. Une dame de Toulouse qui avait versé la moitié de sa gourde dans celle de Gérard. Sans oublier, au gîte d'Ostabat, « Béniat » (Bernard) qui fait chanter ses hôtes en basque ou Patrick le rugbyman... Ceux qui ont marché vers Compostelle pour des raisons variées, racontent souvent ce genre d'histoire. La plupart sont persuadés qu'il s'agit d'un chemin protégé qui donne au marcheur l'envie de revenir. On retire toujours quelque chose des rencontres avec les autres... ou avec soi-même
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L'Echo de la Lys 16 02 2012