Wardrecques, quiétude et spiritualité
2/01/2014
2/01/2014
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| Aquarelle Wardrecques Annie Desfrennes |
L'origine du nom de la commune remonte à 1096, quand Wardrecques s'appelait Werdrica, le domaine de Werdher, du nom des lieux du Nord Pas de Calais.
A la fin du XIIème siècle, la seigneurie de Wardrecques fut confisquée au profit du comte Robert d'Artois. Une partie des terres, fut alors donnée à Henry, chevalier d'Hazebruec.
Suite aux différentes alliances, Wardrecques eut de nombreux seigneurs. On sait qu'en 1218, Gérard, seigneur de Werdreck et Alix sa femme donnent à l'église sainte Colombe de Blendecques, des dîmes et des mesures de terres situées à Wardrecques.
Les autres familles qui ont composé les seigneuries successives sont les d'Ostove et les de Nedonchel, puis Philippe de la Pasture échangera avec Sieur Marc du Maire la seigneurie de Wardrecques contre celle du Moulinet en Boulonnais en 1606-1607.
(tiré de l'indépendant du 2/08/2002)
Le circuit préparé par Denis
Les participants (au nombre de 13)
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| Marie Josèphe, Jean Paul et Claude |
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| Colette et Marie Josèphe |
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| Jean Paul, Claude et Annie |
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| Chantal |
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| Brigitte |
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| Denis |
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| Zéki |
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| Dominique |
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| Bernadette |
Nous débutons la balade au parking près de la maison de famille, l'Avé Maria.
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| La maison de l'Ave Maria fondé en 1908. |
En 1822, Madame Briois, veuve et sans enfants, fait don de sa propriété à son filleul, le comte Armand de Gorguette d'Argoeuves.
Le 26 novembre 1906, le château de Wardrecques est vendu à Saint Omer par les petits enfants d'Armand II. Il est acheté par le chanoine Pierre Oudin qui, avec le chanoine Pierre Delepine, en fait l'acquisition dans le but d'ouvrir une maison de retraites, centre spirituel pour les soldats.
En 1908, le 13 mars exactement, les deux abbés ouvrent à cet emplacement la maison d'accueil de l'Ave Maria suivant un projet de l'Abbé Bellanger, surnommé le "Saint Abbé de l'Ave Maria".
L'Abbé Delepine décédé en 1952 et le père Oudin en 1958 reposent tous les deux au fond de la grand allée au pied du calvaire qui a pour épitaphe "et in morte non sunt separati" (et la mort ne les a pas séparé).
"La merveilleuse solitude"
La vocation première de cette maison est d'accueillir des soldats, des jeunes conscrits. Ces derniers pouvaient ainsi se recueillir, se conforter dans leur foi dans la "merveilleuse solitude" de "la citadelle des vaillants" (c'est ainsi qu'était appelé la maison de l'Ave Maria.
Très vite le château devient trop petit et il faut construire une nouvelle aile.
En 1914-1918, cette maison abrite le Grand Séminaire de Lille.
Le calme revenu, on construit une deuxième aile, des étages supplémentaires et une chapelle.
Occupée par les allemands pendant la deuxième guerre mondiale, la maison ouvre de nouveau ses portes en 1945.
Peu à peu, la maison de l'Ave Maria accueille différents groupes de personnes jeunes, fiancés pour la préparation au mariage, couples, religieux, prêtres... ou toute autre personne désireuse de se recueillir, de se ressourcer, seule ou en groupe, dans le calme et le silence.
(tiré de l'indépendant du 2/08/2002)
Nous passons devant l'église Notre Dame et nous prenons à droite la rue d'Haverskerque.
Église Notre Dame de l'Assomption, dont la nef achevée en 1524 s'appuie sur un cœur
roman, la tour et le clocher étant plus récents (XIXe siècle)
Elle dépendait de l'évêché de Thérouanne.
En 1560, par convention passée avec le curé de Campagne, l'église de Campagne est réunie à celle de Wardrecques d'où la nomination d'un vicaire.
L'église date du XVI ème siècle, la sacristie du XVII ème siècle. Autrefois, la date de 1671 était inscrite sur une pierre blanche dans le pignon.
Le clocher qui se trouvait entre le chœur et la nef et qui servait de gué, à été remplacé en 1868-1869 par un clocher porche, grâce à la générosité des habitants et du comte d'Argoeuves.
Le 30 août 1869, une nouvelle cloche de 430 kg, fondue par M. Paul Drouot est installée.
Dans le chœur de l'église, un vitrail porte les armoiries de la famille de Briois et d'Argoeuves : trois gerbes d'or et la tête d'un sanglier.
Vendue comme bien national
Pendant la révolution, le 7 février 1793 précisément, l'église, le cimetière et ses arbres évalués par un expert à 1276 livres sont vendus comme biens nationaux.
La vente se fait alors à la bougie. A l'extinction de la troisième bougie, le tout est achevé par Philippe Joseph Paternel, charpentier à Wardrecques pour la somme de 4350 livres.
De nombreuses pièces classées
L'église est de nouveau ouverte au culte en 1800. Par acte notarié du 28 janvier 1911, confirmé par un décret impérial du 7 août 1812, M. Mme Paternel donnent à la commune l'église, le cimetière de ce lieu et le terrain où est construit le nouveau presbytère mais sous trois conditions :
"de faire célébrer un obit le lundi qui suivra le jour du décès de Sieur Paternel, d'employer l'argent de la vente des arbres pour l'entretien de l'église, de conserver au Sieur Varlet, prêtre desservant la commune, l'usufruit à titre gratuit du presbytère et de ses dépendances".
Aujourd'hui, l'église de Wardrecques compte de nombreuses pièces classées aux monuments historiques parmi lesquelles : les lambris qui datent du XVIII ème siècle, les fonds baptismaux et l'autel retable de la même époque, la peinture sur toile du XIX ème siècle "Notre Dame de l'Assomption" le tableau de la même époque de "Jésus parmi les docteurs" ou encore les pierres tombales de Jean Robin, sa femme et ses enfants et celle de Pierre François Quenivet, son épouse et plusieurs de ses enfants, au fond de l'église.
(tiré de l'indépendant du 2/08/2002)
A proximité du village, nous rencontrons quelques fermes isolées.
Nous laissons de côté la Rue d'Haverskerque et continuons vers le chemin vert.
Un peu plus loin nous longeons la cartonnerie de Gondardennes (établie après la première guerre mondiale sur les ruines d'une ancienne huilerie)
Nous prenons la rue de Cassel et nous dirigeons vers Racquinghem.
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| Canal de Neuffossé |
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| Le pont du Canal de Neuffossé au Pont-d'Asquin |
Ce pont matérialise à la fois la frontière entre les départements du Nord et du Pas-de-Calais et entre trois communes : Wardrecques, Racquinghem, et Renescure.
Nous laissons le goudron et continuons notre parcours sur un petit chemin qui longe plusieurs champs. La pluie de la veille l'a rendu boueux et nous devons souvent zigzaguer pour éviter les flaques d'eau.
Un peu plus loin, nous regagnons la rue du Mont d'Hiver.
Après avoir passé le panneau au Mont d'Hiver, nous tournons à droite dans la rue du Tonkin.
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| La montée est raide mais pas très longue |
Après une petite pose photo, nous reprenons la route.
Pour les sensations fortes suivez le guide.
Ici toutes les conditions sont réunies : pente raide, terrain bosselé et glissant.
Heureusement, il n'y a pas eu de chutes ni de blessés.
Mais comme il est dit dans la chanson, après l'effort, le réconfort.
Merci à Bernadette d'avoir prévu le goûter.
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| Chantal et Annie |
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| Claude |
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| Jean Paul |
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| Zeki |
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| Colette et Annick |
Il ne nous reste plus qu'à terminer la boucle pour revenir au point de départ.
Nous passons devant une jolie maison. Les décorations de Noël et la crèche ont retenu notre attention.
Denis décide de se prêter au jeu et de remplacer le berger.
Cette chèvre pourrait également faire l'affaire pour notre crèche.
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| Chapelle Quénivet datant du XVIIIe siècle |
De retour à Wardrecques, nous prenons une petite ruelle, certainement le sentier des écoliers.
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| L'école primaire de Wardrecques |
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| du houx |
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| Dommage je suis arrivée trop tard : Claude portait dans ses bras Marie Josèphe |
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| Colette |
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| Zeki et au fond Denis |
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| Dominique et au fond Annie |
Avez vous reconnu les 2 personnages ?
ou dans celui-ci :
les photos :