Promenade enchanteresse entre la Belgique et la France
Vidéo :
Deux randonnées seront proposées en Belgique.
Le matin, nous effectuerons une balade de 12,5 km et l'après midi une de 10,5 km.
Circuit des deux balades :
Véronique a minutieusement préparé des badges où l'on peut suivre l'itinéraire et le kilométrage. C'est une nouvelle façon de marcher en Flandre.
Grâce au planificateur web et aux cartes de réseaux, on peut créer son itinéraire ainsi que la distance à parcourir.
Les petits panneaux rouge et blanc avec leurs numéros et leurs flèches que nous découvrirons tout au long de notre parcours sont réservés aux marcheurs.
Depuis 2011, ils ont fleuri de part et d'autre de la
frontière franco-belge grâce au projet Mirra (Mise en place de réseaux de
randonnées transfrontalière)
Les panneaux vert et blanc sont réservés aux cyclistes.
Circuit du matin :
Circuit de l'après midi :
Quelques participants (Nous serons 12 au total) :
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Martine |
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Anne Marie |
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Annie |
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Chantal |
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Véronique notre guide |
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Zeki |
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Jean Paul |
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Colette |
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Denis |
C'est du parking Vijfgemetenstraat à Poperinge (en Belgique) que débute la balade à la borne n° 53.
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Borne N° 54 |
Pour la virée du matin, le soleil s'est fait désiré.
Dans le chemin forestier, le brouillard nous a enveloppé d'un voile de coton blanc créant une ambiance un peu surréaliste.
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Seules quelques pervenches qui jonchent le sol donnent une touche de gaieté dans cette grisaille. |
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Que me montre Denis ? |
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Une toile d'araignée, qui est d'ordinaire invisible et qui s'est transformée en colliers de perles grâce à la rosée. |
C'est à peine si on distingue les paysages et les habitations.
Nous nous arrêterons un moment, pas loin de la borne n° 65. Le groupe tient à ce que je prenne une photo un peut particulière. Je ne serais les décevoir :
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Vieille souche |
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Bernadette |
C'est à mi-parcours, vers la borne n° 97 que nous arrêtons pour faire une "pause goûter".
Véronique avait amené dans son sac à dos quelques sucreries à partager avec nous.
Nous nous dirigeons en direction de Houtkerque, commune française du département du Nord. (borne 85)
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Zeki inspecte le G.P.S. |
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Annie et Véronique |
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Martine Véronique et Annie |
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Un tracteur nous a surpris dans ce brouillard. |
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Une chapelle à l'abandon borde un chemin. |
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Ces chapelles sont souvent dédiés en remerciement d'un vœu réalisé, d'un retour de prisonnier, d'une guérison... |
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Bernadette |
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Jean Paul |
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Denis |
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Annick |
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Zeki |
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Chantal |
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Colette et Anne Marie |
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Martine et Annie |
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Véronique |
Nous commençons à voir le clocher de l'église de Saint-Antoine à Houtkerque. Le brouillard commence à se dissiper. Il est bientôt midi.
Houtkerque :
Ce village est séparé de la Belgique par l'Ey-Becque et est traversé par l'Yser.
"Hout" bois et "Kerque" église, voilà la signification de ce petit village rural boisé de Flandre.
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Église St Antoine à Houtkerque |
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Monuments aux morts à Houtkerque |
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Mairie de Houtkerque |
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Le café rando "Au Cygne" |
C'est dans ce café que nous ferons une pause pique-nique. Il est tenu depuis 4 générations par la famille LABEY.
Nous n'avons qu'une heure pour manger car le café ferme le jeudi après midi, mais cela nous a suffit largement.
Après une bonne marche, il fait bon prendre une petite collation avec un petit remontant.
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Chantal et Annick |
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Annie |
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Véronique |
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Mais qu'arrive-t-il à Martine ? |
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Bernadette |
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Anne Marie |
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Jean Paul |
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Denis |
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Christiane |
Après un bon café, nous étions prêts (hum ! dur, dur...) pour la deuxième boucle de 10,5 km.
Le démarrage a été un peu difficile, certains se sentaient un peu lourds. Finalement,
lorsque nous sommes sortis du café, le brouillard s'était dissipé pour
laisser place à un très beau soleil et cela a boosté les plus "engourdis".
Et c'est reparti pour un tour de 10,5 km environ.
Nous reprenons le chemin du matin. (Borne n° 85)
Le soleil et une douce chaleur nous accompagne.
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On peut apercevoir les perches du tir à l'arc |
Nous quittons Houtkerque et nous dirigeons maintenant vers Watou, commune belge. Ce village est intégré à Poperinge.
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Nuée d'oiseaux |
Après avoir parcouru 1,5 km (borne n° 90) nous nous arrêtons pour enlever quelques vêtements.
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Véronique |
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Anne Marie |
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Jean Paul |
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en premier plan Zeki |
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Véronique et Denis |
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Anne Marie et Jean Paul |
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blockhaus |
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(ruisseau de la Bruyère) |
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Nous sommes en Belgique |
Dès le
13ème siècle, WATUA apparait dans de nombreux actes. Dans les écrits français
et flamands on trouve les noms watewe, wateeuwe, watue et
encore watuwe. En 1760 encore, on trouve watoue et watoe.
WATOU est utilisée depuis le début du XIXème siècle.
C’est
au fin fond de la Belgique profonde, à quelques kilomètres d'Ypres et de la
frontière française, que se niche le petit village champêtre de Watou. Il n'y a pas beaucoup de circulation, juste un bus qui passe de temps en temps.
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Le monument du brasseur, sculpté par Adhemar Vandroemme en
1982, rend hommage à la boisson locale et représente un brasseur en tenue avec
son outil de travail.
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Eglise Saint Bavon |
L'église
Saint-Bavon, dont l'édification a commencé au XIIe siècle, se dresse sur la
grand-place.
Nous nous arrêtons à la borne n° 81 face à l'église. Une table et des bancs nous invitent au repos.
C'est l'occasion pour Zeki de déboucher une bouteille pour nous redonner du punch.
Après cet "arrêt forcé", nous décidons de découvrir l'intérieur de l'église.
On y trouve un mobilier très riche.
Elle abrite aussi les mausolées du premier comte de
Watou et de son épouse ;
deux gisants Karel van YDEGHEM (+ 1630, premier comte de
Watou) et Maria van CORTEWYLE
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Photo du groupe avant de repartir. |
Allez en route. Nous quittons le village.
Quelle tranquillité, pas de voitures, pas de téléphone, pas de pub, pas de cris, juste quelques mots échangés par les randonneurs.
Un peu plus loin, nous découvrons une jolie ferme clôturée et bien entretenue avec d'adorables animaux.
Nous nous trouvons en plein pays du houblon.
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Champ de Houblon |
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Houblon |
Le houblon est une plante grimpante et vivace des climats
tempérés, cultivée sur des fils qui peuvent atteindre 8 m de hauteur.
En
période de croissance, entre avril et juin, elle peut grandir de 10 cm par
jour.
A partir de juillet, elle fleurit et en août, elle révèle
toute la subtilité de son caractère : les fleurs femelles se transforment en cônes
tandis que les mâles se fanent tout simplement.
Les cônes sont une mine d’or. Ils produisent une substance,
la lupuline, une poudre jaune, véritable trésor pour les amateurs de bière,
puisque c’est elle qui participe à la formation de la mousse et assure sa
digestibilité et sa conservation.
L’opération la plus délicate consiste au séchage des cônes
dans des endroits chauds qui ne doivent pas dépasser les 40 °C.
A noter que pour un litre de bière, il ne faut qu’un gramme
et demi de houblon.
Cependant on ne saurait s’en passer et ce ne sont pas les
producteurs locaux qui diront le contraire.
La balade est presque terminée. Nous arrivons dans le bois que nous avons pris le matin.
Tout à une fin, après avoir pris un remontant, offert par Jean Paul, nous nous dirigeons vers le parking.
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Jean Paul |
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Qu'il fait bon reposer ses jambes, n'est ce pas Martine ? |
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Annie |
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Colette |
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A la votre. |
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Aire de repos |
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Arrivée au parking |
Merci à tous, pour tant de gentillesse, de convivialité, de gaieté et de joie de vivre.
Cette balade entre la Belgique et le Nord de la France est très agréable. Les sentiers de randonnée pédestres sont très bien balisés.
les photos :