Racquinghem est un
nom d’origine germanique qui indique le nom d’un grand centre. « Racquing »
désigne le nom du propriétaire et « Hem » désigne le manoir, la maison de.
Racquinghem, s’est construit autour de la voie romaine (la
RN 43) Cette voie appelée « la rue royale » était empruntée par les
romains installés sur le Mont de Cassel. Les premières maisons semblent s’être implantées
le long de cet axe de communication. Le centre était situé au niveau de la Rue
de la Pierre et du plateau des bruyères.
De 830 à 1713,
Racquinghem subit de nombreux sièges et destructions de la part des normands,
des Pays Bas, des français et des espagnols.
Racquinghem ne
retrouva sa tranquillité qu’en 1713, après le traité d’Utrecht qui le fit
redevenir définitivement français. (L'indépendant du 21 juin 2002)
Racquinghem fait
également partie des communes traversées par la Méridienne Verte, cette ligne
qui part de Dunkerque et qui rejoint Barcelone en Espagne.
La commune compte six hameaux :
Pont d'Asquin, Belle Croix, le coin d'en Bas, Beaumont, Les Bruyères, La Pierre.
Les monuments :
L'église Notre Dame
Le château Bambecq
Les vestiges du château de Coubronne.
La vidéo :
Le circuit :
Nicole |
Marc |
Zeki |
Colette |
Jean Paul et Zeki |
Annie et Chantal |
Gérard |
Chantal et Véronique |
Bernadette notre guide |
Le départ se fait à la salle des fêtes de Racquinghem et c'est par une belle journée ensoleillée que Bernadette nous guidera sur le sentier Hugo.
Salle des fêtes |
Nous traversons Racquinghem par son centre. Au passage, nous pouvons admirer la mairie et l'église.
Dune, Chantal et Annie |
Mairie à notre droite |
Église Notre Dame de l'Assomption |
La construction de l'église remonte au XIème siècle. Elle était couverte de chaume.
Cette paroisse a été placée sous le vocable Notre Dame de l'Assomption.
Ravagée au XVIème siècle elle sera amputée de son clocher au XVIIème sicèle. L'église subit les méfait de la Révolution, elle sera spoliée et son mobilier vendu ou brûlé.
Trois œuvres d'art y sont conservées : le bénitier roman qui servit peut-être pour les baptêmes, le coffre à trois clés dit "des marguillers" qui conserva les archives pendant la Révolution et le monument funéraire de son premier curé Henri Vinck (1529 à 1571).
En 1870, le curé de Racquinghem, M. Bavière conçoit un projet de rénovation. Il prévoit de démolir les énormes piliers qui masquent les deux chœurs, d'agrandir le chœur principal et de démolir le petit clocher qui masque la vue du prêtre à l'autel et perturbe le maintien de l'ordre pendant le recueillement. De nouvelles fondations sont creusées. De nouveaux vitraux sont posés et un nouveau maître d'autel est placé en 1872. L'ancienne cloche est refondue et augmentée de poids (de 242 à 822 kg) Elle adopte un nouveau nom celui de Caroline Eugénie au lieu de Marie Léontine. Les travaux sont achevés en 1884.
Après quelques détours dans les rues de Racquinghem et du hameau de La Pierre, nous traversons la D 43 et continuons sur un sentier herbeux.
Dans ce coin ombragé, les gelées blanches sont encore présentes. |
Maison dans les arbres |
Derrière le rideau d'arbres, on aperçoit quelques bâtiment de ferme faisant partie de la propriété du château de Bambecq.
Les contours du château de Bambecq se dessinent, à travers les arbres.
Il existait autrefois
sous l’Ancien Régime 19 domaines seigneuriaux d’importance variable sur le
territoire de Racquinghem, : Bambecq, Becqe Gédon, Coubronne, Estrasselles,
Froideval, Gapalme, Heuchin, Istelin, la Clite, la Couture, la Cressonnière, la
Pierre, l’Escouart, Morianne, Motte, Pisseleu, Plachette, Racqinghem et Rasion.
Parmi ces fiefs, un seul château a subsisté, il s’agit du château de la seigneurie
de Bambecq. Il est acheté par Jean de Bambecq en 1427. L’édifice a été appelé
plus tardivement du nom de la famille propriétaire, il ne portait aucun nom
auparavant. Ce château était un pavillon de chasse du château de Bambecq qui a été
brulé à la Révolution. La partie centrale de l'édifice actuel a été élevée en
1750, puis considérablement augmentée plus tard pour former le château
que nous voyons aujourd'hui. Au XXe siècle, la propriété était détenue par M.
Arnauld van Zoller Oosthove, nom qui reflète les origines flamandes de la
région. Il a été maire de Racquinghem pendant de nombreuses années et a érigé
les portes principales, qui portent ses initiales…
Château de Bambecq |
photo prise sur http://chateaudebambecq.net/
petit château aux murs blancs niché dans son parc arboré et entouré d'un lac
Nous laissons le chemin de terre et longeons le canal de Neuffossé en direction du pont d'Asquin.
Le pont d'Asquin |
Nous quittons les bords du canal et prenons la direction de Racquinghem. Après avoir traversé la voie ferrée nous nous dirigeons vers l'usine de tuilerie qui est sur notre gauche.
C'est dans les années 1920 qu'a été construite l'usine des Tuileries en remplacement à l'usine de distillerie Porion. Elle compte 70 salariés.
Le site a souvent été appelé "tuilerie de Wardrecques" alors qu'il est implanté sur le territoire de la commune de Racquinghem.
Les tuileries de Racquinghem |
Le sentier se trouve entre deux maisons et une petite ascension nous conduit sur la crête de Racquinghem dite des Bruyères qui culmine à 65 m. Des travaux ne nous permettront pas de continuer et nous devrons rebrousser chemin en direction de notre point de départ. Nous ne ferons que 8 km au lieu de 10.
Chaque deuxième dimanche de septembre, la commune de Racquinghem organise une cavalcade de 3 à 5 km. De nombreux chars décorés circulent dans les rues et depuis l'an 2000, c'est le géant Hugo le tuilier qui ouvre le défilé. Son nom est lié à l'histoire de la fabrication de tuiles mécaniques, au Pont d'Asquin proche du canal.
Hugo |
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