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dimanche 10 mai 2015
5/05/2015 Lillers le sentier urbain de découverte du patrimoine
Vidéo :
Le circuit :
Les participants :
Claudine
Denis notre guide
Marie Josèphe
Claude
Christiane
Lillers possède de nombreux attraits. Venez flâner avec nous au cœur de cette jolie ville. Son origine :
A chaque coin de rue vous serez sous le charmes des façades de ses maisons typiques et coquettes. Nous partons de la place du Capitaine Ansart devant l'office du tourisme Intercommunal.
Nous sommes sur la place de la mairie.
Mairie de Lillers
Mairie de Lillers
Vitrail de 1938 de Pierre TURPIN (verrier lillois) représentant Marianne protégeant la population dans l'escalier de l’hôtel de ville de Lillers.
Portail de la mairie et ses très belles colonnes torsadées
C'est par la rue de Relingue que nous rejoignons la place Roger Salengro.
Ovide FANIEN
Si Lillers est devenue au XIXème siècle "capitale de la chaussure" c'est grâce au dynamisme d'une famille d'entrepreneurs : les FANIEN. En 1824, 50 ouvriers sont employés à la manufacture de Charles FANIEN. Des liens commerciaux sont noués avec les colonies, permettant à l'entreprise de se développer à l'international. En 1867 à la mort de Charles, l'entreprise atteint son apogée. Les fils Achille et Ovide font prospérer l'affaire et s'engagent en politique. En 1914, à la veille de la première guerre mondiale, ce sont 550 ouvriers qui travaillent sur des machines modernes éliminant progressivement le travail à façon réalisé à domicile. Cette évolution permet aux frères de mener une politique sociale importante. Mais la guerre, puis la crise économique de 1929 vont amorcer le déclin.L'épopée de la chaussures se termine en 1951. Cependant des traces de cet âge d'or subsistent dans toute la ville et sont autant de témoignages de cet idéal de progrès porté par la famille FANIEN.
Ovide FANIEN fils de Charles, fut maire de Lillers
l'hôtel de ville côté square
Église de Lillers
Le dispensaire
Maison Flamande qui est visible derrière la mairie (Rue Carnot)
Les maisons flamandes sont reconnaissables grâce à leur pignon dit flamand en raison de leur larges courbes. Ainsi celle de la place Roger Salengro se distingue par des pilastres à chapiteaux corinthiens caractéristiques d'un art baroque typique de cette époque puisque la maison date de 1703. Souvent appelée maison espagnole, c'est à tort, car construite après le traité des Pyrénées qui, depuis 1659, rattache l’Artois au Royaume de France au dépend des Pays-Bas espagnols.
Situé au centre de la place Roger Salengro, au centre de Lillers se dresse la chapelle Notre Dame de Miséricorde. C'est un petit édifice du XVIIIème siècle.
En face de la Chapelle se trouve la maison de l'Argentier de 1631. La date est indiquée sur la façade par 4 cartouches contenant chacune un chiffre avec deux églantines stylisées. C'est la maison la plus ancienne de Lillers.
Maison de l'argentier a pas de moineau photo trouvé sur Wikipédia
Maison de l'argentierdoté d'un vieux cadran solaire en bois, d'un angelot e d'une statue de St Philippe.
Statue de St Philippe
Cadran solaire
En 1705, le seigneur de Tangry, au sud-ouest de Lillers, argentier de
la cité élut domicile dans cette maison et lui donna son nom : "maison
de l’Argentier". Cela explique qu’un saint Philippe du XVIe siècle trône
au-dessus de la porte d’angle,dans une niche surmontée d’un dais. On le
reconnait à sa croix à double ou triple traverse. Or l’évangéliste,
Jean raconte que Philippe était présent lors de la multiplication des
pains par Jésus (Jean 6,1 - 15). Jésus lui demanda combien d’argent
était nécessaire pour nourrir la foule et il répondit qu’il en coûterait
200 pièces d’argent et qu’on n’offrirait alors qu’un tout petit repas à
chacun. Philippe est donc comparé à un argentier avant l’heure, ici de
Jésus. Il protège donc la maison.
A la sortie du square, nous prenons la Rue Neuve sur notre droite. Au bout de la rue, nous tournons à gauche face à la résidence "Les Sycomores" pour emprunter la Rue Fanien et rejoindre la Rue des Douves qui mène à droite jusqu'à l'entrée du parc Trystram.
A proximité du chemin, derrière une clôture, nous observons d'étranges personnages.
A la sortie du parc Trystram, derrière le manoir du Brûlé, nous
traversons l'allée des promenades et entrons dans le parc du Brûlé
(aménagé par la famille FANIEN).
Manoir du Brûlé
Claudine et Claude
Denis
Nous contournons l'étang, passons entre le camping et les étangs de pêche.
Denis
Un cirque s'est installé dans le parc
A la sortie du parc, nous empruntons la Rue de l'épingle de bois pour aller découvrir les cressonnières du chemin des Écussons, alimentées par des puits artésiens.
Claudine consulte le trajet établi par le pays de la Lys Romane
Marie Josèphe
Claude
Une petite ruelle nous conduit vers la cressonnière.
Bassins de cressonnière
l'eau de source alimente les cressonnières.
Les fossés sont séparés par des talus herbeux qui servent de chemin.
La coupe du cresson se fait au moyen d'une grande planche mise en travers sur le fossé.
Le cressonnier, couché sur cette planche, en soulevant les touffes,
coupe le cresson avec un couteau ou une serpette; mais le mieux est de
le faire avec l'ongle, et pied par pied, afin de ne pas les déchausser. On attribue au cresson des vertus bienfaisantes et aurait un effet "anti cancer". Vous savez donc ce qui vous reste à faire !! Une consommation régulière de cresson de fontaine cru en salade tout au long de l'année. Sa valeur nutritionnelle
Cressionnière à Lillers
C'est en continuant dans la rue de Cantraine que nous découvrons le puits artésien.
Marie Josèphe profite de l’inattention de Claude pour l'arroser.
Plusieurs fois sujette aux destructions des guerres et aux assauts du temps, la collégiale n'en reste pas moins un ensemble architectural cohérent dans le droit fil du Roman. Un lieu magique qui recèle une foule de trésors architecturaux et statuaires. Elle constitue le plus vaste édifice roman au nord de Paris.
Le Christ dit "Du Saint Sang Miracle" datant du XIIème siècle
On a appelé à tort le crucifix "Christ des cinq cents miracles" Sur la cuisse droite, le Christ porte un trou d'où, selon la légende, aurait coulé un sang vermeil lorsqu'un iconoclaste lui porta un coup, à l'époque du schisme protestant. Ce sang aurait été recueilli dans un cristal. Ce reliquaire a été retrouvé dans un mur en 1931, probablement là où il avait été caché à la Révolution Française.
Nous longeons la place de l'église et rejoignons la place de Sébastopol. Ici, la promenade montre le patrimoine lié à la chaussure : petites rues et maisons que les ouvriers pouvaient gagner par tirage au sort tous les deux ans.
Nous passons devant le bureau de poste de Lillers et rejoignons la rue de Saint Venant.
Nous tournons à gauche et longeons le trottoir pour aller jusqu'à la rue d'Ham.
cimetière
En face, nous pénétrons dans une petite voyette coincée entre deux façades.
A la sortie de cette ruelle, nous prenons à droite et traversons la voie ferrée.
Nous longeons la rue de la Haye et tournons à gauche dans la rue du château dont les abords sont boisés.
Claude et Claudine
Marie Josèphe et Denis
Cosmonautes s'échouant sur la planète terre
Nous passons devant le château de Relingues (XVII et XVIIIème siècle) dont la clé d'arc du portail date de 1634
Château de Relingues
Château de Relingues
Les tourelles du château de Relingues
Au bout de la rue du Château, nous allons tout droit et tournons à gauche devant la petite place de Ferfay dans l'impasse de la rue Philiomel. Nous prenons la voyette et longeons la voie ferrée.
Nous tournons à gauche, retraversons la voie ferrée et continuons jusqu'à la place Jean Jaurès.
Nous longeons la place Jean Jaurès et ses commerces jusqu'à la salle Sainte Cécile.
Salle Sainte Céciledue à la famille FANIEN
Nous terminons par la rue des Remparts qui nous ramène à notre point de départ où nous découvrons la maison de la chaussure
Le musée de la chaussure rappelle que Lillers a été, avant la guerre
39-45, un des plus importants centres nationaux de fabrication de
chaussures.
La bottine connut un véritable succès
De 1824 à
1996, on fabriquait une bottine robuste, très réputée car d’excellente
qualité. Sur la semelle, on y ajoutait des dâches, sortes de clous qui
permettaient de se déplaçer par tous les temps. Seulement, le problème,
c’est que les dâches se détachaient de la semelle et se perdaient sur la
route, et les cyclistes qui suivaient derrière pour aller travailler se
retrouvaient avec des pneus perçés !
En levant les yeux, vous verrez une tête dite de Charlotte don l'origine est inconnue. Elle tire son nom de la pierre située juste en dessous et portant les armes des CARNIN (des têtes de léopard) et des BETHUNE-HESDIGNUEL. Pour les historiens, cette pierre marquait une restauration ou une construction nouvelle faite au château (rue Neuve), par la marquise de Lillers, Marie Alexandrine-Charlotte de BETHUNE-HESGINEUL (1673-1746) épouse de Maximilien François de CARNIN, marquis de Lillers. Un château a bien existé à Lillers même. Il devait se trouver à l’angle
des actuelles rue de l’Eglise et de la rue Neuve. Il n’en reste plus
rien aujourd’hui sauf une tête dite de Charlotte. Son origine est
inconnue mais elle tire son nom de la pierre juste en dessous portant
les armes de la famille de Carnin, marquis de Lillers et de la famille
des Béthune-Hesdigneul. C’est à cette famille qu’appartient la marquise
de Lillers, Marie-Alexandrine-Charlotte (1673-1746) épouse de Maximilien
François de Carnin, marquis de Lillers et décédé en 1710. Cette pierre
marquerait une restauration ou une construction nouvelle faite au
château. Ainsi Lillers en raison de son histoire agitée était prête à se
défendre. En effet, la ville possédait des murailles, rasées sur ordre
de Louis XIV en 1646. Selon les témoignages de l’époque, Lillers était
aussi difficile à assiéger et à investir que les places voisines. En
effet les murailles étaient en briques avec des fossés remplis d’eau
venant des marais et ruisseaux. Le tracé des remparts est encore visible
sur un plan du chevalier de Beaulieu datant du XVIIe siècle.
L'usine Téréos (industrie agro-alimentaire de Lillers) transforme la betterave cultivée en Lys romane, en sucre raffiné alimentaire et en alcool. Les campagnes ont lieu de septembre à décembre. C'est près de 14 000 T de betteraves traitées par jour. La Sucrerie